Rochet-Schneider
ancien constructeur français de voitures de tourisme et de véhicules industriels / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Rochet-Schneider était un constructeur automobile lyonnais, fondé en 1894, dont le slogan de vente était « force, simplicité et silence ». La société a officié dans la première moitié du XXe siècle, d'abord dans la construction d'automobiles de prestige et grand tourisme jusqu'en 1932[1], puis racheté par la société Berliet. Les usines se situent à Lyon dans le 3e arrondissement, rues Paul-Bert et Feuillat[2].
Fondation | |
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Dissolution |
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Forme juridique | |
Domaines d'activité |
Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorques, construction de véhicule |
Siège | |
Pays |
Fondateurs | |
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Produit |
La firme est fondée par Édouard Rochet, fabricant de bicyclettes, et Théodore Schneider, producteur de soieries à Bourg-Argental, en 1889 à Lyon. À partir de 1899, elle se spécialise dans les voitures à moteur à pétrole et pour cela fait édifier dès 1900, une nouvelle usine de 10 000 m2 à l’Est de Lyon. Entre 1895 et 1901, l'entreprise a construit environ 240 voitures monocylindres de type « Benz ».
En 1905, une opération boursière dissout la société française pour créer Rochet-Schneider Ltd, avec transfert de son siège social à Londres, tout en conservant l'usine de production à Lyon. La production n'a jamais dépassé 250 voitures par an. Après cette opération, le chiffre d’affaire chute de 40%. Quatre ans plus tard, la société anglaise est dissoute. Une nouvelle société est créée en novembre 1908, Établissements Rochet-Schneider SA. L’objectif de la nouvelle société étant surtout d’ordre financer, Théodore Schneider en 1910, puis Edouard Rochet en 1917, quittent la société qu’ils ont eux-même créée.
En 1912, la société Rochet-Schneider lance la fabrication d'un nouveau châssis de 12 CV à cardan spécial et pont arrière à double démultiplication. Ce châssis servira de base à différents petits utilitaires légers jusqu'au milieu des années 1920.
Entre 1914 et 1918, le constructeur se consacre à la production de guerre (pièces de moteurs d’avion, obus), et à la fabrication d’un seul type de camion : un modèle de 1,5 tonnes, dont 1 363 exemplaires sont livrés à l’armée française lors de la Première Guerre mondiale. Ils seront utilisés notamment comme véhicules sanitaires.
Dès la fin de la guerre, dans les années 1920, Rochet-Schneider, spécialiste de la petite série haut de gamme, souffre énormément de l’étroitesse du marché français de la voiture de luxe. La production d’automobiles cesse dééfinitivement en 1931 et l’entreprise se consacre uniquement aux véhicules industriels. Neuf nouveaux modèles sont homologuées en 1931. Certains châssis reçoivent des carrosseries spéciales pour différents usages : fourgons, autocars… sorties des grands carrossiers lyonnais Faurax & Chaussende, Rousset… et parisiens Paquette, Dantan…
(Nota : à l'époque, les constructeurs ne livraient jamais des véhicules terminés en état de marche mais uniquement des châssis motorisés destinés à recevoir une carrosserie commandée par le client à un carrossier de son choix.)
En 1930, la société Rochet-Schneider employait environ 800 personnes et acquiert la licence du moteur diesel Oberhänsli qui lui permet de présenter, en 1933, le moteur diesel 6 cylindres développant 120 ch. La production de véhicules utilitaires est dotée d’une mécanique de pointe sur des châssis très rigides à entretoises renforcées bénéficiant d’une suspension par ressorts longs et d’un freinage à air comprimé. Les véhicules sont baptisés : Ajax, Phébus, Centaure. La société construit également des véhicules ferroviaires.
Les années de reprise après la Seconde Guerre mondiale et ses difficiles conditions économiques vont être fatales à Rochet Schneider qui va cesser sa production de châssis en 1950. L’activité de production se transforme alors en sous-traitances diverses. L'effectif de la société Rochet-Schneider tombe à 200 salariés et doit louer ses vastes locaux de production à d’autres industriels, dont à la société des Automobiles M. Berliet. En 1949, Rochet Schneider travaille à la réalisation de prototypes de camions militaires : le T6 et le T12. Le contrat et le projet sont repris par Berliet et les ingénieurs du bureau d’études Rochet-Schneider sont intégrés dans ceux de Berliet en 1954. Ces véhicules deviendront les Berliet GBU – TBU de (1957).
En 1959, la production est arrêtée et la société est rachetée par Berliet[2].