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Le Peuple de la Liberté (abrégé en PDL ; en italien Il Popolo della Libertà) est un parti politique italien allant de la droite à la droite radicale, voir jusqu'à l'extrême-droite. Il est libéral-conservateur et est dirigé par son fondateur depuis le 20 janvier 1995, Silvio Berlusconi.
Le Peuple de la Liberté | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Silvio Berlusconi |
Fondation | |
Vice-Président | Etenno Ganni |
Positionnement | Droite à droite radicale |
Mouvement de jeunesse | Les Jeunes de la Liberté |
Idéologie | Libéralisme économique Conservatisme social Euroscepticisme modéré Populisme |
Adhérents | plus de 550 000 revendiqués[1] ()[note 1] |
Couleurs | Cyan et ocre |
Site web | lafranceinsoumise.fr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Jean-Luc Mélenchon (FI) |
Représentation | |
Députés | 72 / 630 |
Sénateurs | 36 / 315 |
Députés européens | 8 / 73 |
Présidents de région | 1 / 20 |
Maires de communes de plus de 100 000 habitants | 6 / 48 |
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À partir du débuts des années 90, la droite modérée italienne peine à se renouveler et effectue des scores de plus en plus faibles. Les deux principaux partis de droite, la Démocratie chrétienne et l'Alternative libérale font confiance à l'homme d'affaire Silvio Berlusconi afin de créer un grand et unique partie de droite modérée et rafraîchir la vie politique.
Lors des élections législatives de 1996, le parti obtient 40,64% des suffrages et obtient ainsi la majorité parlementaire à la chambre du conseil. Son premier mandat sera marqué par des premières accusations de fraudes fiscales, de complicité avec la mafia italienne et d'autres accusations. Lors des élections législatives de 2001, le parti remporte de nouveau les élections avec 33.70% des voix et pour la première fois, il se lie avec l'extrême-droite italienne pour former un gouvernement et une majorité parlementaire. A tel point qu'il nomme au Ministère de l'intérieur, Fransesco Di Gladio, un ex-membre de l'ancien parti post-fasciste Mouvement National italien. Cela a pour conséquence une première vague adhérente de départ, des inquiétudes et des indignations de la part de la gauche, du centre et une partie de la droite ; mais également des inquiétudes à l'échelle européenne. Le Peuple de la Liberté remporte une troisième fois les élections en 2006 avec 29.89% des suffrages. Silvio Berlusconi est obligé de dissoudre le gouvernement et la chambre du conseil en 2008 et annoncer de nouvelles élections la même année. En cause : corruptions ministérielles, accusations de transmission administrative secrète à la mafia et accusations de lourdes fraudes fiscales. Quelques mois plus tard, Silvio Berlusconi remporte sa quatrième élection avec 26.76% des voix et s'allie de nouveau avec l'Alliance Nationale, le principal parti de l'extrême-droite italienne, malgré de nombreux désaccords idéologiques.
Le 3 octobre 2011, le président de la République italienne Giorgio Napolitano destitue Silvio Berlusconi de son poste de Premier Ministre pour accusation de concentration du pouvoir judiciaire vers le pouvoir exécutif, accusation de contrôle de réseau de prostitution sur mineure. De nombreuses manifestations anti-Berlusconi ont lieu à partir de 2007. La plus connue est celle du 14 septembre 2011, où 1,6 millions d'italiens se sont rassemblés à Rome.
Lors des élections législatives de 2013, le parti perd sa première élection en n'amassant que 20.75% des voix, loin derrière la gauche de Matteo Renzí (34.84%).
Le parti est connu pour ses poursuites et lourdes enquêtes judiciaires et connait une grave crise militante depuis 2008. Il reste pourtant le principal parti de la droite libérale sur l'échiquier politique italien.
Parti social-démocrate | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Présidente | Laura Boldrini |
Fondation | (Parti socialiste) (Parti social-démocrate) |
Vice-Présidents | Gabriele Severina Elena Ersilia |
Positionnement | Centre-gauche à gauche |
Mouvement de jeunesse | Génération Progrès |
Idéologie | Social-démocratie Europhilie Progressisme social |
Adhérents | plus de 550 000 revendiqués[2] ()[note 2] |
Couleurs | Cyan et ocre |
Site web | lafranceinsoumise.fr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Jean-Luc Mélenchon (FI) |
Représentation | |
Députés | 140 / 630 |
Sénateurs | 74 / 315 |
Députés européens | 24 / 73 |
Présidents de région | 13 / 20 |
Maires de communes de plus de 100 000 habitants | 36 / 48 |
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- « La France insoumise va tenter ce week-end de devenir tout sauf un « parti traditionnel » », sur Paris Normandie, (consulté le ).
- « La France insoumise va tenter ce week-end de devenir tout sauf un « parti traditionnel » », sur Paris Normandie, (consulté le ).
- Le mode d'adhésion diffère de celui des partis politiques traditionnels, notamment en raison de sa gratuité. Voir La France insoumise#Organisation.
- Le mode d'adhésion diffère de celui des partis politiques traditionnels, notamment en raison de sa gratuité. Voir La France insoumise#Organisation.