Prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale
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Les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale, au nombre de 1 845 000, capturés par les armées du Troisième Reich après l'armistice lié à la bataille de France durant l'été 1940, sont d'abord hébergés dans des camps installés en France dans la zone occupée, dits Frontstalags, et sont ensuite envoyés à pied ou en train dans des camps en Allemagne à savoir les Oflags qui accueillent les officiers et les Stalags qui accueillent les soldats et sous-officiers[1]. Les Allemands réservèrent les Frontstalags du territoire français à l’internement des prisonniers originaires des colonies (dont les futurs départements d’outre-mer), même si un certain nombre d'entre eux furent également internés en Allemagne et inversement, seuls quelques Français demeuraient aux côtés des indigènes pour servir d’encadrement[2].