National Association for the Advancement of Colored People
organisation américaine de défense des droits civiques / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
La National Association for the Advancement of Colored People (en français : Association nationale pour la promotion des gens de couleur), en général désignée par son sigle NAACP, est une organisation américaine de défense des droits civiques. Elle a été fondée en 1909 à la suite du Niagara Movement, qui avait été créé en 1905 par W. E. B. Du Bois. En 1910, elle lance The Crisis, son principal organe de presse.
Cet article est en cours de réécriture ou de restructuration importante ().
Un utilisateur prévoit de modifier cet article pendant plusieurs jours. Vous êtes invité(e) à en discuter en page de discussion et à participer à son amélioration de préférence en concertation pour des modifications de fond.
Bandeau apposé par Bernard Botturi (d · c) le 18 février 2024.
Fondation |
---|
Sigle | |
---|---|
Zone d'activité | |
Type |
Association à but non lucratif |
Forme juridique | |
Siège | |
Pays | |
Langue |
Membres |
1 million |
---|---|
Fondateurs |
Moorfield Storey (en), Mary White Ovington, W. E. B. Du Bois |
Président |
Derrick Johnson (en) |
Budget |
25,84 millions dollars (2018) |
Chiffre d'affaires | |
Site web |
IRS |
---|
Dans son domaine, elle est l'une des organisations les plus anciennes et les plus influentes aux États-Unis.
Sa mission est « d'assurer l'égalité des droits politiques, éducatifs, sociaux et économiques de tous les citoyens et éliminer la haine raciale et la discrimination raciale ». Son nom, conservé par tradition, constitue l'un des derniers exemples d'utilisation de l'expression « gens de couleur ».
La NAACP décerne chaque année l'« Image Awards for achievement in the arts and entertainment » (Prix de l'Image pour une réussite exemplaire dans le domaine des arts et du divertissement), ainsi que la Médaille Spingarn qui récompense un Afro-Américain pour ses contributions remarquables.
Difficultés historiographiques pour aborder la NAACP
La NAACP est l'organisation la plus importante et la plus ancienne pour la défense des droits civiques. Elle est fondée en 1909 par un groupe de réformateurs sociaux blancs et d'intellectuels afro-américains. Après la seconde Guerre mondiale la NAACP comprend environ 500 000 adhérents qui sont à jour de leur cotisation. Pour de nombreux Afro-Américains, le sigle NAACP est le symbole du refus d'être considérés comme des « citoyens de seconde classe ». En revanche pour de nombreux suprémacistes blancs, présents principalement dans les États du sud des États-Unis la NAACP est un groupe d'extrémistes, d'agents de l'étranger ayant pour but de subvertir la ségrégation raciale, garantie des relations « harmonieuses » entre les ethnies. Même si la NAACP fait figure d'arrière garde depuis l'adoption de différentes lois fédérales comme celle des années 1960 prohibant toutes les lois et réglementations ségrégatives sur l'ensemble des États-Unis, il demeure que la NAACP reste l'organisation afro-américaine la plus importante. Pour l'historien August Meier (historien) (en) spécialisé dans l'histoire de la NAACP, il est difficile d'estimer son rôle quant à la conquête de la liberté et de l'égalité des droits civiques en faveur des Afro-Américains, il demeure que la NAACP est le parent pauvre de de l'historiographie des droits civiques. Avis partagé par l’historien Charles W. Eagles (en) qui fait remarquer, non sans étonnement, qu'il n'y a pas un seul historien qui a écrit un livre consacré à la NAACP, contrairement à d'autres mouvements dédiés à la promotion des Afro-Américains comme le Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), le Congress of Racial Equality (CORE), la National Urban League (NUL) ou la Southern Christian Leadership Conference (SCLC). Il faut attendre 1990 pour que soit publiés des livres conséquents sur l'histoire de la NAACP. Un autre exemple est le foisonnement de livres consacrés à Martin Luther King, certes son rôle est prééminent, mais pourquoi omettre le rôle des leaders de la NAACP comme Walter White ou Roy Wilkins, ils ne bénéficient pas de notices qui leur seraient consacrés au sein du Black Leaders of the Twentieth Century publié sous la direction de John Hope Franklin et August Meier (historien). L'une des causes de cette négligence est probablement l'image d'une association légaliste et bureaucratique, attachée à un libéralisme démocratique, se détournant des véritables aspirations de la majorité des Afro-Américains. Dans l'Encyclopedia Of American Political History [note 1] la NAACP est rarement citée. L'universitaire Carol Anderson (en) reproche à la NAACP d'avoir rejoint les rangs de l'anticommunisme et dans la foulée d'avoir abandonné une politique de réforme sociale fondée sur les droits de l'homme pour prendre des positions proches de la droite républicaine, cela durant les années de la guerre froide. Or comme la suite le démontre la NAACP a joué un rôle décisif quant à l'obtention des lois en faveur de l’égalité des droits civique, notamment en pratiquant le lobbying auprès des élus du Congrès, dès 1942, elle crée une agence permanente à Washington (district de Columbia) dirigée par Clarence Mitchell Jr. (en), ce dernier a obtenu la désagrégation au sein des forces armées américaines, il a largement contribué à la rédaction et la promulgation du Civil Rights Act de 1957, puis du Civil Rights Act de 1964, du Voting Rights Act de 1965 et enfin du Civil Rights Act de 1968 mettant fin à la ségrégation sur l'ensemble des États-Unis[1],[2],[3],[4].
