Rapport spécial sur l'océan et la cryosphère dans le contexte du changement climatique
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Le rapport spécial sur l’océan et la cryosphère dans le contexte du changement climatique (« The Ocean and Cryosphere in a Changing Climate » en anglais) est le dernier rapport d'une série de trois (SR15, SR16, SR17) commandé par l'ONU au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) lors de la COP 21, en 2015. Également dénommé SROCC (ou SR17), il a été publié le . Ses 900 pages mettent à jour l’état des connaissances sur les causes et conséquences sociales, environnementales et économiques des changements (actuels et attendus) subis par les océans et la cryosphère, sur leurs enjeux locaux et globaux, sur les solutions pour atténuer ces effets et rendre les milieux plus résilients.
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Corédigé et coordonné par 104 experts scientifiques de 36 pays, il se base sur les données scientifiques récentes relatives au climat, aux océans, aux littoraux, aux pôles et écosystèmes de montagne, ainsi que concernant les communautés humaines qui vont devoir affronter les conséquences du réchauffement sur ces milieux. Elles devront en même temps affronter l’effondrement des stocks de poissons et la dégradation d’autres services écosystémiques ; l'élévation du niveau de la mer ; des cyclones plus intenses ; le dégel du permafrost (qui s'accompagne d'émissions supplémentaires de méthane), etc.
Le rapport évalue aussi les vulnérabilités respectives de ces milieux, ainsi que leurs capacités d’adaptation. Il liste les pistes de solutions et les enjeux de gouvernance.
Les auteurs précisent cependant[1] que « Ce rapport reflète l'état des connaissances scientifiques relatives aux océans et à la cryosphère pour les faibles niveaux de réchauffement de la planète (+1,5 °C en 2100), comme le faisaient aussi les rapports précédents du GIEC et de l'IPBES » », c'est-à-dire qu'il n'évoque pas le scénario tendanciel (qui est plutôt +3 °C en 2100) voire pire (un rapport récent de l'Institut Laplace évoque jusqu'à +7 °C en 2100 pour le pire des scénarios).
Le principe des rapports du GIEC est qu'ils expriment un consensus des États-membres. Dans le présent cas plusieurs États grands producteurs d'énergies fossiles ont refusé que soit mentionné le rapport 1,5 °C qui concluait qu'il ne fallait pas dépasser 1,5 °C[2].