Sologne olympique Romorantin
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Le Sologne Olympique Romorantin, nommé Stade olympique romorantinais jusqu'en 2015, est un club de football français fondé en 1930 et basé à Romorantin-Lanthenay dans le Loir-et-Cher.
Nom complet | Sologne olympique Romorantin |
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Noms précédents | Stade olympique romorantinais (1930-2015) |
Fondation | 1930 |
Statut professionnel | Jamais |
Couleurs | Vert et blanc |
Stade |
Stade Jules-Ladoumègue (6 200 places) |
Siège |
15 avenue de Paris, 41200 Romorantin-Lanthenay |
Championnat actuel | National 2 (D4) |
Président | J-P. Perraguin et M. Cheminot |
Entraîneur | Michael Villatte |
Site web | soromantin.com |
National[note 1] | Aucun |
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Actualités
Issu d'une fusion, le SO Romorantin ne s’extrait des divisions régionales qu’au début des années 1990. Après être monté au premier échelon national puis au second de manière durable à partir de 1997, il atteint le championnat de National (D3) en 2002. Le SOR évolue six saisons dans l'anti-chambre du professionnalisme, manquant de trois points la montée en Ligue 2 la deuxième année. En 2008, le SOR redescend en quatrième division, niveau auquel il évolue depuis.
Le SOR dispute ses matchs à domicile au stade Jules-Ladoumègue, et y évolue en vert et blanc. Le club est présidé par J.P Perraguin et M.Cheminot depuis 2011 et l'équipe première est entraînée par Yann Lachuer depuis fin 2018. Le SO Romorantin évolue en National 2 (ex-CFA) pour la 12e saison consécutive en 2019-2020.
Premiers pas régionaux (1930-1990)
Début [1], à l'initiative de la mairie de Romorantin, la fusion entre l’Athlétique Club et le centre d’instruction d’entraînement physique est officiellement homologuée. Le Stade olympique romorantinais est né[2].
À la suite de la Seconde Guerre mondiale, le SO Romorantin est placé dans la poule A de Promotion d’Honneur 1945-1946 de la Ligue du Centre. Terminer premier ne suffit pas pour monter en Division d'Honneur, une poule finale regroupant les deux premiers de chaque poule est disputée, et seuls les deux premiers de cette compétition montent en DH. En poule finale, le SOR termine dernier derrière l’OC Châteaudun (11pts), l'US Château-Renault (7 pts) et le VS Chartres (4pts).
Alternance quatrième et cinquième division (1990-2002)
Le SOR s'extrait des championnats régionaux en 1991 en remportant le titre de champion de Division d'Honneur de la Ligue du Centre sous la gestion de Pascal Lafleuriel. L'équipe obtient une bonne quatrième place à trois points de la montée en 1991-1992. La saison suivante, le club est relégué malgré sa sixième place sur quatorze.
Descendu dans le nouveau National 3 (D5), Christian Felci arrive et mène l'équipe à la septième place en 1993-1994. À l'été 1994, celui qui deviendra le joueur le plus capé du SOR, en:Romuald Ardeois, arrive[3] et l'équipe est promue en remportant sa poule 1994-1995 avec seulement deux défaites. Monté en N2, le club redescend aussitôt avec une avant-dernière place, à quatre points du maintien. Felci et ses joueurs sont à nouveau promus en 1997, malgré leur troisième place. En effet, le SOR accède au nouveau CFA (D4) à la place des deux équipes réserves des clubs professionnels du FC Gueugnon et de l'AJ Auxerre, non autorisées à monter.
