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Le temple d'Eshmoun (en arabe : معبد اشمون), dédié au dieu phénicien de la guérison Eshmoun, est situé à deux kilomètres au nord-est de Sidon dans le sud-ouest du Liban. Le site a été occupé de VIIe au VIIIe siècle ap. J.-C. Bien que sa construction, célébrant la richesse et la stature recouvrée de la ville, soit due au roi de Sidon Eshmunazar II durant l'époque achéménide (529-333 av. J.-C.), l'ensemble a été largement agrandi par Bodashtart, Yatanmilk et d'autres monarques ultérieurs. La variété des styles architecturaux et décoratifs du temple résulte de l'étendue sur plusieurs siècles de l'expansion de la ville, qui ont vu les périodes d'indépendance et d'hégémonies étrangères se succéder.
Temple d'Eshmoun | ||
Trône d'Astarté dans le temple. | ||
Localisation | ||
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Pays | Liban | |
District | District de Sidon | |
Ville à proximité | Sidon | |
Type | Temple | |
Coordonnées | 33° 35′ 09″ nord, 35° 23′ 54″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Liban
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Le sanctuaire consiste en une esplanade et une grande cour limitée par une terrace de calcaire énorme qui supporte un podium ayant lui même porté autrefois un temple en marbre de style gréco-perse. On trouve également sur le site une série de bassins d'ablutions alimentés par des canaux amenant l'eau de la rivière Asclepius (aujourd'hui Awali) et de la source sacrée "Ydll"[note 1]. Ces installations étaient utilisées à des fins purificatoires, caractéristiques du culte d'Eshmun. De nombreuses découvertes d'objets de valeur, particulièrement ceux portant des inscriptions phéniciennes, donnent un précieux aperçu de l'histoire du site et de l'ancienne Sidon.
Le temple d'Eshmun fut sur le déclin puis tomba dans l'oubli quand la chrétienté remplaça le paganisme et ses grandes pierres furent utilisées dans des construction ultérieures. Le site du temple fut redécouvert en 1900 par des chercheurs de trésors locaux qui attirèrent la curiosité de spécialistes internationaux. Maurice Dunand, un archéologue français, fouilla minutieusement le site de 1963 jusqu'au début de la Guerre civile libanaiseen 1975. Après la fin des hostilités et le retrait d'Israël du Sud-Liban, le site fut réhabilité et inscrit à la liste incative du patrimoine de l'humanité.
Eshmoun fut le dieu phénicien de la guérison et du renouveau de la vie[1]. Il fit partie des plus importantes divinités du Panthéon phénicien et la principale divinité masculine de Sidon. Étant à la base le dieu de la nature et de la végétation printanière[2], Eshmoun fut comparé au dieu babylonien Tammuz. Son importance au sein du Panthéon phénicien augmenta par la suite[3] en obtenant des attributs célestes et cosmiques[4].
Le mythe d'Eshmoun fut relaté à partir du VIe siècle par le philosophe syrien Damascios[5], puis au IXe siècle par le Patriarche de Constantinople Photios[6]. Les deux racontent qu'Eshmoun, alors jeune homme originaire de Beyrouth, était en train de chasser dans la forêt quand la déesse Astarté le vit et fut charmée de sa beauté. Cette dernière le harcela au point qu'il s'émascula à l'aide d'une hache et mourut. Après cet incident, la déesse, rongée par le remord, le ranima et le transporta au ciel où il se transforma en un dieu céleste[note 2],[7].
D'un point de vue historique, la première mention écrite d'Eshmoun apparaît en 754 av. J.-C., date du traité entre le roi assyrien Assur-nerari V et Mati'el, roi d'Arpad, dans lequel le dieu figure comme l'un des patrons de cet accord[8].
Suite à l'influence hellénistique sur Phénicie, Eshmoun fut comparé au dieu grec Asclépios. Les premières preuves de cette comparaison sont des pièces de monnaie du IIIe siècle av. J.-C. provenant des villes d'Amrit (actuelle Syrie) et d'Acre (actuel Israël). Ce rapprochement est confirmé par les noms hellénisés de plusieurs lieux. Par exemple, le fleuve Awali était nommé "Fleuve d'Asclépios" et les bosquets aux alentours du temple d'Eshmoun connus sous le nom de "bosquets d'Asclépios".
