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Visa pour l'image

festival international de photojournalisme de Perpignan De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Visa pour l'image
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Visa pour l'image est un festival international de photojournalisme créé en 1989.

Faits en bref Type, Pays ...

Dirigé par Jean-François Leroy, Visa pour l'image se déroule chaque année dans toute la ville de Perpignan, de fin août à mi-septembre pour une durée de quinze jours, plus une troisième semaine réservée aux scolaires.

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Histoire

Résumé
Contexte

Visa pour l’image est créé par Roger Thérond, le directeur de la rédaction de Paris-Match. Il en avait confié l'organisation à Michel Decron, directeur du journal Photo du groupe Filipacchi.

La ville de Perpignan et son maire Paul Alduy cherchait une manifestation culturelle pour sa cité en dehors du culte de Salvador Dalí et décide d’accueillir la manifestation.

L'association de Paris Match, Photo et d'autres partenaires (comme le groupe Hachette Filipacchi) ont progressivement décidé le ministère de la Culture et de la Communication, des partenaires locaux, mais aussi le partenaire historique Canon à soutenir cet événement. Des laboratoires photographiques sont également partenaires de l'événement : Central Color, Dupon et e-Center.

En , Renaud Donnedieu de Vabres succède à Jean-Paul Griolet en tant que président de l'association Visa pour l'image qui chapeaute le festival[1].

En 2023, la suppression de trois photographies de Marine Le Pen réalisées par Jordi Borràs, dans une série consacrée à l'extrême droite, suscite une polémique alors que le festival est hébergé dans une ville à majorité frontiste[2]. Jean-François Leroy, président du festival, déclare : « Je n’ai aucun problème à montrer l’extrême droite ou le Rassemblement national dans le festival, dit-il. J’ai reçu 72 images de Jordi Borras, et j’en ai enlevé 22, pas seulement celles montrant Marine Le Pen. Il a fait un travail profond et remarquable dans plein de pays d’Europe, et c’est pour ça que j’ai voulu montrer sa série. Mais ces trois pauvres images d’un meeting de Marine Le Pen 2017 n’avaient rien à voir avec les photos de l’ultradroite prises dans le reste de l’Europe, avec des défilés de néonazis, des croix gammées, des uniformes » [3].

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Lieux

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Le couvent des Minimes, principal lieu d'exposition du festival Visa pour l'image.

Le festival se déroule dans treize lieux de Perpignan. Les plus emblématiques sont le couvent des Minimes, qui accueille une quinzaine d’expositions et le Campo Santo où sont organisées les projections durant la semaine professionnelle.

Les autres lieux sont Le palais des congrès, l’Atelier d’urbanisme, le palais des Corts, l’hôtel Pams, la caserne Gallieni, l’église des Dominicains, le cinéma Le Castillet, le théâtre de l'Archipel, l’ancienne université, l’Institut Jean-Vigo et la Poudrière.

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Organisation

Le festival est organisé par une association loi de 1901, “Visa pour l’Image - Perpignan”, regroupant la mairie de Perpignan, la région Occitanie, la chambre de commerce et d'industrie des Pyrénées-Orientales, Perpignan Méditerranée Métropole et le MEDEF 66, soutenue par le ministère de la Culture et la Direction régionale des Affaires culturelles Occitanie[4].

Prix et bourses

Résumé
Contexte

Chaque année, Visa pour l'Image récompense les meilleurs sujets photojournalistiques du monde entier.

Visa d’or

Créés par Yann Arthus-Bertrand, Les Visa d’or récompensent les meilleurs reportages réalisés durant l’année écoulée.

Visa d’or Magazine

Le Visa d’or Magazine récompense le meilleur reportage publié dans un magazine. Il est doté de 8000 euros par la région Occitanie.

Davantage d’informations Année, Photographe ...

Visa d’or News

Il est doté de 8 000 euros.

Davantage d’informations Année, Journaliste ...

Visa d’or de la Presse quotidienne

Le Visa d’or de la Presse Quotidienne récompense les meilleures photographies de l’année parues dans un quotidien de la presse internationale. Il est doté de 8 000 euros par la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole.

Davantage d’informations Année, Magazine (nationalité) ...

Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR)

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Remise du Visa d'or humanitaire du CICR 2017 à la photographe Angela Ponce-Romero

Le Visa d’or humanitaire récompense le photojournaliste professionnel ayant couvert une problématique humanitaire en lien avec un conflit armé. Il est doté de 8 000 euros par le CICR.

Visa d’or de l’Information numérique

Le Visa d’or de l’Information numérique récompense un projet, un contenu ou une création proposant une mise en perspective de l’information. Il est doté de 8 000 euros par France Médias Monde, France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l'audiovisuel.

Davantage d’informations Année, Journalistes ou auteurs ...

