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Comédien Français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Jean Péricaud, né à La Rochelle le et mort à Paris 3e le [1], est un comédien, chansonnier, auteur dramatique, historien du théâtre et metteur en scène français.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Louis Jean Péricaud |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Honorine Camous (d) |
Enfant |
Il est le père de l'actrice Berthe Jalabert (1858-1942) et l'oncle de l'acteur Gustave Hamilton (1871-1951).
Fils d'un commis de négociant mort quand il avait à peine 5 ans, il est élevé par un oncle officier[2], futur commandant de la place de La Rochelle. Songeant à son tour à une carrière militaire, il se rend à Paris pour se préparer aux examens de Saint-Cyr, mais change d'avis et fait ses débuts de comédien au Bobino en 1853. Il joue ensuite pendant une quinzaine d'années dans les théâtres de province, devient une idole du public à Marseille, revient à Paris en 1872 pour entrer aux Folies-Dramatiques, puis au Cluny et à l'Ambigu. Pendant six ans, il est l'un des quatre administrateurs du Théâtre du Château-d'Eau, puis repasse à l'Ambigu où il est régisseur général et premier comique. En même temps qu'il crée ou reprend un très grand nombre de rôles, il fait représenter plus de 70 pièces, écrites seul ou en collaboration, et compose quelque 500 chansons. Avec l'aide d'un ami, libraire érudit, il collectionne livres, brochures et estampes pour former une bibliothèque théâtrale parmi les plus complètes de son temps.
Il entre en 1891 à la Porte Saint-Martin, théâtre dont Coquelin aîné et son fils Jean prennent la direction en 1897. Péricaud y crée notamment crée le rôle de Montfleury dans le Cyrano d'Edmond Rostand. Metteur en scène et régisseur général, il devient le bras droit de Coquelin aîné. En 1897, il épouse l'actrice Honorine Camous[3] dite Madame Honorine qui sera entre autres sa partenaire dans Les Mystères de Paris, pièce d'Ernest Blum créée en 1902 au Théâtre de la Porte Saint-Martin.
En 1898, il est nommé secrétaire-rapporteur de la Société des artistes. En 1904, il passe au Théâtre de la Gaité, dont Jean Coquelin est l'un des directeurs, puis retourne à la Porte Saint-Martin en 1907. La mort de Coquelin aîné en lui porte un coup fatal. Dix mois plus tard, alors qu'il se prépare à mettre en scène le Chantecler de Rostand, il meurt à son domicile dans le 3e arrondissement de Paris. Il est inhumé le au cimetière du Père-Lachaise (95e division[4]).
Après avoir publié une histoire du Théâtre des Funambules en 1897, Péricaud laissa inachevée une Histoire de l'histoire des grands et des petits théâtres de Paris pendant la Révolution, le Consulat et l'Empire, dont les deux premiers volumes avaient paru en 1908 et 1909[5]. Son Panthéon des comédiens de Molière à Coquelin aîné parut à titre posthume en 1922.
Jean Coquelin disait à son propos : « On a dit de Péricaud qu'il était le théâtre incarné : nulle expression ne saurait mieux le caractériser. Le théâtre était son existence, il ne pouvait s'en passer, il y pensa jusqu'à son dernier souffle. Auteur, acteur, collectionneur, metteur en scène, il ne vivait que pour le théâtre[6]. »
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