L'Homme nouveau (cycle littéraire)
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L'Homme nouveau est un cycle de quatre romans publié par le romancier français Roger Vailland entre 1950 et 1955.
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Vailland : L'Homme nouveau | |
Le Bolchevik, par Boris Koustodiev (1920). | |
Auteur | Roger Vailland |
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Pays | France |
Genre | Roman |
Éditeur | éditions Corrêa |
Date de parution | 1950-55 |
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Roger Vailland, un des romanciers français en vue des années 1950, décrit dans ce cycle l'engagement d'un individu dans un projet collectif. C'est la période où il milite avec les communistes comme compagnon de route, puis comme membre du PCF à partir de 1952, où très souvent il sera sur le terrain avec les militants, où sa vie personnelle sera, à nouveau depuis la Résistance, en phase avec un projet collectif[1],[2].
L'auteur est heureux, milite et écrit des récits de voyages, des essais et surtout des romans qui sont à l'image de sa vie, mais représentent aussi, malgré leur caractère engagé, « partisan » (il se veut aussi écrivain au service du peuple[3]), des œuvres majeures dans la production romanesque française de l'époque. L'écriture chez lui commence souvent de la même façon, comme il le précise dans la revue Arts du : « J’ai commencé d’avoir envie d’écrire un roman et je suis devenu, comme d’habitude, extrêmement attentif à tout ce qui m’entoure. Pour moi, c’est toujours le premier symptôme. » Ce bonheur, il le définit d'une phrase dans une œuvre posthume, Les Hommes nus : « Eygurande est heureux ; ce matin il a été tout entier les gestes qu'il accomplissait. »
En 1945, il avait écrit dans son roman Drôle de jeu : « Nous allons changer la face du monde, ouvrir le cocon où frémit déjà L’Homme Nouveau[4]. » Cet « homme nouveau » comme il le nomme[5], il va le chercher jusqu'en 1956, où les événements historiques lui montreront qu'il était trop optimiste, comme il le note lui-même dans ses Écrits intimes.