La Main à plume
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La Main à plume (1941-1944) est le groupe surréaliste qui prend la relève pendant la Seconde Guerre mondiale, en l’absence d'André Breton et de la plupart des surréalistes historiques, en exil aux États-Unis et au Mexique. De jeunes poètes, peintres et militants se regroupent sous ce nom rimbaldien - la Main à plume vaut la main à charrue, jamais je n’aurai ma main (Rimbaud, "Mauvais sang", Une saison en enfer[1]).
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Ce groupe particulièrement politisé a lancé de nombreuses publications et activités collectives dans le Paris occupé. Il a édité une revue, qui a changé de nom à chaque livraison, pour échapper à la censure allemande: La Main à plume, Géographie nocturne, Transfusion du verbe, La Conquête du monde par l’image. De nombreuses plaquettes individuelles, dont le célèbre Poésie et Vérité 42 de Paul Éluard.
Politiquement, le groupe était à dominante trotskiste. Il s’est opposé à l'accommodement du champ littéraire et artistique à l'Occupant et au régime de Vichy, mais aussi, indirectement, à la politique du front uni de la résistance sous la direction du PCF. Il s’auto-définissait comme « une jeunesse qui se tient aussi loin d’Aragon qu’elle l’est de Drieu La Rochelle[2]».