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Pension de famille est une comédie en quatre actes, de Maurice Donnay représentée pour la première fois au Théâtre du Gymnase le .
Pension de famille | |
Auteur | Maurice Donnay |
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Genre | comédie |
Nb. d'actes | quatre actes |
Date de création en français | 27 octobre 1894 |
Lieu de création en français | Théâtre du Gymnase |
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Raymond Assand, bourgeois parisien, a dû épouser jadis une jeune fille riche dont il était adoré, et qu’il a abandonnée après l’avoir séduite, parce qu’elle est subitement devenue pauvre. Il l'a retrouve vingt ans après et ce n'est autre que Louise Aubert la propriétaire de cette pension de famille, le Family-Hotel à Nice. Il s’est laissé marier par ses parents à une autre fille, de dot et d’innocence garanties. Il l’a vite négligée pour des maîtresses. Quand il apprend de Louise Aubert, que sa femme Aline le trompe, il monte à sa chambre et tire sur l’amant qui se sauve dans le couloir.
Les pensionnaires de la maison sont en ébullition. Le joyeux poitrinaire se précipite vers la chambre du crime. Les deux demoiselles, très excitées par ce « drame de l’adultère », arrivent dans leurs déshabillés. Philippe, le fils de la patronne, qui était dans la chambre de la gouvernante anglaise, s’est jeté au-devant du meurtrier, la comtesse russe, émue d’admiration, n’a plus rien à refuser à ce courageux enfant et se jette dans ses bras.
Louise Aubert regrette et confesse à Mme Assand son involontaire dénonciation et Aline lui pardonne.
André Warnod rapporte dans Le Figaro (lire en ligne sur Gallica) : Galipaux était amoureux de Léonie Yahne mais comme dans les coulisses, il faisait la cour à Lucy Gérard, quand ils étaient en scène tous les trois et qu'il avait des choses gentilles à dire à Léonie Yahne, il regardait Lucy Gérard cela produisait le plus drôle d'effet sentimentalement, il avait l'air de loucher.
Mme Aubert demande à Septeuil :
« Vous avez peut-être un fils, quelque part, vous aussi ? »
« Sans doute, j'en ai un... mais je ne le vois plus. »
« Pourquoi donc ? »
« Je suis fâché avec le père ! »
Quelle joie ce serait pour une femme, dit la comtesse Ablanoff, de pouvoir donner à un cœur vierge sa beauté, sa jeunesse, son expérience, tout enfin !
« Oui, riposte Raymond, ce serait un joli cadeau à faire à un enfant. »
On parle de gens enrichis et prétentieux :
« Ils ne sont pas arrivés, ils parviennent encore. »
Entre Septeuil et le joyeux poitrinaire :
« J'ai, un oncle de 80 ans qui ne veut pas mourir !- Je sais. C'est ce qu'on appelle un octogêneur. »
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