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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Léon Jean Thomas Vingtain est un homme politique français né le à Paris et mort le au château de Marcouville à Vitray-sous-Brezolles[1], ancienne commune d'Eure-et-Loir intégrée en 1972 dans Crucey-Villages.
Député français Eure-et-Loir | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Léon Jean Thomas Vingtain |
Nationalité | |
Activités |
Fils de Alphonse Guillaume Victor Vingtain, notaire à Paris et de Geneviève Élisabeth Caigné (fille de Thomas Claude Caigné, né en 1765, mort en 1823, notaire à Paris).
En 1839, sa mère, veuve, se remarie avec Adelphe Chasles (1795-1868), alors maire et député de Chartres.
En 1858, il publie La Vie publique de Royer-Collard[2] et en 1860 un Essai sur la liberté de la presse.
Bien que docteur en droit, il préfère se consacrer à l'agriculture et devient exploitant agricole à Marcouville où il possède un château et est élu président du comice agricole de Dreux.
Opposant au Second Empire, en 1863, alors élu conseiller général du canton de Brezolles il se présente comme candidat libéral aux élections législatives pour la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir (Dreux, Nogent-le-Rotrou, Illiers et Brou) et déclare vouloir « l'égalité des droits, la liberté sous toutes ses formes, l'économie dans les dépenses, la modération dans les impôts et le contrôle sévère de l'emploi des deniers publics »[3]. Il est battu par Eugène Casimir Lebreton.
Il se représente une seconde fois, dans la même circonscription, aux élections législatives de 1869, déclarant vouloir « la liberté, l'ordre, le progrès régulier, la paix, l'économie, la réduction du contingent militaire, l'instruction primaire gratuite et le contrôle efficace des actes du gouvernement par les représentants de la nation »[4]. Il est à nouveau battu par Eugène Casimir Lebreton.
il parvient à être élu député d'Eure-et-Loir en 1871, inscrit au groupe parlementaire du Centre gauche. En 1874, il est nommé par le Garde des sceaux, ministre de la justice, membre de la commission à l'effet de préparer un projet de loi sur la presse[5]. Orléaniste, il soutient d'abord Thiers, il évolue vers le centre-droit à partir de 1873.
En avril 1871, il héberge secrètement dans son château de Marcouville Henri d'Orléans, duc d'Aumale[6].
Aux élections cantonales d'octobre 1871, il est battu dans le canton de Brezolles par Victor Legoux[7].
En 1877, il publie un opuscule Le parti républicain peut-il devenir un parti de gouvernement ? dans lequel il conclut que « c'est donc, coûte que coûte, au parti républicain à être sage, sous peine de périr et de voir par ses fautes la république périr avec lui »[8].
Dans sa Galerie de Versailles publiée dans Le Charivari, Arthur Pougin le décrit ainsi : « un petit homme joufflu, trapu, pansu, rond comme une boule, avec des cheveux courts d'une couleur incertaine, un menton à trois étages et des jambes en manches de veste. L'air bonhomme, un peu lourd, un peu pataud, un peu paysan, et une grosse figure ronde et réjouie. Avec tout ça une petite voix fluette et aiguë qui a l'air de sortir du fond d'un moulin. Enfin, comme ensemble, une vraie physionomie de fermier de campagne »[9].
Il meurt à Vitray-sous-Brezolles le à l'âge de 50 ans. Dans sa nécrologie, il est indiqué qu'il avait trois passions : l'agriculture, l'économie politique et la politique[10].
Il se marie avec Claire Gentil (1835-1898) et a trois filles :
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