Signe de rabia
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Le signe de Rabia ( / r ɑː b i ə, r æ - / ; stylisé comme R4BIA), Rabaa ( / r ɑː b ɑː, r æ - / ) ou, plus rarement, Rab3A, aussi appelé la « Main du Tamkine » ou simplement « R4BIA » (يد رابعة), est un geste de la main, signe de ralliement des Frères musulmans[1]. Ce signe est apparu la première fois à la fin sur les réseaux sociaux et dans les manifestations en Égypte. Il est utilisé par les manifestants, les activistes et les personnalités politiques qui s'opposent au coup d'État de 2013 en Égypte, lequel était dirigé par l'ex-général Abdel Fattah al-Sisi provoquant ainsi la chute du président Mohamed Morsi [2],[3].
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Rabia signifie « quatrième » en arabe. C'est à l'origine une référence à la répression sanglante de la place Rabia al Adawiyya au Caire, où un grand sit-in contre le coup d'État a eu lieu pendant environ 40 jours avant qu'il ne soit dispersé. Le signe serait destiné à exprimer la solidarité avec les milliers de blessés, tués et brûlés par l'armée égyptienne lors de la dispersion et la persistance du mouvement anti-coup d'État, alors que les militants pro-putschistes, les figures et les médias considèrent le signe comme un signe terroriste. L'origine du geste est inconnu[4],[5].
Le geste s’exécute en dressant quatre doigts d'une main tout en repliant le pouce à l’intérieur de la paume[4]. Le mot stylisé « R4BIA » est parfois interprété comme un acronyme.
Phonétiquement de l'anglais on obtient : ARABIA
Oú R se prononce à l'anglaise et 4
Pour le A.
Le signe Rabia a eu un impact significatif dans le monde entier. En Égypte, les forces de sécurité et le gouvernement appuyé par les militaires, considèrent le signe comme équivalent à du terrorisme, en confinant sa large utilisation aux seuls Frères musulmans. Des sanctions judiciaires sont imposées aux utilisateurs du signe, que ce soit à des manifestations ou sur internet. À l'opposé, les adversaires du coup d'État décrivent le signe comme étant équivalent à la liberté et à la persistance. Ils dénoncent aussi la mise en relation avec le terrorisme[5],[6].
Des personnalités politiques égyptiennes et non-égyptiennes sont régulièrement photographiés en train, semble-t-il, de faire ce signe[5],[7].