Roumanie
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La Roumanie (en roumain : România) est un pays d'Europe de l'Est, centrale-orientale et sud-est[6]. C’est le sixième pays le plus peuplé de l'Union européenne et le douzième pays le plus grand pour sa superficie totale. La géographie du pays est structurée par les Carpates, le Danube et le littoral de la mer Noire. La Roumanie a comme pays frontaliers la Hongrie, l'Ukraine, la Moldavie, la Bulgarie et la Serbie.
Roumanie
(ro) România
Drapeau de la Roumanie |
Armoiries de la Roumanie |
Hymne |
en roumain : Deșteaptă-te, române! (« Éveille-toi, Roumain ! ») |
---|---|
Fête nationale | |
· Événement commémoré |
Création de la Grande Roumanie () |
Forme de l'État | République semi-présidentielle |
---|---|
Président | Klaus Iohannis |
Premier ministre | Marcel Ciolacu |
Président du Sénat | Nicolae Ciucă |
Président de la Chambre | Alfred Simonis (intérim) |
Parlement | Parlement |
Chambre haute Chambre basse |
Sénat Chambre des députés |
Langues officielles | Roumain |
Capitale |
Bucarest 44° 25' N, 26° 06' E |
Plus grande ville | Bucarest |
---|---|
Superficie totale |
238 397 km2 (classé 83e) |
Superficie en eau | 3,0 % |
Fuseau horaire |
UTC +02:00 (HNEE) ; heure d'été : UTC+03:00 (HAEE) |
Entité précédente | |
---|---|
Principautés danubiennes | 1330-1859 |
Principautés unies de Roumanie | 1859-1881 |
Royaume de Roumanie | 1881-1947 |
Création de la Grande Roumanie ou Roumanie unifiée | |
République populaire roumaine | 1947-1965 |
République socialiste de Roumanie | 1965-1989 |
Révolution roumaine | 16- |
Adhésion à l'Union européenne |
Gentilé | Roumain, Roumaine |
---|---|
Population totale (2022[1]) |
19 038 098 hab. (classé 65e) |
Densité | 80 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
286,509 milliards de $ + 1,06 %[2] |
---|---|
PIB (PPA) (2022) |
707,747 milliards de $ + 8,61 %[2] |
PIB nominal par hab. (2022) |
14 825,210 $ + 1,07 %[2] |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
36 621,889 $ + 8,62 %[2] |
Taux de chômage (2022) |
5,6 % de la pop. active + 5,66 % |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 704,252 milliards de RON + 16,26 % Relative 55,994 % du PIB + 9,02 % |
Monnaie |
Nouveau leu roumain (lei au pluriel) ( RON ) |
IDH (2021) | 0,821[3] (très élevé ; 53e) |
---|---|
IDHI (2021) | 0,733[3] (43e) |
Coefficient de Gini (2020) | 34,6 %[4] |
Indice d'inégalité de genre (2021) | 0,282[3] (67e) |
Indice de performance environnementale (2022) | 56,0[5] (30e) |
Code ISO 3166-1 |
ROU, RO |
---|---|
Domaine Internet | .ro, .eu[note 1] |
Indicatif téléphonique | +40 |
Code sur plaque minéralogique | RO |
Organisations internationales |
ONU : OTAN : COE : UE : ESA : OIF : AIIB : CD : |
Une forte majorité de la population s'identifie comme roumaine sur le plan ethnique (89 %) et de tradition chrétienne orthodoxe (81 %) ; 11 % des habitants déclarent appartenir à des minorités ethniques et 19 % à des confessions minoritaires ou être sans religion.
L'État roumain moderne émerge au milieu du XIXe siècle, mais l'histoire des Roumains est bien plus ancienne. Leur langue est romane et leurs origines se déclinent depuis les Thraco-Romains, à travers la Mésie (province romaine danubienne), la Dacie (pays des Thraces du Nord, conquis par l'empereur romain Trajan en 106), la Dacie aurélienne dans l'Empire romain d'Orient (dont les Roumains ont hérité leur tradition religieuse, majoritairement chrétienne orthodoxe), les principautés médiévales de Transylvanie, Valachie et Moldavie et enfin le « vieux royaume » roumain issu de l'union des « principautés danubiennes ».
À l'époque moderne l'influence du romantisme, avec ses idéaux d'émancipation culturelle et de progrès manifestés par le drapeau roumain et l'hymne, inspire toute une série de révoltes et révolutions (transylvaine en 1784, moldave et valaque en 1821, roumaine globale en 1848, anti-totalitaire en 1945-1960 et en 1989).
