
Pollution lumineuse
effet de la lumière d'origine humaine sur l'environnement / De Wikipedia, l'encyclopédie libre
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La pollution lumineuse est à la fois la présence nocturne anormale ou gênante de lumière et les conséquences de l'éclairage artificiel nocturne sur la faune, la flore, la fonge (le règne des champignons), les écosystèmes ainsi que les effets suspectés ou avérés sur la santé humaine.
Vidéo réalisée par l'équipage de l’expédition 29 à partir de la Station spatiale internationale en . Seule la mer Noire, qui se détache comme une tache sombre entourée de halos lumineux urbain, semble relativement épargnée par l'éclairage artificiel. Même dans les zones réputées relativement isolées ou désertiques, des taches de lumière sont visibles (forages pétroliers, gaziers, petites villes…).

Il s'agit d'une superposition de photographies prises de nuit et par temps clair ; les limites des continents sont produites par l'ajout en couleurs sombres, des photographies équivalentes diurnes.

Comme celle de pollution du ciel nocturne qui la remplace parfois et qui désigne particulièrement la disparition des étoiles du ciel nocturne en milieu urbain, la notion de pollution lumineuse est apparue dans la deuxième moitié du XIXe siècle et a évolué depuis.
À la fois piège écologique, barrière immatérielle et perturbateur endocrinien pour de nombreuses espèces[1], elle se distingue des nuisances lumineuses en ce qu'elle affecte également les écosystèmes et les humains ; l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) recommande en 2014 aux collectivités de l'inclure parmi les indicateurs de pression sur la biodiversité[2]. Elle est souvent associée à la notion de gaspillage d'énergies, dans le cas d'un éclairage artificiel inadapté et s'il constitue une dépense évitable d’énergie.
La pollution lumineuse est souvent évaluée par l'échelle de Bortle. Le premier atlas mondial exploitant l'imagerie satellitaire des années 1996-1997 montre qu'en 1997 18,7 % des terres émergées sont touchées (61,8 % des États-Unis hors Alaska et Hawaï, et 85,3 % de l'Union européenne)[3]. Le phénomène continue depuis à s'aggraver[4], tant pour l’intensité lumineuse que pour l'étendue des zones illuminées[5], d'environ 6 % par an, progressant par exemple de 6 % par an des années 1990 à 2010[6] et de 2,2 % en quatre ans (2012-2016) à l'échelle mondiale[7], devenant l'une des menaces importantes pour la biodiversité[8].