Polémique autour des propos de John Lennon sur Jésus-Christ
polémique de 1966 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Une polémique touche les Beatles en 1966, lorsque des propos de John Lennon sont diffusés aux États-Unis, puis dans la presse internationale. Lennon y évoque ses positions sur l'évolution du christianisme, expliquant que la religion dans les années 1960, et plus particulièrement au Royaume-Uni, n'a plus la même importance dans la vie des gens qu'auparavant, notant au passage : « Aujourd'hui, nous sommes plus populaires que Jésus[1]. »
Ces propos, adressés initialement par Lennon à une journaliste intime de l'artiste, Maureen Cleave, et publiés dans l'Evening Standard du — dans un article titré « Comment vit un Beatle ? » — vont provoquer une polémique importante : aux États-Unis, particulièrement dans les États du Sud plus conservateurs, les disques du groupe sont brûlés en public par des foules d'anciens fans. Dans de nombreux pays à forte communauté chrétienne, comme le Mexique et l'Afrique du Sud, les chansons des Beatles sont interdites de diffusion radiophonique. À l'approche d'une tournée aux États-Unis, des menaces d'assassinat sont adressées à Lennon et au groupe en général, notamment de la part du Ku Klux Klan.
À la demande du manager, Brian Epstein, John Lennon effectue une mise au point et replace ces propos dans leur contexte lors d'une conférence de presse tenue à Chicago, sans que les tensions ne s'apaisent pour autant. Finalement, cette polémique devient un argument pour pousser les Beatles à interrompre définitivement leurs tournées cet été-là.
John Lennon revient à plusieurs reprises sur cette malencontreuse histoire, souvent à mots voilés : il fait ainsi mention du Christ dans plusieurs de ses chansons, comme The Ballad of John and Yoko et God. Cette phrase est aussi un des motifs supposés de l'assassinat du musicien par Mark David Chapman en 1980. Quarante-et-un ans après, le journal officiel du Vatican, L'Osservatore Romano, considère avec indulgence ces propos.