Régis Bergeron
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Régis Bergeron, né le aux Écrennes (Seine-et-Marne) et mort à Montreuil le [2], est un journaliste, écrivain et homme politique français.
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Association des amitiés franco-chinoises (d) |
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Originaire d'un petit village[3] de Seine-et-Marne, où son père est maréchal-ferrant et futur maire au moment du Front populaire, Régis Bergeron, bachelier, fait deux années d'études juridiques à Paris, tout en étant surveillant d'internat. Il a 20 ans en 1943 et, refusant le STO, il rejoint les FTP. À la Libération il fait partie du Comité départemental de libération de Seine-et-Marne[4].
Il adhère au Parti communiste français en 1944.
Patronné par Laurent Casanova, un des dirigeants nationaux du PCF[5], dont il est le secrétaire particulier, Régis Bergeron commence une carrière de journaliste en 1946 à Ce soir. Il collabore ensuite à divers organes de la presse communiste :Les Lettres françaises, et L'Humanité, dont il devient chef de la rubrique culturelle avant d'en être écarté à la demande d'André Wurmser à la suite de la publication d'une critique favorable d'un ouvrage de Claude Roy.
Il appartient au comité de rédaction de La Nouvelle Critique, puis il devient rédacteur à l'hebdomadaire France Nouvelle[6].
Il effectue un séjour en Chine de 1959 à 1961, au cours duquel il enseigne la littérature française à l'université de Pékin et se lie avec quelques personnalités, dont l'écrivain Lao She.
Rédacteur en chef de France Nouvelle à son retour, en 1964[7], il crée à Paris la librairie Le Phénix qui importe des livres de Chine et diffuse de nombreux ouvrages consacrés à ce pays et à la langue chinoise.
Régis Bergeron rompt avec le PCF en 1965[8] et participe à la fondation du Parti communiste marxiste-léniniste de France (PCMLF), une des organisations se réclamant en France du Maoïsme. Il est notamment rédacteur en chef de L'Humanité nouvelle[9].
Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire du cinéma chinois[10].
- Révolution et expansion de la Chine, CAL, 1969
- Le Cinéma chinois 1905-1949, éditions Alfred Eibel, 1977
- Le Cinéma chinois 1949-1983 (en 3 volumes), L’Harmattan, 1983
- Le Cinéma chinois 1984-1997, Institut de l’Image, Aix-en-Provence, 1997
- Hier dans les yeux, Éditions des Écrivains, 2001
- Le bâton de vieillesse, Éditions des Écrivains, 2002
- « https://archives.seinesaintdenis.fr/ark:/naan/a011500961923MsGRLp » (consulté le )
- Les Écrennes comptent 244 habitants en 1910. Cf Dictionnaire des communes de France
- Ces renseignements proviennent de la notice rédigée par l'historien Claude Pennetier pour le volume 2 du Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier mouvement social, de 1940 à mai 1968 paru en 2006 aux éditions de l'Atelier.
- Laurent Casanova est « parachuté » en 1945 en Seine-et-Marne pour y être élu député
- Rédacteur en chef adjoint de ce journal, il y publie en octobre 1962 un article favorable au parti communiste chinois dont les positions seront attaquées dès les mois suivants par Maurice Thorez et la presse communiste française
- Signataire (la liste comprend environ 70 noms) d'une Déclaration solennelle, intitulée Pour la fidélité à l'idéal communiste, publiée dans le 12 de L'Humanité nouvelle, en décembre 1965, il fait suivre son nom de 13 lignes de présentation : « Régis Bergeron, 42 ans, journaliste communiste, vingt ans de Parti, ancien membre du secrétariat fédéral (i.e.du PCF en Seine-et-Marne, ndr)… »
- Interdite en 1968, cette revue reparaît sous le nom de L'Humanité Rouge
- Ressource relative à la vie publique :
- Site de la librairie Le Phénix
- Biographie de Régis Bergeron sur le site de Euchan.eu (Fonds cinéma chinois)