Histoire du Parti communiste français pendant la drôle de guerre
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Cet article traite de la tranche d'histoire du Parti communiste (PC) français pendant la drôle de guerre, soit entre le , date de la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne et le , date de l'entrée de l'armée allemande dans Paris.
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La signature du Pacte germano-soviétique le ébranle le parti, qui voit plus du tiers de ses députés se désolidariser de la nouvelle ligne de condamnation de la « guerre impérialiste » dictée par le Komintern. La direction, elle, suit les directives de Moscou et, après avoir justifié l'invasion de la Pologne par l'Union soviétique, soutient les propositions de paix de Moscou et de Berlin. L'appui du parti au Pacte germano-soviétique entraîne sa dissolution en par le gouvernement d'Édouard Daladier.
Dans la clandestinité, le parti est confronté dans les mois qui suivent à la dissidence d'une partie de ses élus et militants mais continue de condamner la guerre menée par le Royaume-Uni et la France et soutient l'agression soviétique de la Finlande.
Les députés membres du groupe ouvrier et paysan français (groupe communiste reconstitué) qui n'ont pas condamné le Pacte germano-soviétique sont déchus de leur mandat le et condamnés le à quatre ans de prison avec sursis ou cinq ans de prison ferme et à cinq ans de privation de leurs droits civiques et civils.