Au IXe siècle av. J.-C., le roi assyrien Assurnazirpal II conquiert l'actuel Mont-Liban et ses cités côtières. Les nouveaux souverains exigent rapidement des tributs à Sidon et à toutes les autres villes phéniciennes. Ces paiements motivent les habitants de la ville à chercher de nouvelles richesses et à promouvoir son émigration et son expansion. Expansion qui atteint son apogée au VIIIe siècle av. J.-C.[8]. Lorsque le roi assyrien Sargon II meurt en 705 av. J.-C., le roi sidonien Louli, aidé par égyptiens et les judéens lance une rébellion contre l'empire assyrien mais ce dernier se solde par un échec[9]. Avec l'arrivée de l'armée de Sennacherib (fils et successeur de Sargon II), le roi Louli est obligé de fuir vers Kition (Ancienne Larnaca à Chypre). Sennacherib installe Ithobaal II sur le trône de Sidon et rétablit le tribut annuel[9].
Lorsque Abdi-Milkutti monte sur le trône de Sidon en 680 av. J.-C., il tente aussi une révolution contre les assyriens mais en réponse à cela, le roi assyrien Assarhaddon assiége la ville. En 677 av. J.-C. et après un siège de trois ans, Abdi-Milkutti est capturé et décapité. La ville est détruite et renommée Kar-Ashur-aha-iddina (littéralement "Porte d'Asarhaddón"). Sidon est dépossédée de ses territoires qui sont attribués à Baal Ier, rival et roi de Tyr et fidèle vassal d'Asarhaddón[8],[10]. En 675 av. J.-C., Baal I et Asarhaddón signent un traité dont Eshmoun est considéré comme le garant[note 3],[7].
Peu après, Sidon récupère son niveau de prospérité d'antan. Pendant ce temps, le roi chaldéen Nabuchodonosor II attaque la ville de Tyr et l'assiège pendant 13 ans (586 à 573 av. J.-C.)[11].
No obstante, el rey sidonio siguió exiliado en la corte de Babilonia[8],[12]. Sidón reclamó su antigua posición como principal ciudad de Fenicia, en la época de la dinastía aqueménida (c. 529–333 a. C.). Durante este período, Jerjes I de Persia obsequió al rey Eshmunazar II con la llanura de Sharon,[note 4] en agradecimiento por la aportación de la flota de Sidón a su servicio durante las Guerras Médicas[8],[12],[13]. Eshmúnazar II quiso demostrar la riqueza e influencia recuperada mediante la construcción de numerosos templos a divinidades sidonias. Las inscripciones encontradas en su sarcófago revelan que él y su madre, Amashtarte, construyeron varios templos dedicados a los dioses de Sidón[8], incluyendo el templo de Eshmún en un antiguo santuario natural de medicina, la «fuente de "Ydll" cerca de la cisterna»[14],[15].
Como confirman dos series de inscripciones sobre los cimientos del podium monumental, la construcción del edificio principal del santuario no comenzó hasta el reinado del rey Bodashtart[16]. El primer conjunto de inscripciones lleva únicamente el nombre de Bodashtart, mientras que el segundo contiene su nombre y el del príncipe Yatan-milk.[8],[17]. Una inscripción fenicia, situada tres kilómetros aguas arriba del templo, que data del año 14 de reinado de Bodashtart, alude a obras de conducción de agua desde el río Awali, a la fuente de «Ydll», para ser utilizada en rituales de ablución en el templo[8],[18].
El santuario de Eshmún sufrió un terremoto en el siglo IV a. C., que demolió el templo de mármol en lo alto del podio. Esta estructura no fue reconstruida, pero muchas capillas y templos se unieron más tarde en la misma explanada[20],[21]. El templo siguió siendo un foco de peregrinaciones en el mundo antiguo hasta el advenimiento del cristianismo, cuando fue prohibido el culto a Eshmún y se construyó una iglesia cristiana en el lugar del templo, unido por una calle romana desde el estrado[21],[22]. Restos y pisos de mosaico de la iglesia bizantina todavía pueden contemplarse en las excavaciones. Otro terremoto sacudió Sidón alrededor del año 570. Antonino de Piacenza, un peregrino cristiano italiano, describió la ciudad como parcialmente en ruinas [23]. Durante años después de la desaparición del culto de Eshmún, el sitio del santuario fue utilizado como cantera[21].El emir Fakhr-al-Din II utilizó sus enormes bloques para construir un puente sobre el río Awali en el siglo XVII[24] y el santuario cayó progresivamente en el olvido[21].
