Joseph Kessel

aventurier, journaliste grand-reporter et romancier français (1898-1979) / De Wikipedia, l'encyclopédie libre

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Joseph Kessel dit parfois « Jef », né le [Note 1] à Villa Clara (Entre Ríos, Argentine) et mort le à Avernes (Val-d'Oise), est un romancier, grand reporter, aventurier, résistant et académicien français.

Joseph Kessel
Joseph_Kessel.jpg
Joseph Kessel photographié par Hans Pinn en 1948.
Fonction
Fauteuil 27 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
AvernesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Joseph Elie KesselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Rédacteur à
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Œuvres principales
Joseph_Kessel.tombe.JPG
Vue de la sépulture.

Engagé volontaire comme aviateur pendant la Première Guerre mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire, L'Équipage, publié à 25 ans. Dès lors, son œuvre romanesque se nourrit de l'aventure humaine dans laquelle il s'immerge, à la recherche d'hommes exceptionnels. Après la guerre, il se consacre en parallèle au journalisme et à l'écriture romanesque. Il participe à la création de Gringoire, un hebdomadaire politique et littéraire qui devient l'un des plus importants de l'entre-deux-guerres, et signe des grands reportages à succès pour Paris-Soir que dirige alors Pierre Lazareff. Il publie notamment Belle de jour, qui fait scandale et reste entouré d'une réputation sulfureuse jusqu'à son adaptation cinématographique en 1967 par Luis Bunuel, et Fortune carrée, roman inspiré d'un périple en Mer Rouge lors duquel il fait la rencontre d'Henry de Monfreid. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est correspondant de guerre, puis rejoint la Résistance et rallie le général de Gaulle à Londres. Il y compose et coécrit avec son neveu Maurice Druon les paroles du Chant des partisans, qui devient l'hymne de la Résistance[2], et écrit L'Armée des ombres en hommage à ses combattants, puis finit la guerre comme capitaine dans l'aviation. Après la Libération, il retourne aux voyages - dont il tire de grands reportages et la matière de romans, dont celui qui est considéré comme son chef-d'œuvre romanesque, Les Cavaliers, ou encore Le Lion, qui rencontre un immense succès. Il se consacre aussi au devoir de mémoire et d'amitié en écrivant la biographie d'hommes comme le Dr Kersten, dans Les Mains du miracle, ou Jean Mermoz. Il est élu à l'Académie française en 1962.