Felci maintient à deux reprises le club avec une cinquième puis une huitième place, avant de partir. En 1998, Vincent Dufour arrive en tant qu'entraîneur adjoint de Felci. Il passe entraîneur en chef durant l'été suivant[4]. En 1999-2000, le SOR arrive au pied du podium mais seul le premier est promu. Lors de la saison 2000-2001, le SO Romorantin contient un mélange d'anciens et de jeunes joueurs en manque de temps de jeu. Le club vise alors la montée en National mais échoue[5] à la dixième place. Après trois saisons, Dufour fait monter le club en troisième division pour la première fois de l'histoire du club. Le SOR termine premier du groupe C avec un seul point d'avance sur le Trélissac FC
Percée en National (2002-2008)
En 2002, le Stade olympique romorantinais (SOR) accède donc au National et rentre dans les 60 meilleures équipes françaises[6]. L'équipe connaît des débuts difficiles, comptant jusqu'à huit points de retard sur le premier non-relégable. Le groupe réalise une fin d'exercice presque parfaite avec huit victoires, sept nuls pour une seule défaite lors des seize dernières journées. Vincent Dufour met en place une formation jouant bien au ballon[7] qui finit à la onzième place alors que les trois autres promus de début de saison sont relégués.
Au terme de la saison 2003-2004, les Verts terminent 4e à 3 points de la montée en Ligue 2 et avec la seconde meilleure attaque emmenée par Alexandre Baylet et ses 12 buts. Il finit 5e meilleur buteur à égalité avec un certain Steve Savidan.
L'année suivante, l'entraîneur Dufour est sollicité comme plusieurs des joueurs (neuf départs). Joël Beaujouan est recruté pour trois ans et continuer le bon travail de son prédécesseur[8], mais ne reste pas toute la saison en raison des mauvais résultats en championnat et malgré ceux en Coupe de France. Au cours de cette saison, le SOR atteint pour la première fois de son histoire les 16e de finale, éliminé par Quevilly (CFA, 1-0)[1]. En décembre, Beaujouan est remplacé par en:Ludovic Lidon[9] qui mène l'équipe à la quinzième place, à deux points du premier relégable. L'exercice 2005-2006 se termine à une nouvelle dixième place, à l'abri de la relégation mais loin de la promotion.
En 2006-2007, le club atteint les 16e de finale de la Coupe de France, qui révèle un groupe soudé autour des cadres de l’équipe. Avant le match début janvier, les joueurs de Lidon sont invaincus depuis début octobre (dix victoires, un nul)[10]. Bien que battu (1-2) face au Valenciennes FC au stade Gaston-Petit de Châteauroux devant plus de 7 000 spectateurs[1], l’équipe prouve sa valeur et ne doit son élimination qu'à un but contre son camp (2-1)[6]. Au tour précédent, le SOR effectue un premier exploit en battant le Stade rennais à l'extérieur (1-3 ap). En championnat, 11e en mars, le SOR termine à nouveau dixième malgré son objectif d’évoluer en Ligue 2 : « Nous avons failli monter en 2003-2004. Rien n’est impossible, il nous faudrait pour cela disposer d’un budget un peu plus conséquent », détaille alors le président Jean-Claude Guémon, en [6].
Lors de la saison 2007-2008, Romorantin se voit relégué en Championnat de France amateur. Lidon écarté en décembre, Jean-Marc Pilorget ne peut éviter la descente. Romorantin occupe la dernière place avec le pire bilan à domicile du championnat et l'avant-dernière attaque (31 buts)[11].
Maintien en CFA (depuis 2008)
Le , Romorantin réussit un nouvel exploit en Coupe de France en battant Angers (Ligue 2) aux tirs au but. Au tour suivant, le SOR élimine de la même manière l'AS Nancy-Lorraine pensionnaire de Ligue 1. En 16e de finale, Romorantin s'incline contre Sedan (Ligue 2) encore aux tirs au but[1]. Pour leur retour en quatrième division, les Solognots terminent à la septième place.
En 2009-2010, l'équipe emmenée par Jean Acédo vise la 2e place derrière l'US Orléans[12]. La saison 2009-2010 se finit à la 8e place, loin de la seconde marche visée. Acédo non-reconduit, Xavier Dudoit est nommé pour reprendre l'équipe la saison suivante. À 35 ans, il met un terme à sa carrière de joueur au SOR pour commencer celle d'entraîneur.
