Réseau écologique paneuropéen
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Le réseau écologique paneuropéen (ou REP) et son sous-ensemble infrastructure verte constituent un réseau écologique dit paneuropéen, parce qu'il couvre toute l'Europe. Mais il a des implications pour toute la planète et très directement pour tous les pays abritant en hiver des espèces migratrices qui vivent en Europe l'été.
Pour ses composantes sous-marines (encore peu développées), il touche l'océan planétaire et devrait contribuer à la restauration de ressources halieutiques.
Mettre en place ce réseau « homogène et cohérent d’un point de vue à la fois géographique et écologique » est le premier objectif de la Stratégie paneuropéenne pour la protection de la diversité biologique et paysagère. Il doit contribuer, tant que de besoin, « à l’établissement de liens entre toutes les catégories de sites de haute valeur du point de vue de la biodiversité, de manière à les incorporer dans des réseaux écologiques »[2].
C'est aussi un moyen « d'encourager le rapprochement des peuples d'Europe, d'intensifier la coopération transfrontalière, de renforcer la cohérence écologique transfrontalière et de contribuer à la préservation des écosystèmes naturels, ainsi que du patrimoine naturel, culturel et paysager »[2].
En 2010, la Commission a reconnu l'échec de l'Europe face à la perte de biodiversité[3] : Le réseau Natura 2000 est resté trop éclaté. Le manque de connectivité biologique n'a pas permis de stopper la perte de biodiversité. Le projet de REP est relancé en 2010[4] puis en 2013 sous le nom d'infrastructure verte[5].