Jean-Claude Duvalier
41e président de la république d'Haïti / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jean-Claude Duvalier, dit « Baby Doc » ou « Bébé Doc », né le à Port-au-Prince, et mort à Pétion-Ville le , est un homme politique haïtien qui fut président à vie d'Haïti de 1971 à 1986, date de sa déposition par l'armée. Membre de la famille Duvalier, il succède à son père, le Dr François Duvalier, dit « Papa Doc », comme nouveau chef de l'État à vie en 1971, à l'âge de 19 ans.
Jean-Claude Duvalier | |
Jean-Claude Duvalier, dit « Baby Doc », en 2011. | |
Titre | |
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Président à vie d'Haïti | |
– (14 ans, 9 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | François Duvalier |
Successeur | Révolution et chute du régime duvaliériste Henri Namphy (président du gouvernement provisoire) |
Chef spirituel du culte vaudou en Haïti | |
– (14 ans, 9 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | François Duvalier |
Successeur | Suppression du pouvoir vaudou Max Beauvoir (chef national du vaudou haïtien) |
Biographie | |
Dynastie | Duvalier |
Surnom | « Baby Doc » |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-au-Prince, Haïti |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Pétion-Ville, Haïti |
Nature du décès | Crise cardiaque |
Nationalité | Haïtien |
Parti politique | Parti de l'Unité nationale (PUN) |
Père | François Duvalier |
Mère | Simone Ovide |
Conjoint | Michèle Bennett Véronique Roy |
Enfants | François-Nicolas Duvalier Anya Duvalier |
Religion | Vaudou haïtien |
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Liste des chefs d'État d'Haïti | |
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Durant sa prise de fonction, le fils Duvalier introduit des changements politiques par rapport à la ligne conduite par son père et il délègue beaucoup d'autorité à ses conseillers, bien que des milliers d'Haïtiens soient assassinés ou torturés et que des centaines de milliers quittent le pays[1]. Alors que le pays est l'un des plus pauvres des Amériques[2], il maintient un train de vie fastueux, incluant un mariage ayant coûté en 1980 deux millions de dollars américains[3], et accumule des millions de dollars en s'impliquant dans le trafic de drogues ainsi que d'organes ou de corps d'Haïtiens morts.
Les relations entre Haïti et les États-Unis s'améliorent sous le règne du fils Duvalier, pour plus tard se détériorer sous l'administration Carter, puis pour seulement s'améliorer sous Ronald Reagan, notamment à cause de l'anti-communisme de la famille Duvalier[4]. Mais en 1986, il est lâché par les États-Unis alors que le mécontentement populaire contre son régime s'accroît. Confronté à la révolte, Jean-Claude Duvalier est contraint de démissionner et de quitter son pays afin de se réfugier en France.
Le , il revient à Haïti après 25 ans d'exil en déclarant qu'il revient « pour aider le peuple haïtien ». Le jour suivant, il est arrêté par la police haïtienne, faisant face à de possibles accusations de détournement de fonds. Le 18 janvier, Duvalier est accusé de corruption. Il lui est interdit de quitter le pays en attendant son procès à Port-au-Prince.
Après trois refus de comparaître, il se présente pour la première fois devant la cour d'appel de Port-au-Prince le [5]. Puis, en , la cour d'appel de Port-au-Prince a finalement décidé qu'il pouvait être jugé. Mais en octobre de la même année, il meurt d'une crise cardiaque sans avoir pu être jugé.