Considérant la proximité entre Tours et Romorantin, les dirigeants des deux clubs s'entendent sur leurs intérêts communs de conclure un partenariat entre le Tours FC et le SO Romorantin. Celui-ci s'oriente en plusieurs axes : orientation des jeunes romorantinais prometteurs vers le TFC, celui-ci gardant un œil attentif et bienveillant sur ces joueurs et pouvant les faire venir à Tours régulièrement dans la saison au gré des besoins du club, ainsi qu'une collaboration technique, logistique et médicale[13]. C'est dans le cadre de ce partenariat qu'Audrick Linord est prêté par le TFC pour la saison saison 2010-2011[14]. Pour sa première saison sur le banc, Dudoit mène l'équipe à une mitigée onzième place.
Les deux saisons suivantes sont meilleures avec deux cinquièmes places. Pour l'exercice 2012-2013, l'adjoint Pascal Louis déclare en fin de saison : « Le début a été difficile, mais l'équipe avait été renouvelée à 80 %. On a longtemps été relégables. À un moment, avec Xavier [Duboit], on ne savait plus quoi faire. Et puis, on s'est renfermé dans le bureau et on a repensé complètement l'équipe. On a déplacé les joueurs sur le terrain. Et l'équipe est repartie »[15].
Lors de la Coupe de France 2013-2014, après avoir éliminé Dunkerque (National), ils rencontrent en 32e de finale le Toulouse FC (Ligue 1) au stade Jules-Ladoumègue. Ils sont éliminés par Toulouse sur le score de 2-1, à cause d'un but de Martin Braithwaite à la 93e minute, après que le SOR ait égalisé à la 86e minute[16]. Le SOR a moins de réussite en championnat avec une piètre douzième place finale sur seize, à six points du premier relégable.
Le club termine la saison 2014-2015 à la huitième place mais avec seulement trois points d'avance sur l'équipe réserve du LOSC Lille, premier relégué. À la fin de la saison, le « Stade Olympique romorantinais » est renommé « Sologne Olympique Romorantin ». La troisième place est atteinte lors de la saison 2015-2016. Le SOR est à deux points de la première place, possède la seconde meilleure attaque mais la troisième pire défense. Pour 2016-2017, la septième place est acquise.
Titres et trophées
Compétitions nationales | Compétitions locales |
---|---|
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Bilan sportif
Championnats
Le SO Romorantin dispute l'essentiel de ses saisons au niveau national en quatrième division.
Championnat | Saisons | Titres | J | V | N | D | Bp | Bc | Diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Championnat de France | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Championnat de France D2 | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Championnat de France D3 | 6 | - | 228 | 72 | 76 | 80 | 250 | 274 | -24 |
Championnat de France D4 | 17 | 1 | 544 | 208 | 157 | 179 | 783 | 691 | +92 |
National 2 (depuis 2017) | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
CFA (1998-2017) | 14 | 1 | 458 | 181 | 129 | 148 | 667 | 585 | +82 |
National 2 (1993-1998) | 1 | - | 34 | 7 | 11 | 16 | 34 | 44 | -10 |
Division 4 (1978-1993) | 2 | - | 52 | 20 | 17 | 15 | 82 | 62 | +20 |
Championnat de France D5 | 3 | 1 | 78 | 37 | 26 | 15 | 108 | 65 | +42 |
Total | 59 | 3 | - | - | - | - | - | - | - |
Coupe de France
Le SO Romorantin participe à la Coupe de France, créée en 1917 et organisée par la Fédération française de football. Ses meilleures performances sont les seizièmes de finale atteint à trois reprises en éliminant des clubs professionnels à plusieurs occasions.
Lors de l'édition 2004-2005, le SOR élimine un club de DH en 32e avant de tomber face à Quevilly (0-1). En 2006-2007, les Verts se déplacent chez le Stade rennais (Ligue 1) en 32e de finale et s'imposent après prolongation (1-3 ap). Au tour suivant, les Solognots s'inclinent au stade Gaston-Petit de Châteauroux devant plus de 7 000 spectateurs, contre Valenciennes FC (L1, 1-2) sur un but contre son camp[1].