Le Niagara Movement
Les prémisses
En 1904, une réunion se tient au Carnegie Hall de New-York, où sont présents les tenants de la politique de compromis de Booker T. Washington et les tenants qui s'y oppose, groupe principalement animé par dirigé par W. E. B. Du Bois, William Monroe Trotter, et John Hope (professeur) (en). Le but de cette réunion est d'établir un terrain d'entente. Les négociations ayant échoué W. E. B. Du Bois, et William Monroe Trotter se réunissent en pour élaborer une stratégie visant à contrer la politique de Booker T. Washington. Ils obtiennent le ralliement de Fredrick McGhee (en) et de C.E. Bentley, ensemble ils programment un meeting qui se tiendra dans l'ouest de l'État de New York , y sont conviés plus d'une cinquantaine d'hommes d'affaires et de professionnels afro-américains connus pour leurs opinions anti-Booker T. Washington. C'est cherchant un lieu adapté à cette réunion et préservé des espions de Booker T. Washington que W. E. B. Du Bois choisit un hôtel, le Erie Beach Hotel situé sur le versant canadien des chutes du Niagara[5],[6],[7].
La réunion
Du au , près d'une quarantaine d'intellectuels et hommes d'affaires afro-américains.fondent le Niagara Movement. Ce mouvement se donne pour mission de traiter le problème de l'égalité des droits civiques mise à mal principalement par les États du sud des États-Unis par la promulgation des lois dites Jim Crow et notamment, issue de ces lois la pratique des literacy tests, mise en place pour empêcher les citoyens appartenant aux minorités afro-américaines, hispaniques et latino-américaines et amérindiennes de s'inscrire sur les listes électorales[5],[8],[9],[10].
W. E. B. Du Bois est élu secrétaire général du Niagara Movement. La réunion se clôture avec l’adoption d'une déclaration de dix neuf principes fondateurs de l'action du mouvement, principes visant principalement à repérer et lutter contre les préjugés racistes et l'état de pauvreté des Noirs, le droit de vote, la liberté d'expression, l'abolition des classes sociales fondée sur l'appartenance ethnique et la couleur de peau, l'abolition des lois Jim Crow dans les transports publics, la reconnaissance de la dignité des travaux dits « manuels », le droits d'envoyer les enfants suivre une scolarité digne de ce nom. Le point le plus important est d'utiliser le système législatif en vigueur pour faire avancer l'égalité des droits civiques[6],[7],[11].
À partir du mois de , W. E. B. Du Bois crée le Moon Illustrated Weekly hebdomadaire qui diffuse les buts et missions du Niagara Movement et ainsi gagner du terrain auprès de l'opinion américaine[6].
Le « Niagara Movement for Civil Rights » dépose ses statuts en sans rencontrer d'opposition de la part du gouvernement fédéral de Washington[6].
