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nouvelle de Alphonse Daudet De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Chèvre de monsieur Seguin est l'une des nouvelles des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet.
La Chèvre de monsieur Seguin | ||||||||
La Chèvre de monsieur Seguin dans une édition illustrée E. Flammarion (1904). | ||||||||
Auteur | Alphonse Daudet | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Nouvelle | |||||||
Éditeur | J. Hetzel | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1869 | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Lettres de mon moulin | |||||||
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Elle s'inspire peut-être d'un poème de Théocrite.
D'après Claude Gagnière, elle est clairement attribuée à son prête-plume, Paul Arène[1]. D'après Roger Ripoll, éditeur des œuvres de Daudet dans la Bibliothèque de la Pléiade, l'étendue de la collaboration de Paul Arène aux Lettres est impossible à déterminer[2].
Sous forme de lettre à un ami, Pierre Gringoire, c'est un apologue inspiré (d'après les dernières lignes du texte) d'une histoire populaire de Provence[3].
La Chèvre de monsieur Seguin est publiée dans le quotidien L'Événement du 14 septembre 1866, avant d'être insérée dans la première édition en recueil par Hetzel, en 1869, des Lettres de mon moulin[4].
Pierre Gringoire, ami de Daudet, ne veut pas se faire chroniqueur dans un journal, mais rester poète. Le narrateur lui fait des remontrances et lui raconte alors l'histoire de la chèvre de M. Seguin. Celui-ci avait eu déjà six chèvres, toutes mangées par le loup pour avoir voulu goûter à la liberté de la montagne. La septième, Blanchette, bien traitée par son maître, commence à s'ennuyer, comme celles qui l'ont précédée. Elle confie à M. Seguin son souhait de partir dans la montagne et essuie un refus effrayé de la part de son maître. Pour prévenir toute escapade, il l'enferme dans une étable. Il oublie de fermer la fenêtre, que la chèvre utilise aussitôt pour quitter les lieux. Elle découvre alors la montagne majestueuse et passe une délicieuse journée. Elle trouve même l'occasion de s'ébattre avec un jeune chamois au pelage noir. Le soir, bien qu'elle ait entendu le hurlement du loup, puis le son de la trompe de M. Seguin, Blanchette ne rentre pas à l'enclos. Voyant son prédateur, elle décide de lutter contre lui. Le combat dure toute la nuit. Au lever du jour, Blanquette, épuisée et couverte de blessures, se laisse dévorer[5].
Elle s'inspire peut-être aussi[réf. nécessaire] de la 6e épigramme de Théocrite (vers 310 av. J.-C., mort vers 250 av. J.-C.), Sur Thyrsis le chevrier pleurant une chèvre qu’un loup a dévorée : « Ô malheureux Thyrsis, que te sert-il de rougir tes yeux à force de larmes ? Elle s’en est allée, la petite chèvre ; elle s’en est allée dans l’Hadès, la belle petite, car un loup féroce l’a saisie avec ses griffes, tandis que les chiens aboyaient. Que te sert-il de pleurer, puisqu’il ne te reste d’elle ni un os ni même un peu de cendre ? »[6]
La Chèvre de monsieur Seguin a été enregistrée par Fernandel[7].
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