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écrivain et journaliste québécois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Vallières, né le à Montréal et mort le dans la même ville, est un journaliste et écrivain québécois. Il est surtout l'auteur d'essais militants et de livres traitant de l'indépendance du Québec. Il devient membre du FLQ en 1965.
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Son ouvrage le plus connu est Nègres blancs d'Amérique, qui compare la situation des Québécois à celle des Afro-Américains en lutte pour leurs droits civiques. Il s'est en partie inspiré des thèses d'André Laurendeau, qui avait énoncé la théorie anti-duplessiste du complot financier anglo-québécois. Il appelle également à la lutte armée.
Vallières vécut les sept premières années de sa vie dans le quartier "Le parc Frontenac", dans l'est de Montréal. Il s'est lié d'amitié pendant son enfance à son compagnon de jeux dont il parle dans Nègres blancs d'Amérique, Ti-Rouge (ou Carotte). Il a été brièvement membre de l'ordre franciscain à la fin des années 1950. Sur la recommandation de Pierre-Elliott Trudeau, il devient codirecteur de la revue Cité libre[1].
En 1964, il fonde avec Charles Gagnon la revue Révolution québécoise. Il est secrétaire du Syndicat des journalistes de Montréal (1964-1965). Il devient en 1965 le premier permanent du Mouvement de libération populaire.
En 1965, il se joint au Front de libération du Québec (FLQ)[1]. En 1966, il devient, toujours avec Charles Gagnon, un des chefs idéologiques du FLQ et entame une grève de la faim au Siège des Nations unies pour protester contre la situation difficile du Québec.
Il est l'un des dirigeants du groupe Vallières-Gagnon du Front de libération du Québec arrêté à New York. Expulsé des États-Unis en , il est appréhendé au moment de son entrée au Canada pour homicide involontaire à l'encontre de Thérèse Morin (), puis condamné à la prison à vie en même temps que Charles Gagnon. Le jugement est cassé en appel, mais Vallières est jugé coupable à la suite d'un nouveau procès, puis condamné à 30 mois de prison au cours desquels il se consacre à l'écriture d'un certain nombre d'ouvrages. Il sera libéré le [2].
Il publie Nègres blancs d'Amérique en 1968 aux Éditions Parti pris, fondées par l'équipe de la revue du même nom, revue politique et culturelle à tendances marxiste-léniniste et indépendantiste.
Il revient à Montréal peu de temps après les événements de la crise d'Octobre de 1970 et renonce à la violence. Il se joint alors au Parti québécois malgré l'hostilité de René Lévesque à son égard, et reprend sa carrière de journaliste et d'écrivain. Il milite dans diverses causes, dont le pacifisme et la justice sociale.
Il décède en 1998 à l'hôpital Jacques-Viger de Montréal, des suites d'une défaillance cardiaque à l'âge de 60 ans.
Le fonds d'archives de Pierre Vallières est conservé au Centre d'archives de Montréal de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[3].
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