Histoire militaire de la Nouvelle-Zélande pendant la Seconde Guerre mondiale
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
L'histoire militaire de la Nouvelle-Zélande pendant la Seconde Guerre mondiale débute lorsque la Nouvelle-Zélande entre dans la Seconde Guerre mondiale en déclarant la guerre à l'Allemagne nazie le [1].
Diplomatiquement, la Nouvelle-Zélande avait exprimé une vive opposition au fascisme en Europe et aussi à l'apaisement des dictatures fascistes[2]. Des considérations économiques et défensives ont également motivé la participation de la Nouvelle-Zélande — la dépendance à l'égard de la Grande-Bretagne signifiait que les menaces contre la Grande-Bretagne devenaient également des menaces pour la Nouvelle-Zélande en termes de liens économiques et défensifs.
Il y avait également un lien sentimental fort entre l'ancienne colonie britannique et le Royaume-Uni, beaucoup considérant la Grande-Bretagne comme la « mère patrie » ou « la maison ». Le Premier ministre néo-zélandais de l'époque, Michael Joseph Savage, l'a résumé au début de la guerre lors d'une allocution le 5 septembre (largement écrite par le solliciteur général Henry Cornish[1]) qui deviendra un slogan populaire en Nouvelle-Zélande pendant la guerre :
« C'est avec gratitude dans le passé, et avec confiance dans l'avenir, que nous nous alignons sans crainte au côté de la Grande-Bretagne, où elle va, on y va ! Où elle se tient, nous nous tenons[3] ! »
La Nouvelle-Zélande a fourni du personnel pour le service dans la Royal Air Force (RAF) et dans la Royal Navy et était prête à accueillir des Néo-Zélandais sous commandement britannique. Des pilotes de la Royal New Zealand Air Force (RNZAF), dont beaucoup ont suivi le programme « Empire Air Training », ont été envoyés en Europe. Mais contrairement aux autres dominions, la Nouvelle-Zélande n'a pas insisté pour que ses équipages servent avec les escadrons RNZAF, accélérant ainsi le rythme auquel ils sont entrés en service. Et le Long Range Desert Group a été formé en Afrique du Nord en 1940 avec des volontaires néo-zélandais et rhodésiens ainsi que britanniques, mais ne comprenait aucun Australien pour la même raison.
Le gouvernement néo-zélandais mit la division néo-zélandaise de la Royal Navy à la disposition de l'Amirauté et mit à la disposition de la Royal Air Force 30 nouveaux bombardiers moyens Wellington en attente au Royaume-Uni pour expédition en Nouvelle-Zélande. L'armée néo-zélandaise a fourni la 2e Force expéditionnaire néo-zélandaise (2NZEF).