Quatrième conférence mondiale sur les femmes
conférence organisée à Pékin sous les auspices des Nations Unies (1995) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La quatrième conférence mondiale sur les femmes s’est tenue sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU) à Pékin, en Chine, du 4 au .
Le nom officiel de cette conférence est « La quatrième conférence mondiale sur les femmes : Lutte pour l'Égalité, le Développement et la Paix ». 189 gouvernements, plus de 5 000 représentants et 2 100 organisations non gouvernementales (ONG) ont fait le déplacement pour y assister. La Première dame américaine Hillary Clinton y a prononcé un discours, Women's Rights Are Human Rights[1], qui deviendra un slogan des mouvements féministes dans les décennies suivantes.
Les thèmes principaux abordés sont la promotion et l'autonomisation des femmes en matière de droits humains, les femmes et la pauvreté, les femmes et leur pouvoir décisionnel, la petite fille, les violences faites aux femmes et d'autres domaines de préoccupation. Deux documents sont issus de cette conférence : la Déclaration et le Programme d'Action de Pékin[2].
Lors de cette quatrième conférence mondiale sur les femmes, parmi les messages transmis, le plus important est le suivant : les problèmes abordés par le Programme d'Action sont mondiaux et universels. En privé comme en public, les femmes du monde entier sont victimes d'inégalités et de discriminations, perpétuées par des habitudes et pratiques profondément ancrées. En conséquence, qu'il s'agisse des mœurs, attitudes, pratiques ou priorités, la mise en application du Programme d'Action doit évoluer. La Conférence annonce clairement son engagement concernant les normes et modèles d'égalité entre les hommes et les femmes ; toute action doit être guidée par les mesures prises pour protéger et promouvoir les droits de la femme et de la petite fille, considérant ces droits comme partie intégrante des droits universels de l'homme. De plus, les institutions doivent, à tous niveaux, être réorientées pour accélérer la mise en application du Programme d'Action. Enfin, les gouvernements et les Nations unies s'accordent pour promouvoir « l'égalité des sexes » tant au niveau politique qu'au sein des programmes.