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L'Agneau mystique

retable de Jan van Eyck et Hubert van Eyck / De Wikipedia, l'encyclopédie libre

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L’Adoration de l'Agneau mystique ou Autel de Gand (en néerlandais : Het Lam Gods, littéralement L'Agneau de Dieu), achevé en 1432, est un polyptyque peint sur bois, un chef-d'œuvre de la peinture des primitifs flamands[1],[2].

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Vue du retable ouvert (5,2 × 3,4 m).
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Vue du retable fermé.

Depuis 1986, il est présenté dans l'ancien baptistère de la cathédrale Saint-Bavon de Gand, transformé en chambre forte, à la suite de vols répétés.

Commandé par Joost Vijdt, riche marguillier de l’église Saint-Jean (devenue depuis la cathédrale Saint-Bavon), pour la chapelle privée de sa femme[1], le polyptyque est commencé par Hubert van Eyck et terminé par Jan van Eyck après la mort de son frère en 1426. Il est placé le sur l’autel de la chapelle du commanditaire, dans l’église Saint-Jean. Par la suite, il est déplacé, pour des raisons de sécurité, dans la chapelle principale de la cathédrale.

Le retable représente une « nouvelle conception de l'art », dans laquelle l'idéalisation de la tradition médiévale cède la place à une observation rigoureuse de la nature[3] et une reproduction fort habile des effets d'optique.

Le retable est composé d'un total de vingt-quatre panneaux encadrés, qui offrent au spectateur deux scènes différentes, selon sa position ouverte ou fermée, obtenue en repliant vers l'intérieur les panneaux situés à ses extrémités. Le registre supérieur de l'intérieur du retable représente, en rouge, le Christ-Roi, en Pontife Suprême réconciliateur de l'humanité avec le Créateur. Il siège entre la Vierge Marie et saint Jean-Baptiste. À droite et à gauche, se trouvent deux panneaux représentant des anges musiciens, chantant et jouant d'instruments de musique. Sur les panneaux extérieurs, Adam et Ève. Le registre inférieur du panneau central représente l'Adoration de l'Agneau de Dieu, par plusieurs groupes de personnes profondément absorbés dans le culte et la prière, tous éclairés par une colombe représentant l'Esprist Saint.

Les jours de semaine, les panneaux étaient repliés, montrant seulement l'Annonciation et le portrait des donateurs, Joost Vijdt et sa femme, Lysbette Borluut (nl). Les dimanches, les vigiles de fête et jours de fêtes, le retable était ouvert et dévoilait ses panneaux intérieurs.

Une inscription[4] sur le cadre d'origine indiquait que Hubert van Eyck maior quo nemo repertus (meilleur que quiconque) avait débuté la peinture du retable, mais que Jan van Eyck  qui se qualifie lui-même de arte secundus (deuxième meilleur dans l'art)  l'avait achevé en 1432, cette date étant contenue dans le dernier vers, « VersV seXta MaI Vos CoLLoCat aCta tVerI », au moyen d'un chronogramme. Le cadre d'origine, richement orné et sculpté sans doute en harmonie avec les entrelacs de la peinture, est détruit pendant la Furie iconoclaste en 1566; il est possible que le cadre d'origine ait compris des mécanismes d'horlogerie pour déplacer les volets et même jouer de la musique[5].

Le panneau inférieur gauche d'origine, connu sous le nom Les Juges intègres, est volé en 1934. Ce panneau n'a jamais été retrouvé et a été remplacé par une copie faite en 1945 par Jef Vanderveken. Le panneau volé figure en bonne place dans le roman d'Albert Camus, La Chute. En 2010, le journaliste d'investigation néerlandais Karl Hammer (en) publie De grootste kunstroof uit de geschiedenis : het geheim van de verdwenen rechters (Le Secret du panneau sacré) dans lequel il décrit méticuleusement l'implication de plusieurs groupes religieux[Lesquels ?], du Vatican et des services de renseignement britanniques, et leurs tentatives de récupérer le panneau disparu.

Le polyptyque, sans compter les cadres, mesure 3,75 × 2,60 m en position fermée, 3,75 × 5,20 m ouvert et est constitué de dix panneaux de bois de chêne.

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