Prieuré Saint-Jean-du-Grais
prieuré à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le prieuré Saint-Jean-du-Grais, ou prieuré de Saint-Jean-du-Gray et prieuré Saint Jean du Grais, est un ancien monastère situé dans la forêt de Bréchenay, sur la commune d'Azay-sur-Cher dans le département français d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Prieuré Saint-Jean-du-Grais | ||||
Vue d'ensemble des bâtiments | ||||
Présentation | ||||
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Nom local | Prieuré de Saint-Jean-du-Gray | |||
Culte | Catholique | |||
Type | Prieuré | |||
Rattachement | Diocèse de Tours | |||
Début de la construction | 1163 | |||
Autres campagnes de travaux | XIVe et XVe siècles | |||
Style dominant | Roman | |||
Nombre de flèches | 1 | |||
Protection | Classé MH (1928, Restes du prieuré)[1] Classé MH (1928, Peinture murale)[2] |
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Site web | Prieuré Saint Jean du Grais | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Centre-Val de Loire | |||
Département | Indre-et-Loire | |||
Arrondissement | Tours | |||
Commune | Azay-sur-Cher | |||
Coordonnées | 47° 19′ 08″ nord, 0° 50′ 40″ est[3] | |||
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : France
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Le prieuré, qui a été dépendant de l'abbaye Saint-Paul de Cormery[4], est fondé dans la première moitié du XIIe siècle par deux ermites après une donation de Foulques V d'Anjou, roi de Jérusalem en 1120[5].
D'abord cistercien, le prieuré devient ensuite augustinien du début du XVIIe jusque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Durant cette période, comme pendant l'époque précédente, les prieurs se succèdent et Victor Le Bouthillier, archevêque de Tours, est élu à tête de l'établissement monastique dans les années 1660. Saint-Jean-du-Grais est administré par les oratoriens en 1771, et ce jusqu'aux événements révolutionnaires aux cours desquels le prieuré est vendu comme bien national.
Un clocher, vestige de l'église démantelée au XIXe siècle, un dortoir, une salle capitulaire, un réfectoire et un puits sont les seules structures demeurées intactes de ce prieuré de style roman construit au Moyen Âge[4],[6].
Les bâtiments du prieuré, et une peinture murale représentant un christ en majesté font l'objet d'un classement au titre de monument historique en 1928. Au début des années 2000, les fenêtres du réfectoire, du dortoir et de la salle capitulaire ont été aménagées de vitraux monochromatiques, pièces d'art contemporain exécutées par le sculpteur d'espace Sarkis.