Loading AI tools
magistrat français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marc Trévidic, né le à Bordeaux, est un magistrat et écrivain français.
Président de chambre (d) Cour d'appel de Versailles | |
---|---|
depuis |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Entre 2006 et 2015, il est juge d'instruction au pôle antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris. Il exerce ensuite comme premier vice-président au tribunal de grande instance de Lille entre 2015 et 2018 puis président de chambre à la cour d'appel de Versailles depuis 2018.
Marc Trévidic est né d'un père français breton et d'une mère espagnole basque, tous deux employés chez Renault[1],[2].
Après un DEA de droit privé à l'université Paris-Descartes, il intègre l'École nationale de la magistrature (ENM)[3].
Il commence sa carrière en tant que juge d'instruction à Péronne (Somme) en 1990, à 25 ans.
En 1992, il devient substitut du procureur à Nantes en 1992.
En 1997, il travaille au parquet du tribunal de grande instance de Paris à la 8e section chargée des crimes et délits flagrants.
En 2000, il rejoint la section antiterroriste et prend en charge les dossiers liés au djihadisme[4]. À ce poste, il met fin au réseau de Fateh Kamel.
En 2003, il est nommé juge d'instruction financier à Nanterre avant de passer dix mois à La Réunion.
En il est nommé juge d'instruction au pôle antiterrorisme au tribunal de grande instance de Paris, en remplacement de Jean-François Ricard[5],[6],[7].
Il a été confronté d'une façon ou d'une autre[pas clair] aux affaires suivantes :
En , il quitte ce poste en application du statut de la magistrature qui limite à dix ans la durée de fonction dans certaines fonctions spécialisées, dont celle de l'instruction[9]. Il dit alors publiquement craindre l'imminence d'un attentat majeur alors que son service est débordé par les nouveaux dossiers et qu'en août il interroge Reda Hame, qui lui confie la possibilité que l'organisation État islamique cible une salle de concert de rock, quelques mois avant l'attentat du Bataclan. Il critique également la réorganisation des renseignements généraux décidée en 2008[4],[10].
Il déplore n'avoir pu aller de ce fait au bout des affaires des moines de Tibhirine et de Karachi. Il est nommé, en avancement — poste hors-hiérarchie — et sur sa demande, premier vice-président au tribunal de grande instance de Lille[11] ,[12].
Entre 2009 et , il est également président de l’Association française des magistrats instructeurs. Il en est le vice-président au moins jusqu'en [7].
En 2018, il est nommé président de chambre à la cour d'appel de Versailles[13].
En , il se déclare très inquiet des éventuels débordements qu'induirait le projet de loi relatif au renseignement, car il pourrait être « une arme redoutable si elle est mise entre de mauvaises mains ». Il fait part à la presse de son inquiétude, en notant : « Il y a une absence de contrôle totale dans cette loi[14],[15],[16]. »
Le , il est élu « Grande Gueule de l'année » par Les Grandes Gueules sur RMC (radio Monte-Carlo), trophée décerné chaque année à une personnalité dont les propos ont marqué l'actualité de l'année.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.