Visa d’or d’honneur du Figaro Magazine

Le Visa d’or d’honneur récompense le travail d’un photographe confirmé et toujours en exercice pour l’ensemble de sa carrière professionnelle. Il doté de 8 000 euros par Le Figaro Magazine.

Lauréats :

Autres prix et bourses

Prix de la Ville de Perpignan Rémi-Ochlik

Le prix Rémi-Ochlik, en l'honneur du journaliste décédé en 2012 à Homs en Syrie récompense le ou la jeune photographe de l’année qui a produit le meilleur reportage publié ou non. Son travail est exposé au festival. Il est doté de 8 000 euros par la ville de Perpignan.

Lauréats :

Bourse Canon de la femme photojournaliste

La bourse Canon de la femme photojournaliste récompense une photographe, en reconnaissance de sa contribution au photojournalisme.

Prix ANI-PixTrakk

Le prix de l’Association nationale des iconographes récompense trois « coups de cœurs ». Il est doté de 5 000 euros. Les lauréats seront exposés au festival ainsi qu’aux Gobelins, l’école de l’image à Paris.

Lauréats :

  • 2020 : Odhràn Dunne[6]
  • 2019 : Nicolas Krief
  • 2018 : Virginie Nguyen Hoang
  • 2017 : Jérémie Jung
  • 2016 : Ingetje Tadros
  • 2015 : Andres Kudacki
  • 2014 : Frederik Buyckx
  • 2013 : Paolo Marchetti
  • 2012 : Misha Friedman
  • 2011 : Lurdes Basoli
  • 2010 : Katie Orlinsky

Prix Camille-Lepage

Le prix Camille-Lepage[15] est destiné à encourager le travail d’un photojournaliste engagé au long cours. Créé à l’initiative de l’association Camille Lepage en honneur de la journaliste décédée en 2014 en République centrafricaine, il est doté de 8 000 euros par la Société des auteurs des arts visuels et de l'image fixe (Saif).

  • 2015 : Romain Laurendeau, Studio Hans Lucas, pour son projet de reportage sur la jeunesse algérienne[16].
  • 2016 : Pauline Beugnies, pour Génération Tahir[17].
  • 2017 : Pierre Faure, pour sontravail en noir et blanc sur la montée de la pauvreté dans la France rurale et périurbaine[17].
  • 2018 : Kasia Strek, pour son travail qui montre l’avortement dans un pays où la procédure est illégale[17].
  • 2019 : Thomas Morel-Fort, pour son reportage sur les employées domestiques philippines[17].
  • 2020 : Olivier Jobard, Agence MYOP, pour son projet de reportage sur une route de migration moins connue, de l’Éthiopie à l’Arabie saoudite, à travers le portrait de la famille de Moustafa, rencontré à Aden[6].
  • 2021 : Ana Maria Arevalo Gosen, pour lui permettre de poursuivre son reportage sur les conditions de détention des femmes en Amérique latine.
  • 2022 : Rebecca Conway, pour lui permettre de poursuivre son travail de reportage sur les effets de la guerre civile au Sri Lanka sur la santé mentale de la population[18].
  • 2023 : Cinzia Canneri, pour lui permettre de poursuivre son travail sur les violences infligées aux femmes au Tigré et en Érythrée, en temps de conflit ou de paix[19].

Prix Pierre-et-Alexandra-Boulat

Le prix Pierre-et-Alexandra-Boulat permet la réalisation d'un projet de reportage inédit ne trouvant pas de commande auprès des médias. Il est doté de 8 000 euros par la Société civile des auteurs multimédia (LaScam).

Lauréats :

Prix Photo – Fondation Yves-Rocher

Le prix photo soutient la réalisation d’un travail journalistique sur les problématiques liées à l’environnement, aux relations entre les humains et la terre, aux grands enjeux du développement durable. Il est doté de 8 000 euros par la fondation Yves-Rocher.

Lauréats :

Prix Carmignac du photojournalisme

Le prix Carmignac soutient la production d’un reportage photographique et journalistique d’investigation sur les violations des droits humains dans le monde et les enjeux environnementaux et géostratégiques qui y sont liés. Le lauréat reçoit une bourse de terrain pour réaliser un reportage de fond qui fera l’objet d’une exposition itinérante et d’un livre monographique.

Lauréats :

Bourse de la nouvelle photographie urbaine soutenue par Google

À travers cette bourse, le jury souhaite récompenser un talent émergent de la photographie française ayant une approche et un traitement innovants de thématiques urbaines.

  • 2022 : Philémon Barbier
  • 2021 : Cebos Nalcakan
  • 2020 : Aïda Dahmani[6]

Prix Françoise Demulder

Créé en 2020 en l'honneur de la photojournaliste Françoise Demulder, avec le ministère de la Culture, ce prix décerne annuellement deux bourses, dotées de 8 000 euros chacune, à des femmes photographes en reconnaissance de leur contribution au photojournalisme[22],[23]

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Notes et références

Voir aussi

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