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avocat et homme politique américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Robert Francis Kennedy Jr., né le à Washington, est un homme politique américain, ancien membre du Parti démocrate, avocat spécialisé dans le droit de l'environnement et militant anti-vaccination.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Robert F. Kennedy Jr. |
Nom de naissance |
Robert Francis Kennedy Jr. |
Nationalité | |
Formation |
London School of Economics Sidwell Friends School (en) Georgetown Preparatory School (en) Pace University School of Law (en) Université Harvard Faculté de droit de l'université de Virginie (en) Millbrook School (en) |
Activités |
Animateur de radio, blogueur, professeur d'université, homme politique, militant, avocat, biographe, juriste |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
Kathleen Kennedy Townsend (sœur aînée) Joseph P. Kennedy II (frère aîné) David Anthony Kennedy (frère cadet) Courtney Kennedy Hill (en) (sœur cadette) Michael LeMoyne Kennedy (frère cadet) Mary Kerry Kennedy (sœur cadette) Christopher George Kennedy (en) (frère cadet) Max Kennedy (en) (frère cadet) Douglas Harriman Kennedy (en) (frère cadet) Rory Kennedy (sœur cadette) |
Conjoints |
Emily Black (d) (de à ) Mary Richardson Kennedy (en) (jusqu'en ) Cheryl Hines (depuis ) |
Enfants |
A travaillé pour | |
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Partis politiques |
Parti démocrate (jusqu'en ) Indépendant (depuis ) |
Membre de |
Disinformation dozen (d) |
Personne liée |
Eric Clapton (ami) |
Influencé par | |
Distinction |
Ring of Fire (d) |
Robert Francis Kennedy Jr. est le troisième des onze enfants d'Ethel Kennedy et de Robert Francis Kennedy, ainsi que le neveu de John Fitzgerald Kennedy et de Ted Kennedy. Son père est procureur général des États-Unis (ministre de la Justice) de 1960 à 1964 et candidat à l'élection présidentielle américaine de 1968, assassiné au cours de la campagne[1].
Il étudie à l'université Harvard et à la London School of Economics[1].
Il anime une émission sur le droit de l'environnement sur Air America Radio.
Fin 2007, avec ses deux sœurs Kathleen Kennedy Townsend et Mary Kerry Kennedy, il apporte son soutien à Hillary Clinton dans les primaires démocrates à l'élection présidentielle de 2008[1].
Il est l'un des avocats de Dewayne Lee Johnson, qui a gagné un procès historique contre Monsanto en 2018. L'entreprise est condamnée à verser au plaignant 289 millions de dollars[2].
Militant anti-vaccination, il soutient la thèse d'un lien entre vaccination et autisme[3],[4]. Il est producteur délégué du film Vaxxed II: The People's Truth, la suite de 2019 du film anti-vaccination Vaxxed[5]. Il préside l'organisation anti-vaccination World Mercury Project, devenue Children's Health Defense en 2018[6].
Il est également auteur de littérature d'enfance et de jeunesse.
En janvier 2013, il affirme que son père, le procureur général Robert F. Kennedy, pensait que le président Kennedy n'avait pas été assassiné par un tireur solitaire, et que malgré ses déclarations publiques, il considérait le rapport Warren comme « un bricolage mal fichu » (a shoddy piece of craftsmanship)[7].
Le à Berlin, il prononce un discours, lors d'une manifestation contre les restrictions de liberté liées à la pandémie de Covid-19, dans lequel il affirme : « Les gouvernements aiment les pandémies, et ils aiment les pandémies pour les mêmes raisons qu’ils aiment la guerre. Parce qu’elle leur donne la possibilité d’imposer à la population des contrôles que celle-ci n’accepterait jamais autrement… ». Il reprend la phrase de son oncle « ich bin ein Berliner » et affirme que les gouvernements ont profité de la pandémie pour installer la 5G et permettre la collecte des données au profit de milliardaires tels que Bill Gates, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos[8].
En 2021, les comptes Instagram et Facebook de Children's Health Defense, l'organisation que préside Robert Francis Kennedy Jr., sont supprimés par la maison-mère Meta pour « violations répétées de [leurs] politiques sur le Covid-19 »[9].
Le , à l'occasion d'une manifestation à Washington, il compare les mesures vaccinales aux États-Unis à celles prises contre les Juifs par le régime nazi. Ses remarques font réagir le musée national Auschwitz-Birkenau, qui déclare qu'« exploiter la tragédie de personnes qui ont souffert, furent humiliées, torturées et assassinées par le régime totalitaire de l'Allemagne nazie — y compris des enfants comme Anne Frank — dans un débat sur la vaccination et les restrictions durant une pandémie globale est un triste symbole d'une décrépitude morale et intellectuelle[10] ».
Selon une étude du Center for Countering Digital Hate, Robert Francis Kennedy fait partie du noyau d'une douzaine de personnes à l'origine de deux tiers de la désinformation concernant la pandémie sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook[11],[12]. Pour l'historien américain Joseph Palermo (en), il serait le représentant typique des antivax de gauche, « ceux qui glissent de la défense de l’environnement à ce qu’ils pensent être un combat contre les lobbys pharmaceutiques »[13].
Le , il présente sa candidature à l'investiture des primaires du Parti démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2024[14]. C'est le quatrième membre de sa famille à être candidat à l'élection présidentielle américaine après John Fitzgerald Kennedy, Robert Francis Kennedy et Ted Kennedy. Au début du mois d', il annonce renoncer à cette candidature et se présenter comme candidat indépendant pour la prochaine élection présidentielle. Un sondage Reuters/Ipsos estime alors qu'il bénéficie du soutien de 14 % des électeurs potentiels[15]. Le , il annonce le nom de sa colistière pour l'élection présidentielle de 2024, l’avocate Nicole Shanahan[16]. Il se présente comme une alternative entre les deux anciens présidents Joe Biden et Donald Trump. Mais, à la suite du désistement de Joe Biden en faveur de sa vice-présidente Kamala Harris, Robert Francis Kennedy descend à 4 % des intentions de vote dans un sondage du Wall Street Journal du [17],[18]. Le , il annonce suspendre sa campagne et se ranger derrière le candidat républicain Donald Trump[19].
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