La monarchie constitutionnelle du XIXe siècle a évolué en démocratie parlementaire entre 1918 et 1938, puis un régime autocratique s'est installé, suivi par deux totalitarismes : fascisme des années 1940, et communisme de type soviétique dans la seconde moitié du XXe siècle, jusqu'en 1989 (chute de la dictature communiste d'une durée de 45 ans, et instauration d'une démocratie semi-présidentielle).
Après une croissance économique rapide au début des années 2000, l'économie roumaine s'est principalement tournée vers les services, la production et l'exportation d'automobiles et d'énergie, avec des entreprises comme Dacia et Petrom. Le pays est membre de l'OTAN depuis 2004 et de l'Union européenne depuis le .
România, nom du pays, est un néologisme du XIXe siècle, mais il s'appuie sur le nom par lequel les locuteurs de la langue roumaine se désignaient depuis leurs origines, et qui est attesté par écrit depuis le XVIe siècle. Cet endonyme de români est relié à l'Empire appelé aujourd'hui byzantin, mais dont le nom réel et officiel était Ρωμανία (Romanía, de Rome, ancienne capitale de l'Empire romain). Jusqu'au XIXe siècle, les chrétiens orthodoxes se définissaient comme Ρωμαίοι (Romaíoi) ou Ρωμιοί (Romioí)[7], et non Έλληνες (Hellènes, mot qui ne désignait alors que les païens antiques), et encore moins Βυζαντινοί / Byzantinoí (Byzantins, mot inventé par Hieronymus Wolf en 1557). En fait, tous les habitants de l'Empire romain d'Orient se définissaient comme Ρωμαίοι (Romées), qu'ils fussent albanais, arméniens, aroumains, grecs ou roumains. Ce n'est que peu avant leur guerre d'indépendance que les Grecs, toujours qualifiés de « Roumis » par les Turcs, vont commencer à se désigner comme Έλληνες (Hellènes), tandis que Roumains et Aroumains sont désignés par l'exonyme « Valaques ».
L'endonyme români, par lequel s'identifiaient les roumanophones, ne désignait pas, au Moyen Âge, une nationalité, mais simplement une origine et une langue communes (en roumain : limba românească[note 2]). Les roumanophones s'identifiaient aussi par leur origine géographique : Moldave (en roumain : moldovean), Transylvain (en roumain : ardelean), de Munténie (en roumain : muntean), d'Olténie (en roumain : oltean), de Marmatie (en roumain : maramureșean), du Banat (en roumain : bănățean) ou de Dobroudja (en roumain : dobrogean). Ce sont Émile Ollivier, Élisée Reclus et Edgar Quinet, inventeurs du principe selon lequel on doit désigner un peuple par le nom qu'il se donne lui-même, qui ont imposé dans les langues étrangères le terme de « Roumains » à la place de « Valaques », « Moldo-valaques », « Moldaves », « Moldaviens », « Vlachs », « Volokhs », « Wallachiens » et autres « Romounes », devenus, d'ailleurs, flous et parfois péjoratifs (voir Origine des roumanophones).
Ces considérations ne sont pas purement savantes, mais participent à la définition de l'identité des Roumains, promue par les « éveilleurs de la nation » (en roumain : deșteptătorii neamului[note 3]), imprégnés de l'esprit des Lumières, mais contestée dans les États voisins de la Roumanie, dont les instances culturelles et politiques considèrent jusqu'à aujourd'hui cette identité roumaine comme une « construction récente et artificielle »[8].
En français, le journal Mercure de France de emploie pour la première fois l'expression « Valachie ou pays roumain » lorsqu'il présente le texte de la Constitution octroyée par le Prince Constantin Mavrocordato en 1746[9]. En français, le nom « Roumanie » dans son acception moderne est attesté pour la première fois dans un ouvrage datant de 1816, publié à Leipzig par l'érudit grec Demetrios Daniel Philippidès[10]. Mais ce sont Émile Ollivier, Edgar Quinet et Élisée Reclus qui ont introduit dans le français courant le nom de « Pays roumains » à la place de « Valachie », de « Moldavie » ou de « Moldo-Valachie ».
La dénomination des Roms ainsi que leur surnom de « Romanichels » n'ont pas de lien avec le nom de la Roumanie, même si des représentants de ce peuple vivent aussi en Roumanie : en effet « Rom » ou « Rrôma » signifie simplement « être humain », et « Romani Ichel » signifie « groupe d'hommes » en romani.
