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Libération-Nord
Mouvement français de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Libération-Nord est un des principaux mouvements français de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, créé en zone occupée à partir de la fin de l'année 1940, opérant aussi en zone Sud à partir de 1942.
C'est un des huit grands mouvements représentés à partir de 1943 au Conseil national de la Résistance.
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Historique
Résumé
Contexte
C'est d'abord un journal clandestin hebdomadaire, qui apparaît en décembre 1940, puis Libération-Nord se transforme en en un mouvement de résistance. Son journal Libération est le seul organe de la résistance à paraître chaque semaine, sans interruption, de 1940 jusqu'à la Libération en août 1944[1].
Les initiateurs sont Christian Pineau et l'équipe des syndicalistes du Manifeste des douze ; le mouvement veut représenter la SFIO clandestine ainsi que les mouvances syndicales CGT (non communiste) et CFTC. Dans l'ensemble, ce mouvement est surtout formé de socialistes. L'une des caractéristiques du mouvement est de privilégier la politique par rapport au militaire[2].
En 1942, deux réseaux de résistance sont créés à partir de Libération-Nord, sous le contrôle du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) :
- Phalanx, en zone sud, par Christian Pineau ;
- Cohors-Asturies, en zone nord.
Début 1943, il commence à organiser des groupes armés, sous l'impulsion du philosophe Jean Cavaillès et du colonel Georges Zarapoff. Représenté au Conseil national de la Résistance, où il relaie l'influence de la SFIO clandestine, le mouvement refuse en décembre 1943 de se joindre aux Mouvements unis de la Résistance (MUR), qui regroupe les principaux mouvements de zone sud.
À l'instar de l'Organisation civile et militaire (OCM), il échoue à créer, avec la SFIO, un grand parti travailliste issu de la Résistance.
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Membres
- Louis Béors
- Odette Bergoffen
- Gilbert Bostsarron, arrêté le , fusillé au fort de Bondues
- Pierre Boursicot
- Georges Capon, artiste peintre et lithographe, professeur à l'École Estienne
- Jean Cavaillès
- André Challe
- Roger Chatelain
- Michel Collinet
- Jean-Baptiste Daviais
- Pierre Debizet (ancien patron du SAC probablement le Debize P de la liste des membres du réseau accessible sur internets)
- Georges Dufétel, architecte à Boulogne-sur-Mer
- Roger Deniau
- Robert Duterque
- Robert Fouré
- Hélène Fournier, épicière à Tours
- Léon Gontier, cofondateur
- Claude Guyot
- Catherine Lagatu
- Georges Lapierre
- Charles Laurent
- Alphonse Le Gallo, futur maire de Boulogne-Billancourt.
- Claude Lemaitre-Basset
- Jeanne Léveillé
- Marcel Mérigonde
- Gaston Moutardier
- Pierre Neumeyer
- René Parodi, cofondateur avec Christian Pineau
- Robert Peres, chef de groupe à Libération-Nord, fut tué par les Allemands le 21 août 1944 (Plaque commémorative, quai du 4-Septembre, Boulogne-Billancourt, à l'entrée du pont de Saint-Cloud)
- Christian Pineau, fondateur
- Henri Ribière (« Gilbert »)
- André Sellier
- François Tanguy-Prigent
- Paul Verneyras
- Augustin Viseux...
- Dans les départements
- Roger Secrétain, journaliste et écrivain (cofondateur début 1943 du mouvement du Loiret)
- Pierre Ségelle, médecin, cofondateur du mouvement du Loiret. Arrêté fin 1943 puis déporté en à Dachau, il est libéré en .
- Jacques Chombart de Lauwe (« colonel Félix » à partir du ), en Loire-Inférieure[3]
- Paul Rassinier, dans le Territoire de Belfort (agent de liaison entre Paris et Belfort en ce qui concerne le mouvement, Paul Rassinier a par la suite prétendu être un de ses fondateurs ; cette assertion a été reprise par un certain nombre d'auteurs, par exemple Jean Paulhan en 1953[4]).
- Mathieu Donnart, alias Colonel Le Poussin, dans le Finistère. Le groupe "Libé-Nord" du Finistère fut la plus importante organisation de résistance de ce département, comprenant de nombreuses sections dont celles d'Huelgoat - Carhaix (chef: capitaine Merlin), de Lanmeur- Saint-Jean-du-Doigt (dirigé par François Tanguy-Prigent), des Monts d'Arrée - Pays de Morlaix (chef : docteur Le Janne, alias commandant Noël), les résistants de ce dernier groupe se réunissant souvent au Fumé et à Lamprat en Plourin-lès-Morlaix[5].
- Jean Emond, secteur de Vendôme, Loir-et-Cher[6]. Il dirigea le réseau jusqu'à son arrestation en .
- Georges Reverbori, responsable de l'arrondissement de Montbéliard entre 1942 et 1944.
- Raymonde Fiolet, responsable de la cellule de l'Aisne.
- Edmond Grasset, responsable en Charente-Maritime, assassiné par des miliciens le [7].
- Henri Henneguelle, responsable de Libération-Nord dans le Pas-de-Calais.
- Jean Capdeville, responsable de Libération-Nord en Normandie.
- André Kleinpeter, responsable de Libération-Nord en Seine-et-Oise, mort en déportation[8].
- Georges Bonnac en Gironde, mort en déportation
- René Peeters, responsable de Libération-Nord en Meurthe-et-Moselle
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Notes et références
Voir aussi
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