Hygrophyte
plante vivant en milieu humide ou aquatique / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Hygrophyte?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
En botanique, une hygrophyte (du grec ὑγρός hugrós, « humide » et φυτόν phutón, « plante ») ou plante hygrophile (du grec φιλεῖν phileĩn « aimer » pour la seconde partie du mot) est une plante qui préfère ou exige des milieux humides ou aquatiques. Elle s'oppose en cela aux xérophytes (plantes de milieux arides) et aux mésophytes (plantes de milieux intermédiaires).
Cet article est une ébauche concernant la botanique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Une espèce hygrocline (du grec κλίνειν klínein, « pencher » pour la seconde partie du mot) préfère les milieux assez humides.
L'observation de ces végétaux met en évidence une répartition de stratégies liées à l'immersion ou l'émersion. Cette répartition permet de classer les végétaux en différentes catégories basées sur la classification de Raunkier[2] :
- Hydrophytes (plantes aquatiques), dont tout l'appareil végétatif est immergé ou affleurant à la surface de l'eau, leurs tissus de soutien étant insuffisants pour permettre leur développement hors de l’eau. Si elles possèdent un système racinaire souterrain développé, leur permettant d'être fixées à un substrat subaquatique, elles sont dites enracinées. Si elles sont libres, non fixées à un substrat (pouvant posséder un système racinaire réduit), elles sont dites flottantes ou nageantes (Nénuphars, Lentilles d'eau).
- Amphiphytes (plantes amphibies qui se développent aussi bien sur la terre que dans l'eau) .
- Hélophytes : plantes de marais, de zones humides tolérant l'inondation, vivant dans des substrats gorgés d'eau (vase, limon, tourbe), dont les bases des tiges sont le plus souvent émergées (Laîche des rives, Iris d'eau) ;
- Hydro-hélophytes, ou semi-aquatiques, dont les bases des tiges sont immergées mais dont les tiges feuillées et les fleurs sont émergées (Joncs, Roseaux, Laîche de Michel, Massette, Jussie des marais).
- Phanérophytes hygrophiles (Saules, Aulnes, Peupliers).
Les adaptations développées par les plantes des milieux humides leur confèrent un statut de bioindicateur d'hydromorphie et de variation de niveaux et de composition de l'eau[3].