Mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2023
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Le mouvement social contre la réforme des retraites en France en 2023 mobilise pendant plusieurs mois des millions de personnes protestant contre le relèvement de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite et à 43 ans de la durée minimum de cotisation. Ces mesures sont portées par le gouvernement d'Élisabeth Borne, sous la présidence d'Emmanuel Macron.
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Date |
Du au [1] (4 mois et 20 jours) |
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Localisation | France |
Organisateurs | Intersyndicale, syndicats étudiants |
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Revendications | Abandon de la réforme des retraites du gouvernement |
Nombre de participants |
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Types de manifestations | Défilés pacifiques, grèves, blocages de routes, raffineries et voies ferrées, coupures de courant, banderoles sur monuments et sites naturels, concerts de casseroles |
Emmanuel Macron Gouvernement Élisabeth Borne |
Intersyndicale nationale |
Emmanuel Macron (président de la République) Élisabeth Borne (Première ministre) Olivier Dussopt (ministre du Travail) Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur) |
Laurent Berger (CFDT) Philippe Martinez puis Sophie Binet (CGT) Frédéric Souillot (FO) François Hommeril (CFE-CGC) Cyril Chabanier (CFTC) Laurent Escure (UNSA) Simon Duteil et Murielle Guilbert (Solidaires) Benoît Teste (FSU) Imane Ouelhadj (UNEF) Etienne Matignon (FAGE) Colin Champion (VL) Louri Chrétienne et Gwenn Thomas-Alves (FIDL) Charlotte Moizon (MNL) |
Réunis en intersyndicale nationale en , quelques mois après la réélection d'Emmanuel Macron et plus de deux ans après l'abandon d'un premier projet de réforme, les huit principaux syndicats de salariés lancent un appel à des grèves et manifestations.
Le , la contestation est beaucoup plus forte qu'attendue. Treize autres journées d'action suivent dans quelque 300 villes, le nombre total de manifestants dépassant plusieurs fois les précédents records de 1995 et 2010, selon la police comme selon les syndicats.
Ne parvenant pas à rencontrer le gouvernement, l'intersyndicale appelle en février à une série de blocages intermittents (ports, routes, ponts, péages, rond-points, raffineries, hypermarchés, plate-formes logistiques), sans perdre le soutien de deux-tiers à trois-quarts des Français.
L'adoption de la réforme, le , après un débat raccourci et sans vote du Parlement, via un recours inattendu à l'article 49.3 de la Constitution, relance le débat sur une crise démocratique. Cette initiative est suivie de manifestations quotidiennes improvisées et d'une motion de censure transpartisane, qui est rejetée de justesse.
Le président Macron dénonce de son côté des menées factieuses, sur fond de feux de poubelles et de coupures d'électricité. La politique de maintien de l'ordre — plaçant en garde à vue des centaines de personnes ensuite relaxées et visant plusieurs fois des services d'ordre syndicaux et des cortèges pacifiques en plein jour — suscite l'inquiétude de l'ONU et du Conseil de l'Europe, d'autant que cinq personnes y ont subi des mutilations.