Dictionnaire des rues de Vesoul
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Le Dictionnaire des rues de Vesoul est un dictionnaire des rues qui présente les principales caractéristiques des voies de Vesoul (rues, places, avenues, passages, allées, boulevards, squares, impasses, ponts).
Au XIXe siècle, dans le cadre d'un plan d'alignement des rues, la commune décide de « faire inscrire de manière uniforme au coin des rues, ruelles et autour des places, les noms de chacune pour la commodité des étrangers, pour l'utilité du service public et surtout pour les logements militaires. ». Le conseil municipal officialise ce projet le 7 novembre 1837.
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les noms des rues de Vesoul sont donnés en référence à un lieu ou une spécificité locale (Breuil, Trau, Annonciades etc) et ne sont qu'exceptionnellement donné à des personnalités, hormis Gérôme et Bouvier entre autres[1]. Après la guerre, des quartiers entiers voient le jour à Vesoul (Le Montmarin, Le Grand Grésil etc). La plupart des voies de ces nouveaux quartiers sont alors nommées en hommage à des personnalités nationales ou locales, à l'exception du quartier des Rêpes, où il a été décidé de donner des noms de fleurs[1].
Rues
Nom de la voie | Toponymie | Nommé depuis le | Anciens noms | Bâtiments remarquables et lieux de mémoire | Illustration |
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Rue de l'Aigle-Noir | En référence à une ancienne auberge située dans la rue | 7 novembre 1837[2] | Au no 17 : maison de naissance de l'ingénieur Eusèbe Galmiche[3] et de décès de Jean-Charles Petitclerc, maire de Vesoul de 1866 à 1870[4] Au no 24 : maison de décès d'Étienne Bernard Rossen, maire de Vesoul de 1848 à 1857[5] |
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Rue des Annonciades[6] | Nommée ainsi en raison de la présence de l'ancien couvent des Annonciades qui se situe dans la rue. | 7 novembre 1837[7] | Aucun nom précédent | Au no 1 : maison de décès du peintre Victor Jeanneney[8] Au no 3 : vestiges du couvent des Annonciades |
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Rue d'Alsace-Lorraine[9] | Elle tient son nom de l'Alsace-Lorraine, territoire français rattaché à l'Allemagne entre 1871 et 1919. | 7 février 1901[2] | Rue du Centre (ou Grande rue du Centre) | Au no 3 : maison de naissance de l'ingénieur Arthur Constantin Krebs[10]
Au no 4 : première Cyber-base créée en France |
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Rue Baron-Bouvier | En hommage à Claude-Joseph-Hyppolite Bouvier, bienfaiteur de la ville | 7 février 1901[14] | Faubourg Haut Rue Haute |
Au no 1 : maison Cariage Au no 2 : hôtel de Mongenet[15] |
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Rue des Boucheries[19] | Nommée ainsi car autrefois l'abattoir de Vesoul était situé dans cette rue. | Au no 9 : maison de naissance de l'évèque Paul-Félix Beuvain de Beauséjour[20]. | |||
Rue du Breuil | En référence au « Breuil » un marécage qui était situé à proximité de la rue | Au no 11 : maison de naissance du résistant Georges Dreyfus[21]. Au no 27 : maison de naissance du scientifique Édouard Belin[22] |
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Rue du Châtelet | En référence à une maison autrefois fortifiée se trouvant dans la rue | Au no 9 : maison de décès du peintre Xaver Hecht[25] | |||
Rue du Commandant-Girardot | En hommage au commandant Girardot (1887-1918) pour sa défense du fort de la Malmaison, près de Paris[26] | 7 mai 1920 | Rue de la Gare | Au no 3 : maison de naissance de l'acteur de cinéma Jean Peyrière[27] et de décès du peintre Pierre-Alexandre Jeanniot[28] Au no 5 : maison de naissance de Paul Heymès, maire de Vesoul de 1942 à 1944[29] |
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Rue Derrière le Palais | En référence au palais de justice, situé à proximité | Au no 8 : maison de naissance du compositeur Léon Reuchsel[30]. | |||
Rue Georges-Genoux[31] | En hommage à Georges Genoux-Prachée, conseiller de préfecture à Vesoul et député de la Haute-Saône[32] | Rue des Murs | Au no 20 : maison de naissance de l'avocat et homme politique Charles Reibel[33] | ||
Rue Gevrey | Cette rue tire son nom d'un ancien bienfaiteur de la ville : le docteur Jean-Claude Gevrey. | Rue du Centre | |||
Rue de la Halle[34] | En référence aux halles de Vesoul, situées à proximité | Rue des Cannes | Au no 6 : maison de naissance de l'architecte Jean-Louis Humbaire[35] | ||
Rue Leblond | En hommage au capitaine Leblond | ||||
Rue des Illotes | Au no 1 : maison de décès de l'homme politique Pierre Petitperrin[36] Au no 4 : maison de naissance du journaliste Auguste Gauvain[37] |
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Rue de Mailly[39] | En hommage à Antoine Mailly, maire de la ville de 1800 à 1813 | 7 novembre 1837[40] | Au no 1 : hôtel de Magnoncourt[41] | ||
Rue du Palais | En référence au palais de justice de Vesoul, situé à proximité | 7 novembre 1837[42] | Au no 1 : maison de décès du juriste et homme politique Claude-Bonaventure Vigneron[43] | ||
Rue Paul-Morel | En hommage à Paul Morel, maire de Vesoul de 1908 à 1933 | 19 mars 1934[44] | Faubourg Bas Rue Basse Rue Carnot |
