Histoire de la production de l'uranium
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L’histoire de la production de l'uranium dans le monde a connu une très forte croissance après la course à la bombe (Seconde Guerre mondiale). Plus abondant que l'argent ou l'or, environ deux fois et demi plus dense que le fer[1], ce métal gris argenté naturellement radioactif se trouve un peu partout dans l'eau de mer (trois milligrammes par mètre cube) et dans l'écorce terrestre (3 grammes par tonne)[1]. Le minerai peut exceptionnellement atteindre des teneurs beaucoup plus élevées permettant l'extraction de l'uranium.
Par des méthodes chimiques, les industriels transforment le minerai d'uranium en « yellowcake » qui contient environ 750 kg d’uranium par tonne. Sa production mondiale a atteint près de 58 400 tonnes en 2012[1]. Le yellow cake, une fois raffiné et souvent aussi enrichi, devient la principale matière première utilisée pour alimenter les centrales électronucléaires, propulser des sous-marins nucléaires, fabriquer des armes atomiques mais aussi synthétiser des radioisotopes pour l’imagerie médicale, la radiothérapie et l’industrie[1]. Dans le monde, l’uranium enrichi était utilisé dans 433 réacteurs électronucléaires au [1].