Mouvement pour les droits de l’Homme en Union soviétique
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Dans les années 1980, un mouvement pour les droits de l’Homme en Union soviétique commence à apparaitre. Les personnes impliquées ont des convictions différentes. Certains souhaitent des droits civiques : liberté d'expression, de croyance religieuse, autodétermination nationale. Pour d’autres, il est crucial de rendre compte de manière véridique de ce qui se passe dans le pays, et non la version censurée par les médias officiels. Enfin, certains sont des communistes-réformateurs, qui souhaitent améliorer le système soviétique.
Peu à peu, sous la pression des actions et des réponses officielles, ces groupes et ces intérêts s’organisent. La lutte pour les droits civils et les droits de l'Homme se concentre alors sur les questions de liberté d'expression, de liberté de conscience, de liberté d'émigrer, de psychiatrie punitive et sur le sort des prisonniers politiques. Elle se caractérise par une nouvelle ouverture de la dissidence, un souci de légalité, et le rejet de toute lutte "souterraine" et violente[1].
Comme les autres dissidents de l'Union soviétique post-stalinienne, les militants des droits de l'homme subissent des mesures répressives : avertissements de la part de la police et du KGB, perte d’emploi, emprisonnement ou incarcération dans des hôpitaux psychiatriques, exil à l'intérieur du pays ou à l’étranger[2].