La saison suivante, après s'être défait de Châtellerault (CFA, 3-2) au 7e tour, le SOR élimine Libourne-Saint-Seurin (L2, 1-0) au huitième avant d'être éliminé par l'US Boulogne (L2, 1-2) en 32e de finale. Durant cette édition, Romorantin reçoit à chaque match.
En 2008-2009, Romorantin réussit un nouvel parcours remarqué en battant Angers au 8e tour aux tirs au but (L2, 1-1 tab 9-8). En 32e de finale, le SOR élimine de la même manière l'AS Nancy-Lorraine (L1, 0-0 tab 4-2). En 16e de finale, Romorantin s'incline contre Sedan encore aux tirs au but (L2, 0-0 tab 5-6)[1].
Lors de la Coupe de France 2013-2014, après avoir éliminé Dunkerque (National, 0-1) à l'extérieur pour le 8e tour, les Solognots rencontrent le Toulouse FC (L1) au stade Jules-Ladoumègue en 32e de finale. Ils sont éliminés par le TFC (1-2), sur un but de Martin Braithwaite à la 93e minute après que le SOR ait égalisé à la 86e minute[16].
Coupe | V | F | 1/2 | 1/4 | 1/8 | 1/16 | 1/32 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coupe de France | - | - | - | - | - | 3 | 2 |
Saison après saison
Niveau I | Niveau II | Niveau III | Niveau IV | Niveau V | Niveau VI |
---|---|---|---|---|---|
Division 1 | Division 2 | Division 3 | Division 4 | DH Centre | |
1990-1991 | |||||
1991-1993 | |||||
Division 1/Ligue 1 | Division 2/Ligue 2 | National 1/National | National 2/CFA | National 3/CFA 2 | DH Centre |
1993-1995 | |||||
1995-1996 | |||||
1996-1997 | |||||
1997-2002 | |||||
2002-2008 | |||||
2008-... |
- Championnat national professionnel
- Championnat national professionnel et amateur
- Championnat national amateur
- Championnat régional amateur
Bilan saison après saison depuis 1990 du SO Romorantin[19] | |||||||||||||
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Saison | Division | # | Championnat | Coupe de France | Entraineurs | ||||||||
Class. | Pts | J | V | N | D | Bp | Bc | Diff | |||||
1990-1991 | DH Centre | D5 | 1er | 58 | 22 | 17 | 2 | 3 | 48 | 12 | +36 | n.c. | Pascal Lafleuriel (depuis 1987) |
1991-1992 | Division 4 - Gr. F | D4 | 4e/14 | 31 | 26 | 12 | 7 | 7 | 44 | 31 | +13 | n.c. | |
1992-1993 | Division 4 - Gr. E | 6e/14 | 26 | 26 | 8 | 10 | 8 | 38 | 31 | +7 | n.c. | ||
1993-1994 | National 3 - Gr. E | D5 | 7e/14 | 28 | 26 | 11 | 6 | 9 | 40 | 33 | +7 | n.c. | Christian Felci |
1994-1995 | National 3 - Gr. ? | 1er/14 | 38 | 26 | 14 | 10 | 2 | 33 | 12 | +21 | n.c. | ||
1995-1996 | National 2 - Gr. D | D4 | 17e/18 | 32 | 34 | 7 | 11 | 16 | 34 | 44 | -10 | n.c. | |
1996-1997 | National 3 - Gr. F | D5 | 3e/14 | 46 | 26 | 12 | 10 | 4 | 34 | 20 | +14 | n.c. | |
1997-1998 | CFA - Gr. C | D4 | 5e/18 | 51 | 34 | 13 | 12 | 9 | 52 | 46 | +6 | n.c. | |
