Wilhelm Canaris
amiral allemand, chef de l'Abwehr / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Wilhelm Canaris, né le à Dortmund dans l'Empire allemand, mort le au camp de Flossenbürg dans le Troisième Reich, est un amiral allemand, responsable de l'Abwehr, le service de renseignement de l'armée allemande, de à . Il s'est clandestinement opposé aux menées nazies, et notamment à celles de Reinhard Heydrich[1], alors qu'il était en poste.
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Wilhelm Canaris | ||
Portrait de l'amiral Canaris, en 1940. | ||
Naissance | Aplerbeck (Dortmund), Empire allemand |
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Décès | (à 58 ans) Flossenbürg, Troisième Reich |
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Origine | Allemagne | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Reich allemand |
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Arme | Kriegsmarine | |
Grade | Admiral | |
Années de service | 1905 – 1944 | |
Commandement | U 16 UC 27 U 34 UB 128 SMS Schlesien la base de Svinemude Abwehr |
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Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Croix de fer Croix allemande Ordre de la Croix de la Liberté Croix du mérite de guerre Croix d'honneur Badge des sousmariniers 1918 Ordre du Libérateur Étoile de Gallipoli Croix du Mérite militaire (Autriche) |
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Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, c'est un brillant officier de marine doublé d'un polyglotte (il parlait couramment cinq langues). Ayant produit de bons rapports politiques et militaires lors de différentes missions, il devient informateur pour le compte du ministère des Affaires étrangères allemand. En 1924, il fonde et devient responsable de l'« Organisation », précurseur de l'Abwehr. En tant que responsable de celle-ci, il voyage et noue plusieurs amitiés dans différents pays, lesquelles servent à créer la « cinquième colonne » allemande.
Pendant les premières années de la Seconde Guerre mondiale, en tant que chef de l'Abwehr, il mène différentes opérations de renseignements essentielles à la victoire de l'Allemagne nazie. Dans les pays occupés, ses services participent activement à la répression des mouvements clandestins de la Résistance, notamment en France. En revanche, tout en étant loyal à l'Allemagne, il rejette le nazisme et aurait réprouvé toutes les persécutions menées contre les différentes populations, sauvant notamment des Juifs en les envoyant en Espagne[2]. Il appuie différentes tentatives de tuer Adolf Hitler, qui toutes échouent. Soupçonné d'avoir pris part au complot du 20 juillet 1944, il est interné à Flossenburg avant d'être condamné à mort par un tribunal spécial et exécuté.