Au no 7 : maison de naissance du sculpteur Jules Aimé Grosjean[45] Au no 15 : maison de naissance de l'homme politique Paul Morel[46] |
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Rue Paul-Petitclerc | En hommage à Paul Petitclerc, géologue | 25 mars 1938[47] | Rue de la Belle-Croix Rue de l'Administration Rue de la Mairie[48] |
Au no 1 : hôtel de Salives | |
Rue de la Préfecture | En référence à l'hôtel de préfecture | Au no 1 : hôtel de préfecture de la Haute-Saône Au no 2 : collège Gérôme |
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Rue du Presbytère[50] | En référence au presbytère de l'église Saint-Georges, église paroissiale de la ville | ||||
Rue Saint-Georges | En référence au saint-patron de la ville | 7 novembre 1837[51] | Ruelle Saint-François Rue derrière la Confrérie de la Croix |
Au no 3 : maison de décès de l'architecte Adrien Renahy[52] Au no 4 : maison de naissance de l'acteur Barencey[53] |
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Rue Salengro | En hommage à Roger Salengro | 13 mars 1937[60] | Rue du lycée Rue du collège |
Aux no 4 et 6 : maison Ébaudy de Rochetaillé[61] Au no 4 : maison de décès de Claude Petitclerc, maire de Vesoul de 1829 à 1830[62] |
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Rue Serpente | Au no 11 : maison de décès de Henri François Frin, maire de Vesoul de 1857 à 1866[66] | ||||
Rue Simon-Renard | En hommage à Simon Renard, ambassadeur et conseiller de l'empereur Charles Quint | Rue des Boucheries | Au no 14: hôtel Simon Renard[67] | ||
Rue des Ursulines | En référence au couvent des Ursulines, situé dans la rue | Rue du Théâtre Rue de l'École Normale |
Au no 1 : couvent des Ursulines[68] Au no 3 : maison de décès du militaire Jacques Bardenet[69] |
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Rue Vendémiaire[71] | En référence à la période des vendanges (la rue permettait d'accéder autrefois aux vignes de la ville[72]) | 7 novembre 1837[73] | |||
Petite rue du Palais | En référence au palais de justice de Vesoul | Au no 2 : hôtel Pétremand Au no 9 : maison de décès de l'homme politique Georges Genoux-Prachée[74] |
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Places
Nom de la voie | Toponymie | Nommé depuis le | Anciens noms | Bâtiments remarquables et lieux de mémoire | Illustration |
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Place de l'Église | En référence à l'église Saint-Georges de Vesoul | 7 novembre 1837[75] | Place de la Concorde (Révolution)[B 1] | Au no 2 : hôtel Baressols[76] Au no 9 : hôtel Duchesne d'Aigrevaux |
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Place du Grand-Puits | Nommée ainsi en raison d'un puits qui y existait mais qui a été recouvert au début du XIXe siècle[B 2] | 7 novembre 1837 | Au no 5 : maison de décès de l'homme politique Jean-Baptiste Noirot[79] | ||
Place du Palais | Nommé en référence au palais de justice de Vesoul, situé sur la place | 7 novembre 1837[42] | Au no 4 : palais de justice[80] Au no 5 : maison Barberousse |
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Place du Trau | En référence au « Trô »qui signifie cuve en comtois (servant à réceptionner le vin) | 7 novembre 1837[83] | Place du Trô | ||
Place du 11e-Chasseurs | En référence au 11e régiment de chasseurs à cheval qui a été cantonné dans les anciennes casernes autour de la place de 1887 à 1939 | 3 juillet 1953[84] | Cour Wagram | Sur la place : monument de la Résistance haut-saônoise Autour de la place : caserne du Luxembourg |
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Place des Allées | En référence aux Allées, le nom d'une ancienne promenade publique qui existait autrefois avant l'aménagement de la place[B 3] | Les Allées Neuves | Sur la place : monument aux morts des Allées[85] Sur la place : kiosque à musique[86] |
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Place Edwige-Feuillère | En hommage à Edwige Feuillère, actrice de cinéma née à Vesoul | 16 novembre 1998[87] | |||
Place Pierre-Rénet | En hommage à Pierre-Rénet, maire de Vesoul de 1953 à 1977 | 3 février 1989[88] | Champ de Foire | Au no 1 : hôtel de la Caisse d'épargne de Vesoul Sur la place : halles de Vesoul |
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Place de la République | En référence au régime politique républicain | 7 février 1901[88] | Place Neuve | Sur la place : colonne commémorative des Mobiles de la Haute-Saône[B 2] | |
Passages
Nom de la voie | Toponymie | Nommé depuis le | Anciens noms | Bâtiments remarquables et lieux de mémoire | Illustration |
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Passage des Annonciades | En référence au couvent des Annonciades | Au no 1 : maison de naissance de Nicolas Baulmont, maire de Vesoul de 1826 à 1829[89] |
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Articles connexes
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Bibliographie
- Martial Griveaud, Vesoul : ses vieilles rues, ses vieilles maisons : promenades à travers la ville, Paris, ERTI, , 130 p. (ISBN 2-903524-69-6)
- Jocelyne Thiriet, Noms des rues de Vesoul, Vesoul, , 43 p.