Les Carpates, le Danube et la mer Noire sont les structures majeures de la géographie physique. La Roumanie est à la 79e place mondiale et à la douzième du continent européen par son territoire de 237 499 km2 terrestres et 39 940 aquatiques dont 892 lacustres, 8 947 d'eaux territoriales et contiguës en mer Noire (soit un total de 247 338 sous souveraineté) et 30 100 de zone économique exclusive. Ce territoire, dont 120 345 km2 proviennent de la Roumanie d'avant 1913 (120 732 km2) et 117 154 km2 de l'Empire austro-hongrois (676 615 km2), a souvent varié dans le temps. Sur leur flanc oriental, les États formant l'actuelle Roumanie ont subi, de la fin du XVIIIe siècle jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, la pression de l'Empire russe puis de l'URSS et de ses États-successeurs : de cette pression découle une controverse identitaire concernant les Moldaves et un litige territorial et maritime avec l'Ukraine. Concernant l'extrémité orientale de leur frontière commune, c'est la Cour internationale de justice de La Haye qui, le , a départagé la Roumanie et l'Ukraine dans le conflit qui les opposait autour du bras danubien de Chilia et du plateau continental maritime : il s'agit de territoires occupés par l'URSS en 1948, après le traité de paix de Paris de 1947. Le jugement de la cour n'a accordé à l'Ukraine que 2 500 km2 des 12 000 km2 de plateau continental que ce pays revendiquait, mais c'est la partie la moins profonde (la plus facilement exploitable) et, de plus, il a confirmé le traité frontalier bilatéral de 1997 abandonnant à l'Ukraine toutes les îles en litige, dont l'île des Serpents[11]. Ainsi, à l'exception de la décolonisation occidentale, la Roumanie est un des rares pays européens à avoir perdu des territoires après les traités de paix consécutifs à la Seconde Guerre mondiale.
S'il arrive parfois que des partis nationalistes agitent le passé roumain de ces régions, la Roumanie n'a aucune revendication territoriale et a reconnu par des traités avec ses voisins toutes ses frontières, à l'exception du golfe de Musura à l'embouchure du bras de Chilia des bouches du Danube dont le partage n'a pas été fixé par la décision de la Cour internationale de justice de 2009 fixant les limites de la zone économique exclusive roumaine en mer Noire.
- Lac Bâlea dans les Alpes de Transylvanie.
- Les Alpes de Transylvanie, ou Carpates méridionales.
- Pastoralisme et cultures dans la plaine valaque.
- Paysage du Maramureș.
- Le lac de Cobilița, dans les Carpates orientales transylvaines.
- Cigognes blanches dans un village de Transylvanie.
- Bisons d'Europe dans la réserve du parc naturel de Vânători-Neamț.
- Baile Herculane - Le Casino.
Topographie et hydrographie
Située dans la partie orientale de la chaîne des Carpates et au nord-est des Balkans, la Roumanie occupe la plus grande partie du bassin inférieur du Danube et les régions montagneuses du bassin moyen du même fleuve. Le pays s'étage autour de la ligne de partage des eaux entre le bassin versant du moyen-Danube et celui du bas-Danube. Le bassin central transylvain est séparé de la Moldavie à l'est par les Carpates orientales et de la plaine de Valachie au sud par les Alpes de Transylvanie. La Roumanie borde à l'est la mer Noire où elle possède 30 100 km2 de zone économique exclusive qui pourraient receler cent milliards de mètres cubes de gaz[12], dont 24 milles nautiques de zone contiguë et 12 milles nautiques de mer territoriale. Cet accès sur la mer Noire permet au pays d'avoir des relations maritimes avec les princaux ports de la mer Méditerranée toute proche. Les pays voisins sont la Bulgarie au sud, la Serbie à l'ouest-sud-ouest, la Hongrie à l'ouest-nord-ouest, l'Ukraine au nord et à l'est et la république de Moldavie (autre pays à majorité roumanophone qui ne fait plus partie de la Roumanie depuis 1940) à l'est-nord-est.
Géologie et pédologie
La position de la Roumanie aux confins des boucliers pannonique, mésique et scythique détermine sa structure géologique articulée autour de l'orogenèse alpine, dont les Carpates sont un prolongement, et dont la boucle sud-est est souvent l'épicentre de séismes. À l'intérieur de cette boucle, le plateau transylvain est surélevé (altitude moyenne 220 m) par rapport aux plaines moldave et valaque. La première est vallonnée par une érosion accentuée au Messinien, alors que le niveau hydrologique de base était très bas et que les cours d'eau ont profondément entaillé le substrat. Ultérieurement, le fond de ces entailles a été en partie comblé. La seconde, comblée plus généreusement au Cénozoïque par les alluvions fluviatiles du Danube, est plus plate. Les roches les plus anciennes, d'âge hercynien, affleurent au sud-est, en Dobroudja. Au Néozoïque des sédiments récents, continentaux, voire éoliens, se sont déposés sur les alluvions fluviatiles et sur les plateaux, avant d'être remaniés par la fonte post-würmienne. La plaine valaque est fréquemment recouverte de dépôts de lœss.