La seconde réunion (1906)
Une seconde réunion du Niagara Movement se tient du au au Storer College (en) de la bourgade de Harpers Ferry dans l'État de Virginie-Occidentale, village connu pour le raid de John Brown commis en 1859. La nouveauté de cette réunion est l'adhésion des femmes au mouvement malgré les réserves de William Monroe Trotter. De nombreuses personnalités y prononcent des discours telles que le procureur de la Virginie Occidentale J. R. Clifford (en), le directeur de publication de The Voice of the Negro (en) Max Barber (en) du pasteur Reverdy C. Ransom (en), une conférence de Mary, la fille de J. R. Clifford, sur l'acception des femmes au sein du mouvement. La réunion se clôt après un pèlerinage nocturne au Fort de John Brown[6],[7].
La troisième réunion (1907)
En 1907, une troisième réunion se tient à Boston dans l'État du Massachusetts. Lors de cette réunion des oppositions émergent, notamment entre des membres fondateur comme William Monroe Trotter et Clement G. Morgan (en) qui critiquent la main mise de W. E. B. Du Bois sur le mouvement[6].
La quatrième réunion (1908)
En 1908, une quatrième réunion du Niagara Movement se tient dans la ville d'Oberlin, dans l'État de l'Ohio. Lors de cette réunion, certes de nouveaux venus viennent rejoindre le mouvement mais Mary White Ovington et Fredrick McGhee manquent à l'appel et William Monroe Trotter se sépare du mouvement en pour fonder la National Negro American Political League, qui est rejointe par de nombreux adhérents du Niagara Movement. Malgré ses efforts, W. E. B. Du Bois ne peut mettre fin à l'hémorragie[6].
L'émeutes raciale de Springfield (1908)
Les émeutes raciales de Springfield, dans l'État de l'Illinois, qui se déroulent du 14 au où deux Afro-Américains sont lynchés et cinquante autres blessés soulignent la nécessité de disposer rapidement d'une organisation qui rassemble l'ensemble des voix américaines qui veut mettre fin à ce genre d'horreur. D'autant que ces émeutes viennent à suite d'autres émeutes comme celles de l'insurrection de Wilmington de 1898, émeute de la Nouvelle Orléans (1900) (en), les lynchages de la ville de Pierce City dans l'État du Missouri en 1901, les émeutes d'Atlanta de 1906 dans l'État de la Géorgie pour ne citer que les plus meurtrières. Le journaliste William English Walling (en) qui s'est rendu à Springfield pour y mener une enquête approfondie alerte ses lecteurs du The Independent (New York) (en) à se mobiliser pour dénoncer l'horreur des lynchages et assassinats qui sont autant de mépris envers la mémoire d'Abraham Lincoln et de sa sépulture. Son appel est entendu par Mary White Ovington[12],[13].
La naissance de la NAACP
Après des échanges de courriers entre Mary White Ovington et William English Walling, ils conviennent d'une réunion dans la résidence new-yorkaise de William English Walling qui se tiendra le , date qui coïncide avec le centième anniversaire de la naissance du président Abraham Lincoln. Entre-temps, ils sont rejoints par Henry Moskowitz (militant) (en). Le groupe décide la tenue d'une conférence sur la question de la « race » afin de créer une association comprenant des membres aussi bien noirs que blancs. Les premiers à répondre présents à ce projet sont Alexander Walters (en), l'évêque de l'Église épiscopale méthodiste africaine de Sion, William Henry Brooks de l'Église épiscopale méthodiste africaine , W. E. B. Du Bois, Oswald Garrison Villard. Ils lancent une proclamation The Call qui est un brûlot contre les discriminations raciales, la privation hors la loi du droit de vote , pamphlet adressé aussi bien envers les racistes des États du sud qu'envers l'indifférence des habitants des États du nord. The Call est signé par une soixantaine de réformateurs sociaux comme Jane Addams, John Dewey, Florence Kelley, Lilian Wald, Lincoln Steffens et parmi les signataires il y a les tenants de l'abolition des pratiques du lynchage comme Ida B. Wells, Francis James Grimké et Mary Church Terrell, la fondatrice de la National Association of Colored Women's Clubs[12],[14],[15].
En même temps, le National Negro Committee (en) organise une réunion à New York du au , la plupart des trois cents participants sont des philanthropes et des réformateurs sociaux blancs, mais W. E. B. Du Bois, Ida B. Wells, Mary Church Terrell et William Monroe Trotter, le rédacteur en chef du Boston Guardian (en), prennent la tête des Afro-Américains présents[12].
