Utilisateur:Pierusama/Brouillons/Daniel Johnson (père)
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Daniel Johnson, né le à Danville et mort le à Manic-5, est un homme politique québécois.
Daniel Johnson | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Québec | |
– (2 ans, 3 mois et 10 jours) |
|
Lieutenant-gouverneur | Hugues Lapointe |
Législature | 28e |
Prédécesseur | Jean Lesage |
Successeur | Jean-Jacques Bertrand |
Vice-président de l'Assemblée législative | |
– (2 ans, 4 mois et 15 jours) |
|
Premier ministre | Maurice Duplessis |
Gouvernement | Duplessis (2) |
Législature | 24e, 25e |
Ministre des Ressources hydrauliques | |
– (2 ans, 2 mois et 5 jours) |
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Premier ministre | Maurice Duplessis Paul Sauvé Antonio Barrette |
Gouvernement | Duplessis Sauvé Barrette |
Législature | 25e |
Prédécesseur | John Samuel Bourque |
Successeur | René Lévesque |
Chef de l'Union nationale | |
– (7 ans et 3 jours) |
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Prédécesseur | Antonio Talbot (intérim) |
Successeur | Jean-Jacques Bertrand |
Biographie | |
Nom de naissance | Francis Daniel Johnson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Danville (Canada) |
Date de décès | (à 53 ans) |
Lieu de décès | Manic 5 (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Union nationale |
Diplômé de | Université de Montréal |
Profession | Avocat |
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Premiers ministres du Québec | |
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Élu député de Bagot en 1946, il incarne au début de sa carrière la relève au sein de son parti, l'Union nationale. Cumulant différentes fonctions au sein du gouvernement de Maurice Duplessis, il est notamment ministre des Ressources hydrauliques de 1958 à 1960.
Devenu chef de l'Union nationale en 1961, il devient le principal adversaire des réformes entreprises par le gouvernement de Jean Lesage. Il mène son parti, sans succès, aux élections de 1962.
Appuyé par une plateforme interventionniste et par un manifeste politique ouvrant la porte pour la première fois à l'indépendance du Québec, à la surprise générale, il remporte les élections de 1966. Porté au pouvoir, il rompt avec ses positions antiétatistes traditionnelles et poursuit les réformes dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'économie, de la culture et de la constitution.
Sous sa gouverne, le rayonnement du Québec atteint un niveau sans précédent sur la scène internationale, grâce à son étroite collaboration avec le président Charles de Gaulle. Malade depuis plusieurs années, il meurt en plein vague de réformes, en septembre 1968.
Chef de l'aile traditionaliste de l'Union nationale devenu continuateur des réformes de l'État-providence, Daniel Johnson est une figure majeure « de deux époques que tout oppose : la Grande noirceur et la Révolution tranquille[1] ».