Quatuor à cordes no 12 de Dvořák
composition d'Antonin Dvorak / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Quatuor à cordes no 12 de Dvořák?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
« Américain »
Pour les articles homonymes, voir Quatuor à cordes no 12.
Quatuor à cordes no 12 en fa majeur B. 179 (op. 96) Américain | |
Genre | Quatuor à cordes |
---|---|
Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Antonín Dvořák |
Effectif | 2 Violons, 1 Alto, 1 Violoncelle |
Durée approximative | 30 minutes |
Dates de composition | du 8 juin au (Spillville) |
Création | Boston, États-Unis |
Interprètes | Kneisel Quartet (Franz Kneisel, Otto Roth, Louis Svećenski, Alvin Schroeder) |
modifier |
Le Quatuor à cordes no 12 en fa majeur, B. 179 (op. 96) « Américain », écrit pendant les vacances d’été de 1893 à Spillville dans l’Iowa, peuplée d’une importante colonie tchèque (notamment des agriculteurs immigrés qui appréciaient avec nostalgie la musique de Dvořák à l’église), est l’une des œuvres de musique de chambre les plus connues d’Antonín Dvořák.
Ainsi, comme dans la neuvième symphonie, ce n’est pas seulement l’Amérique qui est évoquée, mais également l’Europe centrale. Les quatre mouvements (respectivement Allegro ma non troppo, Lento, Molto vivace et Finale vivace ma non troppo) furent esquissés en moins d’une semaine et la composition de l’ensemble prit à peine quinze jours. Dvořák travailla donc dans un sentiment d’euphorie, sinon de facilité. Comme si les impressions exotiques des espaces américains s’étaient accordées idéalement, pendant ce beau mois de , avec son tempérament ‘slave’. Ce mariage plein de lumière est perceptible dans les gammes pentatoniques du premier mouvement, dans le lyrisme rêveur du Lento (musique tchèque ou ‘blues’ ?), et dans les trilles du scarlet tanager, une fauvette que Dvořák entendit dans son jardin et dont il reproduisit le chant à l’apogée du Molto vivace. Mais la substance de l’œuvre demeure la nostalgie du pays natal, que souligne la beauté lumineuse des ultimes mesures (après l’imitation, ou plutôt la transfiguration, d’un gospel song dont la mélancolie traverse le dernier mouvement, imprégné tout entier par l’esprit de la danse).
De façon plus précise, ce quatuor (contemporain de sa Symphonie no 9 « Du nouveau monde ») pour deux violons, alto et violoncelle, est composée de quatre mouvements :
- Allegro ma non troppo ;
- Lento ;
- Molto vivace ;
- Finale : vivace ma non troppo.