Entre 1737 y 1742, Richard Pococke, un antropólogo británico, hizo una expedición por Oriente Medio y escribió acerca de lo que él pensó que constituían las ruinas de una muralla defensiva construida con bloques de piedra de 3,7 metros de largo cerca del río Awali[25]. Cuando el orientalista francés Ernest Renan visitó el área en 1860, se dio cuenta de que los de pilares del puente sobre el Awali estaban fabricados con bloques finamente almohadillados procedentes de una estructura anterior. También señaló en su informe, la Misión de Phénicie, que un cazador de tesoros local le habló de un gran edificio cerca del puente sobre el Awali[19].
En 1900, cazadores de tesoros locales clandestinos excavaron al azar la explanada del santuario de Eshmún y descubrieron inscripciones talladas en las paredes del templo. Este descubrimiento despertó el interés de Theodore Macridy, conservador del Museo de Constantinopla, que limpió los restos del templo entre 1901 y 1903[19]. Wilhelm Von Landau también excavó el sitio entre 1903 y 1904[8]. En 1920, Gaston Contenau lideró un equipo de arqueólogos que reconocieron todo el complejo del templo[19]. La primera excavación arqueológica extensa, que reveló completamente el templo de Eshmún fue realizada por Maurice Dunand entre 1963 y 1975[8],[26]. Las evidencias arqueológicas muestran que el lugar fue ocupado desde el siglo VII a. C. hasta el siglo VIII.
Durante la Guerra Civil Libanesa y la ocupación israelí del sur del Líbano, el sitio del templo fue descuidado e invadido por la vegetación[27]. El yacimiento fue de nuevo despejado y recuperó su condición de excavación arqueológica tras la retirada israelí. Hoy en día se puede visitar el santuario de Eshmún todo el año. El lugar tiene una importancia arqueológica particular, ya que es el mejor yacimiento fenicio conservado en el Líbano[28]. Se incluyó en la lista tentativa de Patrimonio de la Humanidad de la Unesco el 1 de julio de 1996.
En la literatura, el templo de Eshmún aparece en la novela de Nabil Saleh, The Curse of Ezekiel (2009), como escenario donde Bomílcar se enamora y rescata a la princesa Chiboulet de uno de los sacerdotes del templo[29].
Varios textos antiguos mencionan el templo de Eshmún y su ubicación. Las inscripciones fenicias en el sarcófago de Eshmunazar II[note 5], conmemoran la construcción de una «casa» para el «Príncipe Santo» Eshmún por el rey y su madre, la reina Amashtart, en la «fuente de "Ydll" cerca de la cisterna»[30]. Dionisio Periegeta, un griego y escritor de viajes, localizó el templo de Eshmún cerca del río Bostrenos[31], mientras que Antonino de Piacenza, en el siglo VI, lo sitúa cerca del río («fluvius») de Asclepio[8],[32],[33],[34]. Estrabón, en su Geographica [35], y otras fuentes fenicias describen el santuario y sus alrededores como los «bosques sagrados de Asclepio»[8].
Situado cuarenta kilómetros al sur de Beirut y dos kilómetros al noreste de Sidón, el templo de Eshmún se encuentra en la orilla sur de la actual río Awali, anteriormente conocido como Bostrenos o Asclepio fluvius. Una arboleda de cítricos, conocida como Bustan el-Sheikh (arabe : بستان الشيخ, «la arboleda del jeque»), ocupan los antiguos «bosques sagrados de Asclepio»[8],[36].
Construida bajo el dominio babilónico (605 - 359 a. C.)[8], el monumento más antiguo en el yacimiento es un edificio piramidal parecido a un zigurat que incluye una rampa de acceso a una cisterna de agua[37]. Fragmentos de las basas de las columnas de mármol con molduras de toros y columnas polifacéticas que se encuentran al este del podium también se atribuyen a la era babilónica[38]. La estructura piramidal fue sustituida durante el gobierno persa por un podio de sillería construido a partir de bloques de piedra caliza que miden más de tres metros de largo y uno de alto y ancho, colocados horizontalmente. El podio tiene una altura de 22 metros, se sitúa sobre una ladera de otros cincuenta y cuenta con una amplia fachada, de setenta metros[13],[37]. La terraza en lo alto del podium estuvo cubierta por un templo de mármol de estilo griego probablemente construido por artesanos jónicos alrededor del a. C.[38]. El templo de mármol ha quedado reducido a unos pocos fragmentos debido al robo de piedra a lo largo de los siglos[37].
