Captage et stockage du dioxyde de carbone
capture industrielle, transport, et enfouissement géologique du CO2 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Stockage géologique du dioxyde de carbone?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour un article plus général, voir Séquestration du dioxyde de carbone.
Pour les articles homonymes, voir CCS.
Cet article traite du captage du CO2 à la source et de son stockage (CCS). Pour les techniques de captage du CO2 déjà présent dans l'atmosphère (CDR), voir Élimination du dioxyde de carbone atmosphérique.
Le captage et stockage du dioxyde de carbone (en anglais, carbon capture and storage ou CCS), également appelé captage et séquestration du dioxyde de carbone, consiste à capter du CO2 – dans les effluents industriels gazeux en général – puis à le stocker dans un réservoir géologique afin de limiter la contribution de ce gaz au réchauffement climatique et à l'acidification des milieux. Il fait partie des technologies à émissions négatives. Si le gaz est capté dans l'air, ce qui n'est pas rentable à ce jour, le GIEC parle de Direct Air Carbon Capture and Storage (DACCS)[1] En réalité, le gaz issu des chaînes de production est un mélange de dioxyde de carbone (CO2) pur et de jusqu'à 10 % de « gaz annexes » (azote, oxygène, argon, dioxyde de soufre (SO2) et oxyde d'azote…) à prendre en compte car pour certains très réactifs et pouvant interagir avec la roche du réservoir en y changeant le comportement des roches (porosité, rhéologie) durant le stockage[2], de même que le CO2 qui est un acidifiant susceptible d'attaquer les roches carbonatées d'un réservoir géologique, notamment à grande profondeur, c'est-à-dire sous haute pression et généralement haute température. Le monoxyde d'azote (NO) en phase aqueuse ou vapeur se montre expérimentalement encore plus agressif pour la roche que le CO2, en couplant une attaque acide à une oxydation poussée des minéraux constitutifs de la roche[2]. Il en va de même pour le SO2, et le mélange de ces deux gaz se montre encore plus agressif pour la roche[2].
La séquestration géologique fait l'objet d'un nombre croissant de projets internationaux, soutenus par des compagnies pétrolières et certains États, avec déjà quelques applications expérimentales.