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archéologue amateur écossais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
James Curle (1862–1944) est un homme de loi et archéologue amateur écossais.
James Curle | |
Archéologue | |
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Casque de Newstead (en), casque de parade[1] | |
Présentation | |
Naissance | Melrose, Écosse |
Décès | (à 81 ans) Fribourg-en-Brisgau, Écosse |
Nationalité | écossaise |
Activité de recherche | |
Découvertes principales |
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Il est l'inventeur du site de Trimontium près de Newstead (Écosse), et a contribué à la nomenclature de la céramique sigillée.
Il naît à Priorwood[2], Melrose, dans le Roxburghshire, dans les Scottish Borders d'Écosse, dans les premiers jours du mois de mars[n 1] 1862[4]. Il se familiarise très jeune avec l’archéologie grâce à son père, très intéressé par le sujet. Les enfants accompagnent souvent ce dernier dans ses visites régulières à Joseph Anderson, curateur du musée national des antiquités d'Édimbourg ; et absorbent ainsi, plus ou moins volontairement, les rudiments d'archéologie[3].
James est scolarisé au Fettes College à Édimbourg[2]. Puis, destiné à entrer dans le cabinet juridique familial Curle & Erskine, suit une formation d'homme de loi[3] à l'université d'Édimbourg. Il devient « Writer to The Signet (en) » en 1886[2].
Mais avant d'y entrer il est envoyé en voyage pour plusieurs mois en Italie avec son oncle Robert Anderson. D'après son frère Alexander (en), c'est à cette occasion que James se découvre un intérêt pour l'art[3].
Il s'intéresse très tôt à l'archéologie de Gotland. Sa première visite en Scandinavie date de 1888, avec ses deux frères Alexander (en) et Andy (probablement diminutif d'Andrew) qui, selon Alexander, le gênent peut-être quelque peu[n 2] alors que James cherche à établir des contacts avec les directeurs de musée[5]. Il établit une correspondance avec les savants suédois Bernhard Salin et Oscar Montelius[6]. À l'occasion de ce premier voyage, les frères visitent Wisby, ville de la Hanse sur l'île de Gotland et l'une des villes médiévales les mieux préservées en Scandinavie. James y rencontre le capitaine Lindström, officier retraité qui lui sert de guide ; c'est le début d'une longue amitié. James trouve de nombreuses reliques dans les échoppes des horlogers et orfèvres de la ville. Il accumule une impressionnante collection en sept voyages au total[5] entre 1888 et 1903[4]. Elle consiste principalement en bijoux et accessoires de costumes, incluant environ 400 pièces individuelles et groupes de pièces, dont 17 objets de l'âge du bronze et du début de l'âge du fer (dont une épée en bronze du Danemark) ; 12 objets de l'âge du fer romain ; 30 objets de la « période de Migration » (la période des invasions barbares) ; environ 100 de la période de Vendel ; 200 objets de la période des Vikings ; 20 objets du Moyen Âge ; ainsi qu'une collection de diverses monnaies romaines, byzantines, arabes, anglo-saxonnes et allemandes[5]. La collection est acquise par le British Museum en 1921[4], sauf un certain nombre d'objets toujours en possession de la famille en 1989 : objets lithiques de l'âge de pierre et de l'âge du bronze d'Europe du nord, de Scandinavie et d'ailleurs[5].
Outre le Gotland, pendant cette même période James voyage aussi à Berlin, en Auvergne et en Amérique. Il aime les beaux livres, qui sont son hobby principal avec sa collection du Gotland[5].
En 1905 il découvre le site de Trimontium près de Newstead, ainsi nommé à cause des trois sommets des Eildon Hills[7]. Ce fort romain découvert tout à fait par hasard établit sa réputation internationale dans le milieu de l'archéologie, avec sa publication en 1911 : A Roman frontier post and its people: the fort of Newstead in the parish of Melrose[8] ; la nouveauté de cette publication est de faire une étude exhaustive et détaillée à partir de la littérature scientifique mais aussi de ses propres voyages en France et en Allemagne. Il y utilise les compétences d'experts, expose ses méthodes de conservation innovantes et prend conseil de personnalités telles que Charles Hercules Read et Reginald Smith (en) du British Museum. Ainsi il élargit la publication au-delà de ce qu'il aurait pu atteindre par lui-même seulement[3].
En 1911 il rencontre à Homburg l'empereur allemand Guillaume II, et présente au palais de Holyrood quelques objets de Trimontium au roi George V et la reine Mary[1].
James Curle (de même que Ludowici et Ritterling) augmente le corpus de la céramique sigillée en définissant des variantes mais qui sont nomenclaturées de façon autonome, sans prolonger la numérotation de Dragendorff poursuivie par Déchelette, Knorr (de) et Η. B. Walters[9].
Il reste à la tête d'un cabinet juridique bien occupé et il est très concerné par la politique locale et les affaires locales de Melrose[3] : conseiller du comté de Roxburgh (Roxburgh County Council) de 1889 à 1929, trustee de la bibliothèque nationale d'Écosse (National Library of Scotland) et membre de la Royal Company of Archers à partir de 1897[2]. En 1925 il devient le royal commissioner des monuments historiques[3], remplaçant son frère Alexander (en) à ce poste ; il y reste jusqu'en 1944. Il est docteur honoraire[2] en Lettres de l'université d'Aberdeen et membre de la société des antiquaires de Londres et de celle d'Édimbourg[3]. Il est aussi membre de l'Institut archéologique allemand[10].
Il meurt à Melrose quelques jours avant son 82e anniversaire[3]. Il est enterré à l'abbaye de Melrose, de même que son frère Alexander[2].
Son père, homme de loi, s'appelle Alexander Curle[11] ; une source le dit « Alexander Curle de Morriston et Priorwood »[12]. Il est amateur d'orchidées. Il meurt le [11].
Son grand-père paternel, également nommé James Curle, est gérant des affaires (business manager) de Walter Scott[2],[12].
James junior est l'aîné de trois frères et quatre sœurs. Son frère Alexander (en)[4] (1866-1955)[2] est antiquaire professionnel et devient directeur à Édimbourg du musée national des antiquités d'Écosse en 1913, puis du Royal Museum of Scotland en 1916[3]. Alexander a découvert le trésor de Traprain Law. Egalement amateur d'orchidées, il crée vers 1935 un hybride Menocopsis x sheldonii qu'il appelle « Slieve Donard »[11].
Il semble qu'un autre frère soit James Herbert Curle (en), né le , mort en 1942, et dont les parents habitaient au pied des Eildon Hills - mais ce James Herbert Curle dit avoir 10 frères et sœurs[13] (?) (et aussi que son père a investi de l'argent dans des mines du Transvaal[14], ce qui est possible aussi pour le père de James Curle mais nous ne l'avons pas vu mentionné dans les sources consultées listées ici).
James se marie à l'âge de 40 ans[7] en 1902, épousant Alice Mary Blanchette, fille unique du colonel H. A. T. Nepean, de Midfield, Hawthornden. Ils ont trois filles[10].
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