TAR (autorail)
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Pour les articles homonymes, voir Tar.
TAR (pour Train Automoteur Rapide) est le nom donné à un type d'autorail français mis en service par les chemins de fer du Nord pour assurer des liaisons express de prestige prioritairement entre Paris et Lille.
Exploitant(s) | Nord puis SNCF |
---|---|
Désignation |
XF 1001 à 1002 et XF 1101 à 1109 |
Surnom | TAR (Train automoteur rapide) |
Type | autorail |
Motorisation | Diesel |
Composition | M+M, M+R+M ou M+R+R+M |
Construction | 1934-1938 |
Constructeur(s) | Société franco-belge |
Nombre | 2 + 8 autorails |
Effectif | 0 |
Retrait | radiés en 1959 |
Écartement | standard (1 435 mm) |
---|---|
Carburant | gazole |
Moteur thermique | Maybach GO 5 ou GO 56 |
Transmission | électrique Siemens ou Jeumont |
Masse en service | 52 t |
Masse totale | 123 t |
Vitesse maximale | 140 km/h |
Construites de 1934 à 1938 par la société franco-belge, mises en service à partir de , ces rames assurent des services au départ de Paris-Nord (le nord de la France, la Belgique et les Pays-Bas) mais également au départ de Paris-Est (trajets Paris — Strasbourg et Paris — Bâle) et de Paris-Lyon (trajet Paris — Lyon). Dotées d'un profil aérodynamique et d'une décoration sobre (gris-vert clair et gris acier foncé), ces rames ont une allure très moderne à l'époque de leur mise en service. Elles présentent également une forte ressemblance avec les rames allemandes DRG 877 (Fliegender Hamburger) à motorisation presque identique et mises en service en 1933. Deux sous-séries, appelées TAR 34 et TAR 36, différant principalement par leur motorisation et leurs aménagements intérieurs, sont construites.
Victimes de leur capacité insuffisante et de leur succès qui oblige parfois à les remplacer par des trains classiques, écartées par les électrifications successives du réseau SNCF, les TAR dont plusieurs motrices avaient été détruites pendant la Seconde Guerre mondiale cessent de circuler en . Aucun de ces matériels n'est préservé.