Durante el período helenístico, el santuario se extendió desde la base del podio a todo el valle[38]. Al este de la base del podium se encuentra una gran capilla de 10,5 por 11,5 metros, que data del siglo IV a. C[26],[39]. La capilla fue adornada con pavimento y un gran trono de piedra tallada en un único bloque de granito de estilo egipcio[8],[20],[26]. Flanqueado por dos figuras de esfinges y rodeado por dos esculturas de leones, el trono, dedicado a la diosa fenicia Astarté, descansa contra la pared de la capilla, que se adorna con esculturas de escenas de caza[8],[26]. El recipiente de Astarté, utilizado para las purificaciones rituales, está en la actualidad lleno de fragmentos de tierra y restos de estatuas[39]. La base occidental del podio alberga otra capilla del siglo IV a. C., centrada alrededor de un capitel con un toro prótomo conservado en el Museo Nacional de Beirut[8],[26].
Al noreste del yacimiento principal se encuentra otro templo del siglo III a. C., adyacente a la capilla de Astarté. Su fachada, de 22 metros, está construida con bloques de piedra caliza grandes y muestra una decoración en dos registros que ilustran una bacanal en honor de Dioniso, el dios griego del vino. Entre los relieves de templo, uno muestra a un hombre que intenta apoderarse de un gallo grande, el animal más común en los sacrificios en honor de Eshmún-Asclepio[21],[40].
Vestigios posteriores datan de la época romana e incluyen una calzada con columnas entre las que se montaban tiendas. De las grandes columnas de mármol bordeando la calzada sólo se conservan algunos fragmentos y basas. Los romanos también construyeron una escalera monumental adornada con patrones de mosaico que conduce a la parte superior del podio. A la derecha de la calzada romana, cerca de la entrada al yacimiento principal, se encuentra un ninfeo con nichos donde se colocaban estatuas de las ninfas. La planta del ninfeo está cubierta por un mosaico que representa a las Ménades. A través de la carretera con columnas, están las ruinas de una villa romana, de la que sólo se conserva el patio junto con los restos de un mosaico que representa las cuatro estaciones. A la derecha de la escalera procesional existe un altar cúbico, también de construcción romana. Otras estructuras del periodo romano son dos columnas de un gran pórtico que conducía a las piscinas y otras instalaciones de culto[8],[24],[41].
El complejo del templo de Eshmún dispone de una elaborada instalación hidráulica, una compleja canalización de agua del manantial «Ydll» que se compone de un sistema intrincado de canales, una serie de cisternas de retención, lugares para las abluciones sagradas y piscinas pavimentadas. Este sistema demuestra la importancia de las abluciones rituales en los cultos terapéuticos fenicios[38].
Generalmente conocido como la «tribuna de Eshmún» debido a su forma, el altar de Eshmún es una estructura de mármol blanca que data del siglo IV a. C.. Tienes 2,15 metros largo por 2,26 de ancho y 2,17 de alto[8],[26],[42]. Desenterrado en 1963 por Maurice Dunand, se encuentra sobre un zócalo de piedra caliza revestido con bloques de mármol que descansa contra un muro de retención de las aguas circundantes[43]. El altar está adornado con relieves de estilo helenístico y está enmarcado por molduras decorativas[8],[26], una de los cuales divide el altar en dos registros diferentes pero de composición simétrica, con representación de personajes de la mitología griega.
El registro superior representa a 18 deidades griegas[note 6], incluyendo a dos carros que rodean al dios griego Apolo, que es representado tocando una cítara. El registro inferior representa a Dioniso, que lleva su thiasos en un baile a la música de gaitas y otros instrumentos[43]. La tribuna se encuentra en el Museo Nacional de Beirut[44].