À sa seconde assemblée générale du National Negro Committee qui se tient à New york le , l'organisation prend son nom actuel : la National Association for the Advancement of Colored People, sa mission est To promote equality of rights and eradicate or race prejudice among the citizens of the United States ; to advance the interest of colored people ; to secure for them impartial suffrage ; and to increase their opportunities for securing justice in the courts, education for their children, employement according to their ability and complete equality before the law. (« Promouvoir l'égalité des droits et mettre fin aux préjugés raciaux parmi les citoyens des États-Unis ; promouvoir la participation des gens de couleur ; leur assurer un suffrage impartial ; d'accroître leurs chances d'obtenir justice devant les tribunaux, d'assurer l'éducation de leurs enfants, d'avoir un emploi selon leurs capacités et une totale égalité devant la loi. »)[16],[17],[18].
Un conseil d'administration est élu, celui-ci désigne les dirigeants de la NAACP
- Président de l'association : Moorfield Storey (en), un juriste de Boston et ancien président de l' American Bar Association ,
- Président du conseil d'administration : William English Walling
- Trésorier : John Milholland
- Vice-trésorier : Oswald Garrison Villard,
- Secrétaire générale : Frances Blascoer (en)
- Directeur des relations publiques et de la documentation : W. E. B. Du Bois[16],[17].
Le montant des cotisations est fixé à 1 $[note 2] par an ou 500 $[note 3] pour une adhésion à vie[17].
Par l'appui de Oswald Garrison Villard la NAACP possède son bureau dans les locaux du New-York Evening Post à titre gracieux, trois mois après elle ouvre une antenne à Chicago[17],[16].
Lancement du magazine The Crisis par W. E. B. Du Bois
Un lancement réussi
Pour faire connaître les missions et activité de la NAACP, W. E. B. Du Bois, fonde le magazine The Crisis qui devient l'organe officiel de la NAACP. Le premier numéro sort en avec un tirage de 1 000 exemplaires, six mois plus tard il se vend à 10 000 exemplaires et à la fin de l'année 1915 il se vend à 32 000 exemplaires. The Crisis est lu aussi bien par des Afro-Américains que par des Blancs[19],[20].
Les contenus
En plus des articles consacrés à aux problèmes des relations interraciales The Crisis valorise les actions de personnes qui se font remarquer pour la promotion des des gens de couleur par la création d'une rubrique « La personne du mois », d'autres articles font état des mouvements d'abolition de la ségrégation partout dans le monde, d'autres se focalisent sur les succès universitaires des étudiants afro-américains et pour certain leur admission à la prestigieuse fraternité étudiante Phi Beta Kappa. Des poèmes ou des nouvelles de jeunes écrivains afro-américains sont publiées. La jeune poète et romancière Jessie Redmon Fauset est embauchée comme rédactrice en chef responsable de la rubrique littéraire et à ce titre fait partie du comité de rédaction du magazine. Parallèlement, Augustus Granville Dill (en) est embauché comme directeur commercial de The Crisis[21].
La réaction de Booker T. Washington
Le lancement du magazine avec son succès donne un avantage certain à la NAACP sur l'influence de l'institut Tuskegee, et c'est sans surprise que Booker T. Washington voit dans la création de la NAACP et une menace quant à son leadership sur la communauté afro-américaine. D'autant qu'il est devenu évident que la politique d’accommodement préconisée par Booker T. Washington, découlant du Compromis d'Atlanta n'est restée que vœux pieux n'ayant eu aucun effet sur la montée des lois Jim Crow et de leurs violences. Oswald Garrison Villard qui pendant longtemps a soutenu Booker T. Washington, invite ce dernier à participer à la National Negro Committee (en)[note 4], mais Booker T. Washington décline l'invitation. Il faut attendre 1915, année de la mort de Booker T. Washington pour que des rapprochements puissent se faire entre les anciens de l'institut Tuskegee, et la NAACP[22].
Le soutien des intellectuels juifs
Parmi les premiers soutiens de la NAACP, il faut citer la présences de nombreux intellectuels issus de la communauté juive comme l'universitaire Joel Elias Spingarn (en), de son frère Arthur B. Spingarn (en), un juriste de premier plan. De 1913 à 1939, date de sa mort, Joel Elias Spingarn assure les fonctions de trésorier de la NAACP et président du bureau des directeurs de section et sera président de la NAACP[23]. Arthur B. Spingarn prend la suite de son frère en assurant la présidence de la NAACP de 1940 à 1965[24]. Il y a également le spécialiste du droit constitutionnel Louis Marshall (en), l'anthropologue Franz Boas, l'homme d'affaires Julius Rosenwald, président de la Sears, Roebuck and Company[22],[25].
