Cagoule (Osarn)
organisation politique et militaire clandestine, active dans les années 1930 en France / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Cagoule est une organisation politique et militaire clandestine de nature terroriste[1], active dans les années 1930 en France.
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Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale La Cagoule | |
Idéologie | Nationalisme français Anti-républicanisme Anticommunisme Antisémitisme |
---|---|
Objectifs | Renversement de la IIIe République |
Fondation | |
Date de formation | 1935 |
Pays d'origine | France |
Fondé par | Eugène Deloncle Jean Filiol |
Actions | |
Mode opératoire | Assassinats, attentat à la bombe, sabotage, trafic d'armes |
Période d'activité | 1935-1939 |
Organisation | |
Chefs principaux | Eugène Deloncle (chef national)
Joseph Darnand (chef de la section niçoise) |
Répression | |
Considéré comme terroriste par | IIIe république française |
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Originellement nommé Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale (Osarn) par ses fondateurs, puis abrégé Osar, le groupe est devenu dans la presse Comité secret d'action révolutionnaire (CSAR) à la suite d'une faute dans un rapport d'informateur. Il est plus connu sous le surnom « la Cagoule », sobriquet choisi par Maurice Pujo pour exprimer son dédain envers cette organisation fondée par des dissidents de l'Action française.
D'extrême droite, anticommuniste, antisémite, antirépublicaine et proche du fascisme, la Cagoule commet plusieurs crimes de droit commun (assassinats, attentat à la bombe, sabotages et trafics d'armes)[2]. Parallèlement, elle tente une « intox » auprès de l'armée en ébruitant de fausses rumeurs relatives à une insurrection communiste. L'organisation est démantelée par la police en 1937-1938.
Après la défaite et l'armistice de 1940, certains anciens cagoulards optent pour la Résistance intérieure ou la France libre, tels le colonel Groussard ou Maurice Duclos. D'autres se rallient au régime de Vichy ou deviennent des « ultras » parisiens de la collaboration, notamment l'ex-dirigeant cagoulard Eugène Deloncle qui fonde le Mouvement social révolutionnaire.
Les rapports entretenus à divers degrés avec d'anciens cagoulards par certains hommes d'affaires et hommes politiques français, tels le fondateur du groupe L'Oréal, Eugène Schueller, et le président de la République François Mitterrand, ont maintenu l'attention publique sur l'organisation après la Seconde Guerre mondiale.