De forts séismes cycliques supérieurs à 7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter ont pour épicentre la région de Vrancea (à raison de deux ou trois fois par siècle) et, compte tenu de l'architecture de certaines constructions, causent de lourds dégâts et des victimes, surtout dans le Sud et le Nord-Est du pays sur l'axe Bucarest-Iași. Les tremblements de terre précédents de 1908 (), 1940 () et de 1977 (4 mars) ont eu des effets en Bulgarie, république de Moldavie et Ukraine. Parmi les plus forts tremblements de terre connus on compte ceux de 1620, 1681, 1701, 1738, 1790 (entre 7 et 8 degrés sur l'échelle de Richter), 1802 (7,9 degrés), 1829 (7,3), 1838 (7,5), 1894 (7,0), 1908 (7,1), 1940 (7,7), 1977 (7,4), 1986 (7,1), le dernier a produit des dommages et fait des victimes en particulier en Moldavie, où des bâtiments se sont effondrés à Chișinău. Les tremblements de terre de moins de 7 degrés sont les plus fréquents mais n'ont causé ni dommages importants ni blessés ces dernières années : en 1990 (6,9 et la réplique 6,4), en 2004 (6,0), en 2009 (5,5 et 5,8) et en 2013 (5,5).
Météorologie et climat
La position de la Roumanie lui confère un climat continental, plus accentué en Valachie et en Moldavie, plus modéré en Transylvanie et en Dobroudja, où respectivement l'abri des Carpates et l'influence de la mer Noire tempèrent les contrastes. Des hivers longs et parfois sévères (de décembre au début mars), des étés chauds (juin à début septembre), et un automne prolongé (septembre à novembre) sont les saisons principales, avec une transition rapide entre le printemps et l'été. À Bucarest, la température minimale en janvier est généralement de −5 °C, mais la température maximale en juillet dépasse souvent les 35 °C avec des pointes au-delà de 40 °C. Certains événements météorologiques exceptionnels ont marqué la géographie et le climat dans le passé.
Ressources naturelles et sols
La Roumanie possède plusieurs sortes de ressources naturelles :
- pétrole ;
- gaz naturel ;
- gaz de schiste ;
- or ;
- charbon ;
- minerai de fer ;
- sel ;
- terres arables ;
- ressources hydrauliques.
L'occupation des sols est répartie comme suit :
- terres arables : 41 % ;
- terres irriguées : 31 020 km2 (en 1993) ;
- pâturages permanents : 21 % ;
- forêts et zones boisées : 29 % ;
- zones humides : 4 % (en 1993) ;
- haute montagne (au-delà de 2 000 m) : 2 %.
Environnement
Le pays perd intégralement ses forêts intactes (paysage « naturel » considéré comme à la fois non artificiellement morcelé et non dégradé) au cours des années 2000 et 2010[14].
Biodiversité
Concernant les principales formations végétales, forêts de conifères (sapins et mélèzes en particulier) et de feuillus (où dominent les chênes et les hêtres) s'étagent autour des Carpates mais régressent en raison de la déforestation depuis que Romsilva (l'Office national des forêts roumain) a été privatisée et a mis en lotissement de nombreuses parcelles ; en plaine on trouve les prairies (dans la moitié nord-ouest du pays, plus humide et vallonnée) et les steppes (dans la moitié sud-est, plus sèche et plus plate), aujourd'hui exploitées de manière agro-industrielle par des entreprises privées souvent étrangères. Enfin le long du Danube, de ses principaux affluents et de la mer Noire, zones humides et milieux paraliques accueillent de nombreuses espèces d'oiseaux notamment dans le delta du Danube tels les pélican blanc et frisé, la cigogne blanche, le guêpier d'Europe, le rollier d'Europe, l'hirondelle de rivage, le héron pourpré, le crabier chevelu, parfois l'ibis falcinelle et bien d'autres.
Zones naturelles protégées
Réseau européen Natura 2000
Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.
En , la Roumanie comptait 606 sites dont :
- 171 zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux sur une superficie de 38 748 km2 ;
- 435 zones spéciales de conservation (ZSC) (dont les pSIC, SIC) pour les habitats et les espèces sur une superficie de 46 498 km2 ;
- la superficie totale est de 60 577 km2, ce qui représente 22,7 % de la surface terrestre et marine du territoire de la Roumanie[15].