Les premières années de la NAACP
Notes
Références
- (en-US) Manfred Berg, The Ticket to Freedom : The Ticket to Freedom, Gainesville, Floride, University Press of Florida, coll. « New Perspectives on the History of the South », , 367 p. (ISBN 9780813032160, lire en ligne), p. 1-9
- (en-US) Denton L. Watson, « Assessing the Role of the NAACP in the Civil Rights Movement », The Historian, vol. 55, no 3, , p. 453-468 (16 pages) (lire en ligne )
- (en-US) Denton L. Watson, « The Papers of the "101st Senator": Clarence Mitchell Jr. and Civil Rights », The Historian, vol. 64, nos 3/4, printemps - été 2002, p. 623-641 (19 pages) (lire en ligne )
- (en-US) Gloster B. Current, « The Signifiance of the N.A.A.C.P.and its Impact in the 1960s », The Black Scholar, vol. 19, no 1, janvier - février 1988, p. 9-18 (10 pages) (lire en ligne )
- (en-US) Colin A. Palmer (dir.) et Greg Robinson, Encyclopedia Of African American Culture And History : The Black Experience In The Americas, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, , 1877 p. (ISBN 9780028658162, lire en ligne), p. 1652-1653
- (en-US) Paul Finkelman (dir.) et Diane Barnes, Encyclopedia of African American History, 1896 to the Present : From the Age of Segregation to the Twenty-first Century, vol. 3 : J-N, New York, Oxford University Press, USA, , 525 p. (ISBN 9780195167795, lire en ligne), p. 498-501
- (en-US) Patrick L. Mason (dir.) et Mamie E. Locke, Encyclopedia of Race and Racism, vol. 3 : J-R, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, coll. « Macmillan Social Science Library », , 517 p. (ISBN 9780028661773, OCLC Macmillan Social Science Library, lire en ligne), p. 169-179
- (en-US) Colin A. Palmer (dir.), Encyclopedia Of African American Culture And History : The Black Experience In The Americas, vol. 4 : M-P, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, , 1877 p. (ISBN 9780028658162, lire en ligne), p. 1580-1600
- (en-GB) Ashitha Nagesh, « Could you pass this test given to black people registering to vote in America in 1964? » , sur Metro,
- (en-US) Lisa Marder, « What Is a Literacy Test? : Literacy Tests, Race, and Immigration in U.S. History » , sur ThoughtCo.,
- (en-US) W.E.B. Du Bois, « The Niagara Movement "Declaration of Principles" 1905 », Black History Bulletin, t. 68, no 1, , p. 21-23 (3 pages) (lire en ligne )
- Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 10-12
- (en-US) Jacqueline L. Harris, History and Achievement of the Naacp, New York, Franklin Watts, coll. « African-American Experience », , 163 p. (ISBN 9780531110355, OCLC 1149379670, lire en ligne), p. 17-20
- Harris, op. cit. (lire en ligne), p. 20-22
- (en-US) Langston Hughes, Fight for Freedom : The Story of the NAACP, New York, Norton, coll. « Legal Classics Library » (réimpr. 2011) (1re éd. 1962), 229 p. (ISBN 9781258025601, OCLC 988677036, lire en ligne), p. 20-22
- Hughes, op. cit. (lire en ligne), p. 23
- Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 13-14
- (en-US) Roy Wilkins, « Adult Education Program of the NAACP », The Journal of Negro Education, vol. 14, no 3, , p. 403-406 (4 pages) (lire en ligne )
- Hugues, op. cit. (lire en ligne), p. 24-25
- Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 16
- Hugues, op. cit. (lire en ligne), p. 25
- Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 16-17
- (en-US) Lori Harrison-Kahan, « Scholars and Knights: W. E. B. Du Bois, J. E. Spingarn, and the NAACP », Jewish Social Studies, vol. 18, no 1, , p. 63-87 (25 pages) (lire en ligne )
- (en-US) Francis H. Thompson, « Arthur Barnett Spingarn: Advocate for Black Rights », The Historian, vol. 50, no 1, , p. 54-66 (13 pages) (lire en ligne )
- Hughes, op. cit. (lire en ligne), p. 27