El culto de Eshmún disfrutó de una particular importancia en Sidón desde que se convirtió en la principal deidad, aproximadamente a partir del año 500 a. C.. Aparte del santuario extramuros en Bustan el-Sheikh, Eshmún también tuvo un templo dentro de la ciudad. El templo extramuros se asoció con la purificación y la curación, sobre todo mediante abluciones rituales de purificación realizados en las piscinas sagradas del santuario, alimentadas con agua corriente del río de Asclepio y del manantial «Ydll», que se consideraba tenía un carácter sagrado y propiedades terapéuticas[7],[45].
Las presuntas curaciones de Eshmún se combinaron con los poderes de fertilidad de su consorte divina, Astarté, cuyo culto se realizaba en la capilla pavimentada anexa al santuario principal[45]. Peregrinos de todo el mundo antiguo acudieron al templo de Eshmún dejando exvotos, pinax y otras ofrendas votivas como prueba de su devoción y su cura[46],[47]. Es evidente que desde el siglo III a. C. en adelante se procuró helenizar el culto a Eshmún al asociarle con su homólogo griego Asclepio, mediante el cual el santuario conservó su función curativa[48].
Aparte de los grandes elementos decorativos, frisos tallados y mosaicos que se dejaron in situ, en las excavaciones fueron recuperados muchos artefactos, la mayor parte de ellos custodiados en la actualidad en el Museo Nacional de Beirut, el Museo del Louvre o en posesión de la Dirección General de Antigüedades del Líbano. Algunos de los hallazgos más pequeños son una colección de inscritos ostraca desenterrada por Dunand que proporciona ejemplos raros de la escritura fenicia cursiva.[26]. Uno de los ostracon recuperados contiene el nombre teofórico fenicio «grtnt», que sugiere la veneración de la diosa lunar Tanit en Sidón[49].
También fueron recuperadas en el yacimiento del templo una serie de esculturas votivas de tamaño natural fragmentadas representando a niños pequeños con una mascota o un objeto pequeño. Entre las más conocidas está una escultura de un niño de la realeza sosteniendo una paloma con su mano derecha, con la cabeza afeitada, el torso desnudo y la parte inferior del cuerpo envuelta en una gran tela. El pedestal de esta escultura está inscrito con una dedicatoria de Baalshillem[note 7],[50], hijo de un rey sidonio, a Eshmún, lo que ilustra la importancia del sitio para la monarquía de Sidón[10],[26],[47]. Estas esculturas votivas parecen haber sido deliberadamente rotas después de su dedicación a Eshmún y, a continuación, ceremoniosamente arrojadas en el canal sagrado, probablemente simulando el sacrificio del niño enfermo. Todas estas esculturas representan a niños[48]. Un busto de piedra caliza de 31.5 × 27 cm de un kurós que data del siglo VI a. C. se encontró en las excavaciones, pero a diferencia de los kouroi griegos arcaicos esta escultura no está desnuda[42].
Entre los hallazgos más notables destaca una placa de oro que muestra una serpiente enrollada en un bastón, un símbolo helénico de Eshmún[20]. y un altar de granito que lleva el nombre del faraón de Egipto Acoris. Este regalo es prueba de las buenas relaciones entre el faraón y los reyes de Sidón[51],[52].
La reputación del santuario fue de gran alcance. Peregrinos chipriotas de Pafos dejaron huellas de su devoción a Astarté en una estela de mármol inscrita en griego y en silabario chipriota en el santuario de Astarté, actualmente custodiada por la Dirección General de Antigüedades del Líbano[46].
Modèle:VT Los cazadores de tesoros han saqueado el templo de Eshmún desde la antigüedad[19]. Alrededor de 1900 artefactos con inscripciones fenicias hallados en el templo fueron distribuidos en los mercados de antigüedades en Beirut, donde despertó el interés de las autoridades otomanas, que promovió una serie de excavaciones arqueológicas[53]. Durante la guerra civil, a petición del director general de antigüedades del Líbano, Maurice Chehab, Maurice Dunand trasladó más de 2000 artefactos de Sidón a una cámara subterránea en el Castillo cruzado de Biblos, treinta kilómetros al norte de Beirut. En 1981, el depósito fue saqueado y alrededor de 600 esculturas y elementos arquitectónicos fueron robados y sacados del Líbano. Rolf Stucky, ex director del Instituto de Arqueología Clásica de Basilea afirmó durante una conferencia en Beirut en diciembre de 2009 la identificación con éxito y devolución de ocho esculturas robadas al Museo nacional libanés[53].
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