Six poèmes arabes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Six poèmes arabes | |
Page de titre de l'édition originale | |
Genre | Mélodies |
---|---|
Musique | Louis Aubert |
Texte | Six poèmes du Jardin des caresses traduits par Franz Toussaint |
Langue originale | Français |
Effectif | Soprano ou mezzo-sopranoet piano, ou orchestre |
Dates de composition | 1915-1917 |
Dédicataire | Mme Jourdan-Nauroy |
Création | , avec piano Concerts de la SMIParis ( ![]() |
Interprètes | Mme Jourdan-Nauroy (mezzo-soprano) |
Versions successives | |
|
|
modifier ![]() |
Les Six poèmes arabes constituent un ensemble de mélodies composé par Louis Aubert, de 1915 à en 1917.
Créées par la dédicataire Mme Jourdan-Nauroy, le dans un concert de la SMI, les mélodies sont orchestrées par la suite et créées en concert le par l'Orchestre Pasdeloup, sous la direction de Rhené-Baton.
Composition
Louis Aubert compose les Six poèmes arabes de 1915 à 1917[1], d'abord pour chant et piano[2]. La partition est publiée la même année par les Éditions Durand[3].
Créées par la dédicataire Mme Jourdan-Nauroy, le dans un concert de la SMI[4], les mélodies sont orchestrées par la suite et créées en concert le par l'Orchestre Pasdeloup, sous la direction de Rhené-Baton[5].
Présentation
Poèmes
Les Six poèmes arabes sont extraits du Jardin des caresses traduits par Franz Toussaint, et « forment un tout, un véritable cycle[5] ».
Mélodies
- « Le Mirage » — Lent et nonchalant en ré mineur, à
- « Le Vaincu » — Avec emportement en sol mineur, à
- « Le Visage penché » — Calme et très lent en la mineur, à
- « Le Sommeil des colombes » — Modéré (sans lenteur) en la majeur, à
- « L'Adieu » — Véhément (Très animé) en fa mineur et majeur, à
- « Le Destin » — Lentement en mi bémol majeur, à
L'exécution dure un peu plus de vingt minutes[6].
Critique
L'accueil du public et de la critique musicale est, dans l'ensemble, très positif[5].
Postérité
Les Six poèmes arabes sont caractéristiques de la « manière exotique[7] » de la musique de Louis Aubert, parvenu à sa maturité artistique[8] après avoir été longtemps influencé par Debussy et son maître Fauré[9] : « Jamais, à aucun endroit de son oeuvre, le musicien des Poèmes arabes ne s'était laissé aller à tant de verve abondante non plus qu'à tant d'emportement. Jamais il n'avait, avec une volonté pareille, rompu le cadre trop étroit de la mélodie de salon[10] ».
Vladimir Jankélévitch mentionne « les six passionnés Poèmes arabes de Louis Aubert » dans son étude sur l'exotisme dans la musique française du début du XXe siècle[11].
Analyse
L'ensemble des Six poèmes arabes « se ressent de l'influence debussyste (images poétiques, symboles, orchestration), mais peut aussi prendre par endroits une allure emphatique et exaltée encore empreinte d'un certain wagnérisme ». L'œuvre n'en a pas moins « beaucoup de charme[12] ».
Discographie
- Louis Aubert, Mélodies, par Françoise Masset (soprano), Christophe Crapez (ténor) et Claude Lavoix (piano), 2003, Maguelone MAG 111.134 (premier enregistrement mondial)
Text is available under the CC BY-SA 4.0 license; additional terms may apply.
Images, videos and audio are available under their respective licenses.