Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le régiment d'assaut « Tsunami », de son nom complet régiment d'assaut de la police nationale ukrainienne « Tsunami » (en ukrainien : Штурмовий полк Національної поліції України «Цунамі»), est la deuxième unité paramilitaire du département de police à vocation spéciale de la brigade d'assaut de la police nationale « Rage »[1],[2],
1. | Préciser le motif de la pose du bandeau. | Précisez le motif de la pose du bandeau en utilisant la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=septembre 2024|motif=remplacez ce texte par le motif}} |
---|---|---|
ou | Créer l'espace de discussion. (cette méthode est préférable) |
Créez une section "Admissibilité" en page de discussion de l'article en y précisant le motif de la pose du bandeau. Dans ce cas, utilisez la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=septembre 2024|motif=pdd}} |
2. | Informer les utilisateurs concernés. | Pensez à avertir le créateur de l'article, par exemple, en insérant le code ci-dessous sur sa page de discussion :
{{subst:avertissement admissibilité à vérifier|Régiment d'assaut « Tsunami »}}
|
Régiment d'assaut « Tsunami » Штурмовий полк Національної поліції України «Цунамі» | |
Insigne d'épaule du régiment | |
Création | |
---|---|
Pays | Ukraine |
Branche | Police nationale |
Type | Régiment |
Rôle | actions d'assaut, neutralisation des groupes de renseignement subversifs et des formations armées illégales |
Fait partie de | Brigade d'assaut de la police nationale « Rage » |
Guerres | Invasion de l'Ukraine par la Russie |
Batailles | Seconde bataille de Kherson Batailles pour Klichtchiïvka et Andriïvka |
modifier |
Le régiment est créé le , le premier jour de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, par l'incorporation d'anciens agents des forces de l'ordre : agents de patrouille, agents de police et d'agents de sécurité. Le régiment suit ensuite un mois de formation au combat en tant que forces spéciales[1],[3].
En , dans la région de Donetsk, des combattants vainquent l’élite des forces armées russes lors d’une fusillade au corps à corps. À la fin du mois de , ils détruisent un véhicule blindé et quinze parachutistes de la 83e brigade d'assaut aéroporté de la Garde[1].
Fin , le régiment participe à la seconde bataille de Kherson. Déployé initialement à Doudtchany dans le Raïon de Beryslav, secteur de combat de Kryvyï Rih, L’unité combat ensuite sur la tête de pont que forme le meandre de la rivière Inhoulets à Bila Krynytsia et donne l’assaut au village de Bilohirka (uk), secteur de combat de Davydiv Brid le en compagnie d'une brigade de marine, le village est libéré le [3],[4].
Le , ils entrent finalement dans Kherson libéré. lors d'un interview avec la journaliste ukrainienne Tatiana Bodnia en , le commandant Hostishchev dira à propos de cette libération : « Je me souviens que lorsque nous sommes entrés dans Kherson, toute la ville était couverte de panneaux publicitaires annonçant que la Russie était là pour toujours. Et les gens circulaient dans la ville avec des drapeaux ukrainiens. Des sentiments incroyables. »[3].
En janvier 2023, l'unité se bat dans le secteur de Zaporijjia[3].
L’unité participe à la contre-offensive ukrainienne dans le secteur de Bakhmout. Avec la 80e brigade d'assaut aérien et la 5e brigade d'assaut, elle libère, le , les ruines du village de Klichtchiïvka[1],[5]. Des membres de l’unité, arborant fièrement les drapeaux de l’unité, de l’Ukraine et de la brigade, posent devant les ruines de l’église du village[6],[2]. Les représentants des trois unités présentes réalisent également une vidéo géolocalisable, arborant non pas les drapeaux des bataillons, mais ceux des brigades auxquelles appartiennent ces trois bataillons[7]. Le , le Président Zelensky, dans son point quotidien, félicite les membres des trois brigades pour la libération de la localité[8].
Les soldats de Klichtchiïvka, pour désigner les deux positions de tir de la localité, leur ont donné les codes respectifs de « Macron » et « BHL », en hommage à l’efficacité des armes françaises sur ce théâtre d’opération et à la visite sur ce front, dans les tranchées, de Bernard-Henri Lévy, quelques jours avant l’assaut[9].
Le , le casernement provisoire du régiment, situé sur le terrain de l’ancien centre pour enfants « Victoria » au 93 de la rue Dacha Kovalevsky dans le raïon Kyivskyi (uk) d'Odessa, est la cible de deux frappes de missiles russes Iskander-M[10].
La première attaque a lieu à 11 h 1 et la seconde à 11 h 37, au moment où les équipes de secours s’efforcent de retrouver des survivants dans les ruines[11],[12]. Les deux attaques font huit morts parmi l’unité, 11 parmi les civils et deux sauveteurs. En outre, 75 personnes, dont 9 secouristes, sont blessées[13],[14].
Outre les dommages au bâtiment occupé par les membres du régiment, les deux frappes détruisent les bâtiments du centre, dont l’immeuble de trois étages, et les bâtiments résidentiels alentour. 60 domiciles privés sont endommagés, dont 10 complètement détruits. Le gazoduc basse pression de la rue Dacha Kovalevsky, détruit au niveau de la frappe, déclenche un incendie et une station-service automobile est également détruite[10],[13].
Le ministère de la Défense de la fédération de Russie revendique la frappe et précise que les unités « Lyout » et « Tsunami » étaient les cibles[12].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.