Liste des réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française
page de liste de Wikipédia / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Liste des réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Cette liste présente les réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française, de 1940 à 1944.
Parmi les différentes organisations de la Résistance intérieure française, on a coutume de distinguer les réseaux et les mouvements[1]. Un réseau est une organisation créée en vue d'un travail militaire précis (renseignement, sabotage, évasion de prisonniers de guerre et de pilotes tombés chez l'ennemi). Un mouvement a pour premier objectif de sensibiliser et d'organiser la population.
Les réseaux de la France libre dépendaient de son service secret, le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA).
Huit grands mouvements
Les huit grands mouvements qui, à partir de , seront membres du Conseil national de la Résistance, sont les suivants :
- Ceux de la Libération (CDLL), plutôt de droite.
- Ceux de la Résistance (CDLR), apolitique, créé le .
- Combat, plutôt démocrate-chrétien.
- Franc-Tireur, fondé à Lyon en 1941, dirigé par Jean-Pierre Lévy, plutôt de gauche.
- Le Front national, communiste (avec une minorité de membres de la SFIO et de militants de gauche, sans rattachement à un parti[2]).
- Libération-Nord, SFIO (socialiste, hégémonique avec minorités du reste de la gauche).
- Libération-Sud, plutôt de gauche.
- Organisation civile et militaire (OCM), créé en septembre-octobre 1940, d'abord plutôt de droite avec une tendance conservatrice puis marquée par l'importance grandissante de sa minorité socialiste qui devient majoritaire ensuite au cours de la guerre et qui ont deux sur trois dirigeants membres du PCF le .
Regroupements des grands mouvements
- L'Armée secrète (AS). Regroupement en 1942 des organisations militaires des principaux mouvements de la zone sud (Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur). Organisation très présente dans la région Rhône-Alpes (Vercors, Lyon) et le Massif central.
- Mouvements unis de la Résistance (MUR). Regroupement en des principaux mouvements de la zone sud (Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur).
- Le Mouvement de libération nationale (MLN). Créé au début de 1944 par regroupement des Mouvements unis de la Résistance et de plusieurs mouvements de la zone nord.
- Les Francs-tireurs et partisans (FTP) , créés par le P.C.F. à compter de fin 1941, ayant incorporé les Bataillons de la jeunesse et comprenaient également les sections de résistants d'origine étrangère et/ou juive, appelés main-d'œuvre immigrée (M.O.I. / F.T.P.)
- Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) , regroupement complet des membres des mouvements, des réseaux de résistance intérieure et des unités de l'Armée secrète, des FTP, de l'Organisation de résistance de l'Armée (ORA), etc., au sein d'une organisation unique, étant créées par décision du général de Gaulle le , placées sous la direction de Jacques Bingen et sous le commandement militaire du général Koenig.
Autres mouvements
- L'Armée des Volontaires, détruite début 1942
- Défense de la France
- Combat Zone nord, détruit
- Le Groupe de la rue de Lille
- L'Insurgé, mouvement socialiste de Résistance créé dans le Rhône
- Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD)
- Noyautage des administrations publiques (NAP et Super-NAP)
- Organisation de résistance de l'Armée (ORA) (résistance issue de l'Armée d'armistice, obéissant au régime de Vichy, apparue après l'invasion de la zone Sud par les Allemands en , ne reconnaissant difficilement le général de Gaulle comme chef des forces de la Résistance qu'en ).
- Témoignage chrétien de Pierre Chaillet, mouvement catholique créé en 1941 à Lyon puis étant étendu à d'autres secteurs dont Paris
- Vengeance
- L'Organisation spéciale (OS), du Parti communiste français, qui n'était pas à proprement parler un mouvement de résistance, mais une branche clandestine chargée d'actions violentes.
- Lorraine, mouvement nancéien fondé début 1942.
- Groupe Ponzán, réseau d'évasion fondé par le républicain espagnol Francisco Ponzán Vidal à Toulouse[3], auquel a participé notamment la résistante déportée Elisa Garrido[4].
- Le réseau Comète.