1998-1999 | CFA - Gr. C | 8e/18 | 80 | 34 | 13 | 7 | 14 | 51 | 49 | +2 | n.c. | ||
1999-2000 | CFA - Gr. C | 3e/18 | 87 | 34 | 14 | 11 | 9 | 57 | 42 | +15 | n.c. | Vincent Dufour | |
2000-2001 | CFA - Gr. C | 10e/18 | 79 | 34 | 11 | 13 | 10 | 55 | 57 | -2 | n.c. | ||
2001-2002 | CFA - Gr. C | 1er/18 | 96 | 34 | 18 | 8 | 8 | 53 | 31 | +22 | n.c. | ||
2002-2003 | National | D3 | 11e/20 | 50 | 38 | 12 | 14 | 12 | 39 | 40 | -1 | n.c. | |
2003-2004 | National | 4e/20 | 61 | 38 | 16 | 13 | 9 | 51 | 39 | 12 | n.c. | ||
2004-2005 | National | 15e/20 | 46 | 38 | 11 | 13 | 14 | 42 | 42 | 0 | 16e de finale | Joël Beaujouan | |
2005-2006 | National | 10e/20 | 50 | 38 | 13 | 11 | 14 | 39 | 46 | -7 | n.c. | en:Ludovic Lidon | |
2006-2007 | National | 10e/20 | 48 | 38 | 12 | 12 | 14 | 48 | 60 | -12 | 16e de finale | ||
2007-2008 | National | 20e/20 | 37 | 38 | 8 | 13 | 17 | 31 | 47 | -16 | 32e de finale | L. Lidon puis J-M Pilorget | |
2008-2009 | CFA - Gr. C | D4 | 7e/18 | 82 | 34 | 13 | 10 | 11 | 49 | 49 | 0 | 16e de finale | Jean Acédo |
2009-2010 | CFA - Gr. D | 8e/18 | 81 | 34 | 12 | 11 | 11 | 59 | 57 | +2 | 8e tour | ||
2010-2011 | CFA - Gr. D | 11e/17 | 73 | 32 | 11 | 8 | 13 | 43 | 44 | -1 | 7e tour | Xavier Dudoit | |
2011-2012 | CFA - Gr. D | 5e/18 | 89 | 34 | 16 | 7 | 11 | 58 | 33 | +25 | 7e tour | ||
2012-2013 | CFA - Gr. D | 5e/18 | 86 | 34 | 14 | 10 | 10 | 39 | 31 | +8 | 7e tour | ||
2013-2014 | CFA - Gr. D | 12e/16 | 64 | 30 | 8 | 10 | 12 | 33 | 36 | -3 | 32e de finale | ||
2014-2015 | CFA - Gr. A | 8e/16 | 68 | 30 | 10 | 8 | 12 | 29 | 35 | -6 | 4e tour | ||
2015-2016 | CFA - Gr. D | 3e/16 | 84 | 30 | 16 | 6 | 8 | 54 | 44 | +10 | 6e tour | ||
2016-2017 | CFA - Gr. A | 7e/16 | 44 | 30 | 12 | 8 | 10 | 35 | 31 | +4 | 7e tour | ||
2017-2018 | National 2 - Gr. D | 5e/16 | 41 | 30 | 10 | 11 | 9 | 45 | 40 | +5 | 8e tour | ||
2018-2019 | National 2 - Gr. D | 12e/16 | 37 | 30 | 8 | 13 | 9 | 28 | 25 | +3 | 6e tour | Yann Lachuer | |
2019-2020 | National 2 - Gr. C | 10e/16 | 25 | 21 | 6 | 7 | 8 | 25 | 20 | +5 | |||
2020-2021 | National 2 - Gr. D | - | - | - | - | - | - | - | - | 1/16 f |
Nom et logo
À l'été 2015, le « Stade Olympique romorantinais » est renommé « Sologne Olympique Romorantin ». La modification subtile du nom du club sans changer le sigle, se veut les prémices d'une volonté d'ancrer la structure dans la ville et la région et de rendre plus lisible le rayonnement du club phare du département dans la discipline sportive la plus populaire[20].
Logo jusqu'en 2010 Logo de 2010 à 2015 Depuis 2015
Historique des couleurs
Historiquement, à domicile, le SO Romorantin évolue toujours en maillot vert, short blanc et chaussettes vertes[2].
