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actrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Renée Yvonne Marie Arcouët dite Renée Sylvaire, née le à Buenos-Aires[1] et morte le dans le 18e arrondissement de Paris[2],[3], est une comédienne et une actrice de cinéma française de l'époque du muet[4].
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Renée Yvonne Marie Arcouet |
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Fille de tapissiers-décorateurs charentais un temps installés en Argentine, « Mademoiselle Sylvaire »[5] commence à fréquenter les plateaux de cinéma à l'âge de 16 ans, d'abord à la Gaumont, puis chez Pathé, avant de devenir l'une des principales vedettes féminines de la firme Éclair dès 1911[6].
Elle entre au Conservatoire de Paris en [7],[8] où elle est l'élève de Leitner et y remporte un deuxième prix de comédie au concours de (Léon Blum qui y assiste raconte qu'elle joue « avec des grâces purement enfantines » un extrait du Mariage de Victorine[9]). Les théâtres parisiens se l'arrachent (Théâtre de l'Ambigu, Théâtre des Arts (futur Hébertot), Théâtre de la Renaissance, Théâtre Michel, etc.).
Sa carrière cinématographique ralentit pendant le premier conflit mondial et redémarre en force après-guerre. On peut la voir dans, notamment, Le boudoir japonais (1918), La gloire douloureuse (1919), Le sang des immortelles (1920), Des fleurs sur la mer (1922), Être ou ne pas être (1922), L’île sans amour (1923), Kœnigsmark (1923).
Sa filmographie s'achève en 1923. L'année suivante, la presse (Paris-Soir[10], Les Spectacles[11], Comoedia) n'évoquent plus que des projets pour l'actrice, en particulier avec le réalisateur Henri Fescourt, qui pour des raisons de santé semble-t-il[12], ne seront pas menés à leur terme.
Compagne du réalisateur André Liabel[13],[14], elle en est souvent l'actrice-vedette. Elle en sera aussi l'assistante en 1924 pour le tournage de La Closerie des genêts qui sort sur les écrans parisiens le . Ensuite, Renée Sylvaire disparaît définitivement des plateaux de cinéma. Dix ans plus tard, elle est déjà considérée par les critiques comme « bien oubliée »[15].
Le manuscrit d'une interview en 1946 avec Musidora, conservé à la Cinémathèque française et cité par l'historienne du cinéma Annette Förster, est sa dernière apparition dans la presse[16],[17].
Elle meurt le au sein de l'Hôpital Bichat dans le 18e arrondissement de Paris[18]. Elle était domiciliée au 21, rue de l'Orme à Asnières-sur-Seine où elle s'était installée avec André Liabel depuis le milieu des années 1930.
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