Pendant la seconde guerre mondiale, Herta von Stauffen, militaire dans l'armée allemande, vient en Bretagne rejoindre son mari pour la veillée de Noël. Mais celui-ci, colonel des troupes d’occupation, est indisponible car il est de service ce jour-là: elle doit se résoudre à s’installer temporairement chez une veuve pour l’attendre. Peu à peu, elle s'éprend du fils de la veuve, un parachutiste français, qui vient justement d'être envoyé de Londres pour guider un raid de bombardiers de la RAF.
Elle a l'occasion de le dénoncer mais ne le fait pas. Et le parachutiste, de son côté, en vient à négliger sa mission pour succomber à leur passion. C'est la mère, résistante bretonne intransigeante, qui éliminera la tentatrice, trop tard néanmoins pour que la mission du parachutiste réussisse.
la voix de Roger Rudel: un agent des chemins de fer
On a dit ce film simpliste et manichéen, mais il contient par bien des aspects une intensité dramatique racinienne. De bonne répliques aussi, telle celle de F. Rosay, disant fièrement à l'Allemande "Il y a encore des Français qui ne sont ni morts ni prisonniers."
Caricaturale, mais hélas trop authentique, la méchante intransigeance du colonel Gert Froebe, qui empêche la rencontre de l'épouse venue de si loin, en fausse permission, pour voir son mari, qu'elle connaît si peu.
"Votre mari ne viendra pas vous retrouver, parce qu'il est à ma recherche, et que moi, je suis ici. C'est ce qu'on appelle un cercle vicieux!", ironise Terzieff, qui retrouve son personnage grinçant des "Tricheurs".
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