Aspects juridiques et économiques
Statut du club et des joueurs
Le SO Romorantin est fondée en 1930 en tant que club sportif, régi par la loi sur les associations établie en 1901. Le club est affilié sous le no 338[note 2] à la Fédération française de football, gage de son âge. Il appartient de plus à la Ligue du Centre-Val de Loire de football et au district du Loir-et-Cher[21]
À l'été 2006, le SOR étudie la faisabilité comme créer les outils pour monter en Ligue 2. L'articulation entre une SAOS pour l'équipe première et d'une association loi 1901 pour les autres équipes est étudiée[22].
Les joueurs ont soit un statut de joueur amateur, soit de semi-professionnel sous contrat fédéral.
Éléments comptables
Pour la saison 2004-2005, le président Grelet réussi à augmenter sensiblement le budget, passant de 1,14 M€ à 1,27 M€[23].
Au terme de l'exercice 2005-2006, le SOR est recalé par la DNCG. Le club doit alors trouver 120 000 € pour espérer repartir en National au mois d'août suivant. « Comme plusieurs clubs de National, nous nous sommes fait gronder par la DNCG. Notre dossier a été refusé, les sanctions possibles sont un encadrement serré de la masse salariale, mais aussi une possible rétrogradation en CFA[24]. »
À l'été 2006, le SOR étudie la faisabilité comme créer les outils pour monter en Ligue 2. Il est alors estimé une hausse nécessaire du budget de 300 000 à 400 000 €[22].
Pour l'exercice 2006-2007, le budget du club est de 1 250 000 € dont 160 000 € de subvention du Conseil général, l’un des plus faibles du National. Il n’a alors rien à voir avec celui des « grosses écuries » comme Laval, Nîmes, Angers ou Cannes, deux à trois fois supérieur[6]. Ce manque de moyens financiers se traduit par un effectif de 21 joueurs seulement et une gestion au plus juste des dépenses, que ce soit la masse salariale (950 000 €) ou les déplacements qui ont lieu exclusivement en autocar (100 000 €). Côté joueurs, pas de « cadors » grassement payés mais des joueurs recrutés judicieusement et dont le salaire évolue en fonction des résultats[6]. Le club ambitionne d’évoluer en Ligue 2 : « Nous avons failli monter en 2004. Rien n’est impossible, il nous faudrait pour cela disposer d’un budget un peu plus conséquent, de l’ordre de 1,8 à 1,9 million d’euros. Notre stade (...) est homologué. Il ne manque plus que la vidéosurveillance », détaille le président Jean-Claude Guémon en . Pour cela, le Président dit compter développer le sponsoring avec l’aide du club d’entreprises créé cette même année mais aussi passer des accords avec des clubs professionnels pour le prêt de joueurs[6].
Lors de la saison 2010-2011, son budget est de 950 000 €[25].
En 2015, malgré un soutien renouvelé, la mairie de Romorantin diminue l'aide à son club phare de l'ordre de 20 000 € pour la faire redescendre à 258 000 €. Si, l'exercice 2014-2015 est conclu sur un budget de 900 000 €, il n'est que de 750 000 € la saison suivante[26].
En 2017-2018, le budget prévisionnel s'élève à 700 000 €.
Saison | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division | National | CFA / National 2 | |||||||||||||
Budget | 1 140 | 1 270 | 1 250 | 950 | 900 | 750 | 700 |
Stade Jules-Ladoumègue
Le stade Jules Ladoumègue est constitué de deux tribunes latérales : la tribune honneur qui ne couvre pas la longueur totale du terrain et la nouvelle tribune couverte[27]. Il contient 6 200 places dont 2 600 assises et couvertes[25]. Le stade est « mis à disposition » gratuitement par la municipalité.
En 2009, un peu plus de 3 700 spectateurs viennent assister au 16e de finale de la Coupe de France 2008-2009 face à Sedan[28].
En plus des rencontres du SOR, le stade Jules-Ladoumègue accueille à plusieurs reprises des rencontres internationales des équipes de France jeunes.