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peintre française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Inès Esménard, parfois appelée Inès d’Esménard, née aux alentours de 1786 à Paris et morte le à Auvers-sur-Oise, est une artiste peintre et miniaturiste française.
Naissance |
Vers 1786 Paris |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Famille |
Jean-Baptiste Esménard (oncle) |
Père | |
Fratrie |
Nathalie-Elma Renaud (en) |
Maîtres |
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Inès Esménard est la fille de l’académicien Joseph Étienne Esménard[1]. Probablement née vers 1786 à Paris[2],[3],[Note 1], elle est la sœur de Nathalie Elma d'Esménard (en) (1798-1872), illustratrice botanique et peintre, ancienne élève de Pierre-Joseph Redouté.
Outre dans la peinture, Inès Esménard excelle également en musique et maîtrise plusieurs langues (français, anglais et espagnol)[5].
Active à Paris où elle expose aux Salons de 1814 à 1851, elle exerce dans divers ateliers situés 6, rue Louis-le-Grand, puis 29, rue Taitbout en 1850[Note 2].
Elle est élève de Jean-François Colson et Jean-Pierre Franque, pour la peinture à l’huile, et de Jean-François Hollier[6] pour la miniature.
À l'occasion du Salon de 1817, le critique du Mercure de France[7] la félicite en ces termes : « Croiriez-vous que ce joli portrait en costume gothique, est le coup d’essai d’une jeune personne de dix-sept ans, mademoiselle Inès d’Esménard, fille de l’auteur du poème de la Navigation[8], s’annonce avec un véritable talent ; la poésie et la peinture sont de la même famille. »
Lors du Salon de 1819, où elle obtient une médaille de 2e classe, elle présente les portraits de Mlle Mars et de Mlle Duchesnois, réalisés pour le comte Demidoff. Lors de ce salon, Étienne de Jouy mentionne que « les miniatures de mademoiselle Inès Esménard sont quelquefois de jolis tableaux ; tel est celui de mademoiselle Mars dans le rôle d’Agnès, et celui de mademoiselle Duchesnois dans le rôle d’Electre : cette jeune personne, depuis la dernière exposition, a fait des progrès qui la classent, honorablement parmi les peintres en miniature[9]. »
Inès Esménard réalise par la suite divers portraits et des sujets tirés de l’opéra Le Château de Kénilworth (première à Paris en 1823) et du roman Le Renégat (1823). Sur ce dernier, l’éditeur de l’ouvrage, Bechet aîné, mentionne dans la préface qu’un tableau représentant « Agobar et Ezilda à la pyramide de Fabius au douzième livre […] est de Mlle Inès Esménard, et l’on assure qu’elle y a fait preuve d’un talent très remarquable[10]. »
Lors du Salon de 1833, la critique écrit que « Mlle d’Esmenard a exposé deux jolis portraits bien modelés. Le fond de paysage du no 861 est bien traité ; la robe et les accessoires sont bien rendus[11]. »
En 1835, la critique signale que la jeune fille de l’île de Cassos est « gracieusement et solidement peinte[12] », et au Salon de 1840, qu’« une tête bien dessinée, deux bras nus et modelés avec grâce, des accessoires traités habilement recommandent un beau portrait de femme de mademoiselle Inès d’Esmenard, qui a fait preuve de savoir-faire dans ce portrait ainsi que dans celui du docteur E… D… . Ils sont remarquables par une bonne couleur[13]. »
Inès Esménard souscrit, avec cinq cents autres personnalités[14], à l’ouvrage Mort d’un enfant impie, de Robert Antoine de Beauterne, publié en 1836[15]. Elle présente sa dernière œuvre au Salon en 1851.
Dans les années 1870, Inès Esménard est établie successivement comme pensionnaire chez plusieurs couples d'Auvers-sur-Oise[2],[3]. Elle meurt chez son logeur en 1884, « âgée d'environ quatre-vingt-dix ans » selon son acte de décès[16], célibataire et indigente[17].
Plusieurs ouvrages du XIXe siècle la citent[18],[19],[20],[21].
Il existe plusieurs portraits d’Inès Esmenard. Jean-François Hollier en réalisa un alors qu’elle était son élève[6].
François-Joseph Navez étudiait à Paris auprès de Jacques-Louis David lorsqu'il peignit en 1815 des portraits individuels des sœurs Esmenard, Inès, Nathalie et Atala[22].
Dominique Vivant Denon réalisa, en 1816, une lithographie intitulée Les Délices de la campagne qui est un portrait de Mlle Esmenard, Miss Owenson (lady Morgan) et Mme X…[23], puis une seconde entre 1817-20, Mlle Esmenard, la représentant assise, lisant, avec derrière elle un chevalet et une toile[24].
Enfin, Inès Esmenard elle-même réalisa un autoportrait en 1839.
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