Société musicale indépendante
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La société musicale indépendante (SMI) fut fondée en 1909 notamment par Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Charles Koechlin, Florent Schmitt et Émile Vuillermoz.
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Lors de la création de la SMI, la Société nationale de musique est la principale société parisienne défendant la création musicale française. Les circonstances de la naissance de la Société sont détaillées par Pierre Lalo dans Le Temps du [1]. Certains compositeurs[Lesquels ?] supportent mal l'ambiance dictatoriale[Interprétation personnelle ?] de cette société, qui reste extrêmement fidèle à César Franck. Certaines œuvres de Maurice Ravel sont mal accueillies, d'autres de Charles Koechlin, de Maurice Delage ou de Ralph Vaughan Williams voient leur programmation refusée.
Maurice Ravel quitte alors la Société nationale et devient un des fondateurs de la société indépendante, dont le but sera de soutenir la création musicale contemporaine, en étant libérée des restrictions liées aux formes, aux genres, et aux styles des œuvres programmées[Interprétation personnelle ?][2]. Malgré cet objectif de soutien de la création musicale, la SMI, comme les autres institutions musicales, n'est pas à l'abri des préjugés du public. C'est ce que prouve le concert du 9 mai 1911 où, suivant l'idée de Charles Koechlin, le comité de la SMI n'indiqua pas les noms des auteurs sur le programme. Des compositeurs appréciés du public, comme Ravel, furent sifflés tandis que de moins connus furent bien accueillis[3].